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CAMILLE CLAUDEL

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Camille Claudel (née àFère-en-Tardenois, dans l'Aisne, le 8décembre1864, et morte àMontdevergues, au centre de santé de Montfavet, dans le Vaucluse, le 19octobre1943) est une sculptricefrançaise, sœur du poète et écrivain Paul Claudel. Elle a entretenu une relation passionnelle et tumultueuse avec le sculpteur Auguste Rodin, de vingt-quatre ans son aîné. Cet amour impossible, ainsi que son internement psychiatrique en 1913, la murant dans le silence le plus total, lui ont donné une aura égalant son génie.

Son père est conservateur des hypothèques. En raison de la disparition de Charles-Henri, le premier né du couple, mort à seize jours, Camille devient l’aînée d'une famille qui comptera deux autres naissances. Le couple s'installe àVilleneuve-sur-Fère, petit village à quelques kilomètres de Fère-en-Tardenois. Camille y passe son enfance entourée de sa sœur Louise, née en février1866 et de son jeune frère Paul, né en août1868. La famille Claudel s'installe ensuite pour trois années àNogent-sur-Seine, de 1876à1879. Là, elle rencontre le sculpteur Alfred Boucher qui lui fait prendre conscience de ses dons exceptionnels.

Camille est passionnée par la sculpture et commence très jeune à travailler la glaise. Appuyée constamment par son père qui prend conseil auprès d'Alfred Boucher, Camille doit cependant affronter la très forte opposition de sa mère, laquelle aura toujours une violente aversion pour cet art qui passionne sa fille aînée.

En 1882, Camille persuade sa famille d'emménager àParis, à l'exception de son père retenu par ses obligations professionnelles. Cela, afin de perfectionner son art auprès des maîtres. Elle suit, tout d'abord, des cours à l'Académie Colarossi. Par la suite, elle loue un atelier avec des étudiantes anglaises dont Jessie Lipscomb avec qui elle se liera d'une profonde amitié.

Camille a d'abord étudié avec Alfred Boucher. Mais lorsqu'il part pour Rome et s'installe à la Villa Médicis afin d'honorer des commandes, il demande àAuguste Rodin de le remplacer pour son cours de sculpture. Ainsi Camille et Rodin font connaissance, en 1882.

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Très vite, la connivence puis la complicité artistique s'installent ; devant le génie de Camille, l'originalité de son talent et sa farouche volonté, Rodin ne résiste pas longtemps ; tel qu'il le dit lui-même : « Mademoiselle Claudel est devenue mon praticien le plus extraordinaire, je la consulte en toute chose ».

Camille Claudel glisse de l'expressivité passionnée et exclusive du corps nu, propre à ce dernier, à une science des attitudes plus originale et maîtrisée qui relève de son génie propre. Des drapés très Art Nouveau enveloppent de plus en plus les corps. Des œuvres nombreuses et remarquables naissent sous ses doigts. C'est l'invention d'une statuaire de l'intimité qu'elle seule a pu atteindre. La voie amorcée par Camille Claudel vise à saisir sur le vif le vécu d'un geste simple, dans l'intensité de l'instant. Elle s'attarde au moment qui s'échappe et tente d'en faire sentir toute la densité tragique.

Comprenant que le monde de l'art continue à ne voir en elle que l'élève de Rodin, elle décide de quitter celui-ci en 1892. Les dix années qui suivront seront les plus productives de sa carrière, mais elle ne recevra aucune commande de l'État (commandes demandées à grands cris par son admirateur enthousiaste Octave Mirbeau, qui proclama à trois reprises son génie dans la grande presse). En effet, Camille défie la morale sexiste du monde de l'art de l'époque en sculptant le nu avec la même liberté que les hommes. À la fin de sa carrière, elle reçoit enfin une commande lorsqu'elle sculpte le nu d'une femme seule et mourante, Niobide blessée.

Vivant misérablement, Camille Claudel s'enferme bientôt dans la solitude et sombre peu à peu dans la paranoïa. A l'instigation de son frère Paul, qui décide d'agir après la mort de leur père, sa famille la fait interner à l’asile de Ville-Évrard et demande à ce que soient restreintes ses visites et sa correspondance. Elle a 30 ans.

1895 paul claudel a seize ans

1895 - Paul Claudel à seize ans

Elle est diagnostiquée pour une démence paranoïde avec « délire systématisé de persécution basé principalement sur des interprétations et des fabulations » selon les docteurs Truelle et Broquère, dont l'origine pathologique est discutée : malnutrition, alcoolisme, syndrome de Korsakoff.

En 1914, la Première Guerre mondialeéclate et les hôpitaux sont réquisitionnés : elle est transférée le 9 septembre à l'asile d'aliénés de Montdevergues, àMontfavet, dans le Vaucluse, où elle restera jusqu'à la fin de ses jours. Elle y est affreusement malheureuse, ne sculpte plus, et ne recevra jamais une seule visite de sa mère, qui meurt en 1929, ni de sa sœur : seul son frère Paul viendra la voir, à douze reprises. Elle écrit de nombreuses lettres à son frère et à sa mère, dans lesquelles elle se plaint des conditions de son internement, et reçoit en retour de la nourriture et des affaires diverses. Jessie Lipscomb viendra la voir deux fois avec son mari William Elbourne en mai 1924 et en décembre 1929.

Elle meurt le 19 octobre 1943 d'un ictusapoplectique, vraisemblablement par suite de la malnutrition sévissant à l'hôpital, à l'âge de 78 ans. Selon Max Lafont, entre 1940 et 1944, 40 000 malades mentaux meurent de faim dans les hôpitaux psychiatriques en France. Deux mois avant la mort de Camille, le directeur de l'hôpital psychiatrique avait affirméà Paul Claudel : « Mes fous meurent littéralement de faim. » En août 1942 il lui écrivait que l'état général de Camille « a marqué un fléchissement net depuis les restrictions qui touchent durement les psychopathes. Votre sœur... en juillet, a dûêtre alitée pour œdème malléolaire en rapport avec une carence et le déséquilibre alimentaire ». Elle est inhumée quelques jours après sa mort au cimetière de Montfavet, accompagnée du personnel de l'hôpital, puis ses restes seront transférés dans une fosse commune, son corps n'ayant pas été réclamé par ses proches qui s'étaient progressivement détachés d'elle...

Dès les mois qui suivent son internement psychiatrique, celui-ci est condamné par les admirateurs de Camille. Ainsi, le journal L'Avenir de l'Aisne publie le 19 septembre 1913 une tribune s'indignant de ce qu'« en plein travail, en pleine possession de son beau talent et de toutes ses facultés intellectuelles, des hommes [soient] venus chez elle, l'ont jetée brutalement dans une voiture malgré ses protestations indignées, et, depuis ce jour, cette grande artiste est enfermée dans une maison de fous ». Bouleversé, Rodin tentera de faire en sorte d'améliorer le sort de Camille, sans grand succès. En 1914, il consacre une salle à l'œuvre de Camille dans l'Hôtel Biron aujourd'hui Musée Rodin.

D'après Wikipédia

 


CAMILLE CLAUDEL - QUELQUES OEUVRES

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1885 louise claudel

1885 - Louise Claudel

1890 la jeune fille a la gerbe

1890 - La jeune fille à la gerbe

1895 paul claudel a seize ans

1895 - Paul Claudel à seize ans

1896 la petite chatelaine

1896 - La petite châtelaine

1897 buste de rodin

1897 - Buste de Rodin

1897 la vague

1897 - La vague

1897 les causeuses

1897 - Les causeuses

1899 l'âge mur

1899 - L'âge mûr

1905 la valse

1905 - La valse

1905 sakountala

1905 - Sakountala

 

ORPHISME

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En 1912, Apollinaire distingue, lors de l’exposition de la Section d'Or, le cubisme scientifique du cubisme orphique. Le nom fait clairement référence à son poème Orphée de 1908, qui traite de poésie pure, sorte de « langage lumineux ».

La tendance est révélée au public au Salon des Indépendants de 1913, qui réunit des peintres tels que František Kupka, Francis Picabia, Fernand Léger et Vassily Kandinsky. Elle est « l’évolution lente et logique de l’impressionnisme, du pointillisme, de l’école du fauvisme et du cubisme », déclare le poète. En réalité, elle est surtout pratiquée par ses fondateurs : Robert Delaunay et Sonia Delaunay. Elle prend sa source dans le cubisme analytique, reprenant la platitude de l’espace et l’abstraction. Durant sa période destructrice (1910-1912), Delaunay brise les objets par la répétition de la lumière.

Poussant ce procédéà son comble et constatant sa faculté vibratoire, « la destruction de l’objet lui semble devoir être acceptée comme définitive ». Dès lors, il se détache du côté statique et monochrome du cubisme en puisant son inspiration non plus dans les objets extérieurs, mais dans la lumière elle-même, procréatrice de dynamisme et de forme.

1914 hommage a bleriot

Hommage à Blériot - Robert Delaunay - 1914

La série des Fenêtres (1912) annonce la naissance de l’orphisme. « J’eus l’idée à cette époque d’une peinture qui ne tiendra techniquement que de la couleur, des contrastes, mais se développant durant le temps et se percevant simultanément, d’un seul coup » (Delaunay).

Il élabore une méthode personnelle et peint les Disques et les Formes circulaires (1912-1913), en faisant l’expérience de regarder fixement la lune et le soleil. Le tableau traduit les impressions imprimées par la lumière sur sa rétine.

En substituant la couleur à la ligne pour la production des formes, il s'oppose à la peinture traditionnelle, qui choisissait la ligne, car elle correspondait à la réalité empirique et donc permettait la production d'un tableau rationnel. En travaillant sur la couleur (les combinaisons possibles et leur effets), Robert et Sonia Delaunay ouvrent la voie à la théorie de l'art selon laquelle chaque élément plastique produit un effet de sens spécifique.

D'après Wikipédia

 

NORVAL MORRISSEAU

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Jean-Baptiste Henry Norman Morrisseau, dit Norval Morrisseau, aussi appelé Copper Thunderbird, né le 14mars1932, àBeardmore, Ontario (Canada), et mort le 4décembre2007, àToronto, Ontario,à l'âge de 75 ans, est un artisteamérindien canadien.

Norval Morrisseau naît, dans une famille de chasseurs et de trappeurs, dans la réserve ojibwé de Sand Point (maintenant Bingwi Neyaashi Anishinaabek First Nation). Son père est un métis et sa mère une ojibwé.

Conformément à la tradition des Ojibwaés (anishinaabes), comme il est le fils aîné, il est élevé par ses grands-parents maternels. Son grand-père, Moïse Potan Nanakonagos, chaman, lui enseigne les traditions et les légendes de son peuple. Sa grand-mère, Grace Thérèse Potan Nanakonagos, est une fervente catholique et elle lui enseigne les principes de la chrétienté. Le contraste entre ces deux traditions religieuses est un facteur important dans son développement intellectuel et artistique.

À l'âge de six ans, il est envoyé dans un pensionnat catholique, où les élèves sont éduqués dans la tradition européenne, la culture autochtone réprimée et l'utilisation de la langue maternelle interdite. Au bout de deux ans, il rentre chez lui et commence à fréquenter une école communautaire locale, l'Indian Residential School de Fort William, où il passe également deux ans.

1970 fish mother

1970 - Fish mother

À l'âge de 19 ans, il tombe gravement malade de la tuberculose. Il séjourne au sanatorium de Fort William. Il est emmené chez un médecin, mais sa santé continue de se dégrader. Il a alors une vision du Manitou, qui l'assure de sa protection. Craignant néanmoins pour sa vie, sa mère appelle une femme médecin, qui effectue une cérémonie de changement de nom : elle lui donne le nouveau nom d'Oiseau-Tonnerre de Cuivre (Copper Thunderbird). Selon la tradition anishinaabe, donner un nom puissant à une personne mourante peut lui apporter une nouvelle énergie et sauver sa vie. Morrisseau se rétablit après la cérémonie et, dès lors, il signe toujours ses œuvres de son nouveau nom.

Morrisseau commence sa carrière artistique en 1959, alors qu'il travaille comme employé dans une compagnie minière. L'anthropologue Selwyn Dewdney rencontre l'artisteà l'initiative de l'officer de police Robert Sheppard, un des premiers à soutenir Morrisseau. Dewdney est très intéressé par la connaissance profonde qu'a Morrisseau de la culture et des mythes autochtones. Il fait alors connaître son art à un large public. C'est Jack Pollock (1930-1992), marchand d'art de Toronto, qui organise les premières expositions de Morrisseau, dans les années 1960. Morrisseau est le premier amérindien exposé dans une galerie d'art contemporain. Une des premières commandes de Morrisseau est une grande fresque murale dans le Pavillon des Indiens du Canadaà l'exposition universelle de Montréal, une œuvre révolutionnaire exprimant le mécontentement des Premières nations du Canada en ce qui concerne leur situation sociale et politique.

En 1972, Morrisseau est pris dans un feu d'hôtel, à Vancouver, et subit des brûlures graves sur les trois-quarts du corps. À cette occasion, il a une vision de Jésus l'encourageant àêtre un modèle à travers son art. Il se convertit à la foi apostolique et commence à introduire des thèmes chrétiens dans son art. Un an plus tard, il est arrêté en état d'ébriété et est incarcéré. On lui attribue une cellule supplémentaire, qui sert de studio, et il est autoriséà fréquenter une église voisine. En 1986, Morrisseau devient chaman.

Durant les derniers mois de sa vie, l'artiste se déplace en fauteuil roulant et vit dans une résidence de Nanaimo, en Colombie-Britannique. Il n'est plus capable de peindre, à cause de sa mauvaise santé. Il meurt d'un arrêt cardiaque, une complication découlant de la maladie de Parkinson, le 4 décembre2007, à l'Hôpital général de Toronto. Il est enterré dans le nord de l'Ontario, à côté de la tombe de son ex-femme, Harriet, en terre anishinaabe.

1995 giant mouse

1995 - Giant moose

"Je transmets, par mes pinceaux, les harmonies du plan astral au plan physique. Ces couleurs d'un autre monde se reflètent dans l'alphabet de la nature, une grammaire dont les symboles sont les plantes, les animaux, les oiseaux, les poissons, la terre et le ciel. Je suis simplement un canal qu'utilise l'esprit et c'est rendu nécessaire par une société affamée de spiritualité »

Connu comme le Picasso du Nord, Norval Morrisseau crée des œuvres dépeignant les légendes de son peuple, les tensions culturelles et politiques entre les traditions européennes et canadiennes autochtones, ses luttes existentielles, sa profonde spiritualité et son mysticisme. Sa peinture se caractérise par d'épais contours noirs et des couleurs vives. Des lignes de puissance émanent des personnages et s'enroulent autour de ceux-ci. Ses œuvres sont pour l'essentiel exécutées avec de la peinture acrylique sur papier ou toile.

Il est à l'origine du mouvement artistique de l'école des Woodlands, aussi appelé« peinture de légendes » ou encore « style radiographique », et basé dans l'île Manitoulin, sur le lac Huron, où des images semblables aux pétroglyphes de la région des Grands Lacs sont retranscrits sous forme de peintures et de gravures. Norval Morrisseau est un membre éminent du « Groupe indien des sept », l'Association professionnelle des artistes amérindiens, avec Alex Janvier, Daphne Odjig, Jackson Beardy, Carl Ray, Eddy Cobiness et Joseph Sanchez.

Certaines de ses peintures, comme Jésus-Christ Indien, imitent ce style et représentent des personnages de la Bible avec des caractéristiques amérindiennes. En 1976, il rejoint la religion new age Eckankar et commence à représenter sur la toile ses croyances mystiques.

D'après Wikipédia

 

NORVAL MORRISSEAU - QUELQUES OEUVRES

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1967 spirit fish

1967 - Spirit fish

1970 fish mother

1970 - Mother fish

1988 spirit helper

1988 - Spirit  helper

1992 as the artist sees himself

1992 - As the artist sees himself

1995 dreaming of the astralplane

1995 - Dreaming of the astral plane

1995 giant mouse

1995 - Giant moose

1995 the hunter

1995 - The hunter

2005 family

2005 - Family

2005 gaby

2005 - Gabe

2005 self portrait

2005 - Self portrait

 

ADRIEN DAUZATS

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Adrien Dauzats, néàBordeaux le 16juillet1804 et mort àParis le 18février1868, est un artiste-peintreorientaliste, illustrateur et lithographe français.

Il commence par une formation technique en tant qu'élève de l'École des Arts et Métiers (Angers 1819), il devient ensuite élève de Michel-Julien Gué. Adrien Dauzats accompagne dès 1828 le baron Taylor au Caire et dans la vallée du Nil, dans le Sinaï, en Palestine et en Syrie, puis àJaffa, Jérusalem, Jéricho, Saint-Jean-d'Acre, Palmyre et Baalbek. Ce voyage comprenait une mission officielle en Égypte, qui dura de mars à septembre 1830, pour négocier l’acquisition de deux obélisques de Thèbes. Dauzats rapporte de ce périple une abondante moisson de dessins, qu'il exploite dans Quinze jours au Sinaï (1838), un récit de voyage écrit par Alexandre Dumas père, un des meilleurs amis du peintre puis dans La Syrie, l'Égypte, la Palestine et la Judée, du baron Taylor (1839).

Cette année-là, il accompagne le duc d'Orléans dans l'expédition du Djurjura en Algérie. Il retrouvera le baron Taylor pour illustrer le monumental Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France dont il réalise une grande partie des lithographies.

1839 passage des portes de fer algérie

1839 - Passage des Portes de Fer, Algérie

Il illustre aussi, conjointement avec Pharamond Blanchard, un récit de l'expédition militaire française au Mexique en 1838 intituléSan Juan de Ulúa, ou Relation de l'expédition française au Mexique (Paris, Gide, 1839).

Dauzats est reconnu comme un grand peintre romantique orientaliste. Ses contemporains Victor Hugo, Théophile Gautier, Prosper Mérimée, Eugène Delacroix lui ont témoigné leur admiration. Alexandre Dumas, avec qui il entretient une longue correspondance de 1834 à 1851, le cite à plusieurs reprises dans ses romans (Le comte de Monte-Cristo, Le capitaine Pamphile...).

Vignette en haut à gauche : autoportrait de l'artiste.

D'après Wikipédia

 

 

ADRIEN DAUZATS - QUELQUES OEUVRES

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1111 damanhur

Sans date - Damanhur, Egypte

1111 intérieur de la mosquee de cordoue

Sans date - Intérieur de la mosquée de Cordoue, Espagne

1111 le caire

Sans date - Le Caire, Egypte

1111 le ciare près de ibn tulun mosque

Sans date - Ibn Toulun Mosquée Le Caire, Egypte

1831 Al azhar mosque cairo

1831 - Mosquée El Azhar, Le Caire, Egypte

1834 abbaue de jumieges

1834 - Abbaye de Jumièges, Normandie

1836 puerta del arenal a sevilla

1836 - Puerta del Arenal, Séville, Espagne

1837 cadix

1837 - Cadix, Espagne

1839 passage des portes de fer algérie

1839 - Les Portes de Fer, Algérie

1844 cloître du mont sinai

1844 - Cloître du Mont Sinaï, Egypte

 

SUBODH GUPTA

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Subodh Gupta est un artiste plasticien indien né en 1964à Khagaul au Bihar. Star de l'Art contemporain en Inde, il vit et travaille à Delhi.

L'artiste indien Subodh Gupta naît en 1964 dans l’état du Bihar, au Nord de l’Inde. Issu d’une famille modeste, Subodh Gupta grandit à Khagaul, un petit village où la confrontation au monde de l'art se résume aux images sacrées et aux passages occasionnels de quelques troupes de théâtre.

Il devient artiste un peu par hasard sous la pression de l’un de ses instituteurs. De 1983 à 1988, il poursuit ses études de peinture au Collège des Arts de Patna (Bachelor of Fine Arts), dans sa région natale.

Il commence à explorer dès les années 90 d’autres formes artistiques moins traditionnelles, comme la sculpture, la vidéo et la performance. En 1999, il expose sa première installation, 29 Mornings, à la Triennale de Fukuoka. Remarquée, cette participation marque son entrée sur la scène artistique contemporaine internationale.

Il travaille les icônes de la culture indienne : la vache, le scooter du livreur de lait, la bouse de vache, le fer galvanisé des ustensiles de cuisine... L'œuvre de Subodh Gupta tente de comprendre comment tous ces objets emblématiques d'une culture construisent à la fois les identités individuelles ou collectives et le corps politique de la nation elle-même. Le vocabulaire de Subodh Gupta, au début de son œuvre, était proche de celui de la commémoration - propre à ces drôles de monuments de béton qui essaiment la campagne indienne. Il crée ainsi des anti-monuments à la fois par un travail de décontextualisation et de dématérialisation : objets, marchandises exportées ou subsistances de la colonisation, moments extraits du labeur ordinaire du peuple indien.

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ART NEOLITHIQUE

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L'art néolithique (-9000 / -3300) est extrêmement diversifié dans ses expressions. Les préoccupations esthétiques au Néolithique s'expriment à travers la décoration des objets utilitaires (céramique, haches polies) mais aussi par la réalisation de sculptures, de parures et d'œuvres rupestres.

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Il existe de grandes différences régionales. En Europe, l'art figuratif est souvent beaucoup plus schématique et moins réaliste que l'art animalier du Paléolithique. L'art néolithique du Sahara allie des représentations animales très réalistes et des figures anthropomorphes souvent schématiques.

La céramique présente d’innombrables variantes (en fonction de la morphologie et de la décoration imprimée, gravée ou peinte). On peut citer à titre d’exemple :

  • la céramique imprimée du Cardial, propre des phases les plus anciennes du Néolithique méditerranéen et caractérisée par la décoration par impressions faites à l’aide de coquilles de mollusque ;
  • la céramique linéaire, que l’on trouve au cœur du continent et dont la décoration est gravée avec des motifs géométriques sous forme de rubans aux courbures sinueuses.

Dans le sud-est de l'Europe, du fait de l’influence orientale, la céramique peinte prédomine.

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La sculpture connaît un développement précoce et original : pratiquement dans toutes les cultures néolithiques d'Europe orientale apparaissent, dès les phases anciennes, des figurines féminines de terre cuite mais aussi de pierre, supposées représenter une hypothétique « Déesse Mère » symbolisant la fertilité. Quelques exemplaires remarquables ont été mis au jour à Khirokitia dans le Néolithique précéramique de Chypre, à Sesklo et Dímini, en Grèce, et surtout, dans les cultures de Vinča, Serbie et de Cucuteni ou Hamangia en Roumanie. À Lepenski Vir en Serbie, des sculptures de pierre grossièrement taillées représentent des personnages d'aspect si particulier qu'ils ont été interprétés comme des êtres hybrides mi-hommes, mi-poissons.

Il existe également des parures, notamment des bracelets de schiste, des perles de collier en matériaux divers (pierre, os, coquille…), des pendentifs en os ou en canines animales, des figurines et des objets usuels décorés, presque toujours avec des motifs abstraits. À la fin du Néolithique apparaissent les premiers objets ornementaux en cuivre natif martelé.

L'art du Levant espagnol était rattaché au Mésolithique jusqu’à une époque récente. Il est désormais attribué au Néolithique. Certaines représentations rupestres mettent en scène des animaux domestiques (à Cogull notamment) et certains objets figurés (faucilles) permettent de supposer que les peintures ont entre 8000 et 5000 ans.

Il s’agit de peintures murales qui apparaissent dans les falaises rocheuses et les abris-sous-roche peu profonds en montagne et dans les zones escarpées des provinces méditerranéennes espagnoles, depuis Lérida jusqu'en Andalousie ; les sites de Cogull, Alpera et Barranco de la Valltorta peuvent être mentionnés, parmi tant d'autres.

Aucun art mobilier ne semble associéà ces peintures rupestres, réalisées avec des pigments naturels broyés et dilués dans des matières grasses animales. La thématique principale est liée à l'être humain et ses activités quotidiennes (scènes montrant le bétail, chasse, danses rituelles) ou même des scènes de luttes violentes. Le style est très spontané et vivace : les personnages forment d'authentiques scènes dynamiques. Les personnages sont représentés par des silhouettes stylisées et monochromes (rouge ou noir), plates et sans modelé.

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On trouve au Sahara :

  • Des peintures rupestres des gravures, ainsi que des objets (outils de chasse, meules, outils de travail : silex taillés ou polis, grattoirs, racloirs, couteaux, perçoirs) témoignent d'une activité humaine au Néolithique, telle que la céramique, la taille du silex, la chasse, l'agriculture (troupeaux). Une hypothèse récente de Giorgio Samorini est que les peintres aient usé de champignons hallucinogènes pour exécuter leurs peintures sur lesquelles sont représentés ces champignons, reconnaissables. Pour Henri Lhote, il est certain que ces grottes étaient aussi des sanctuaires.
  • Les bétyles : On trouve surtout des bétyles àTan Khadija (Tassili Azguer) : ce sont des pierres dressées, de petite taille. Certains furent découverts par Henri Lhote (1969). Ces bétyles (edbaden) étaient probablement recouverts de tissus par les touaregs qui les maquillaient comme des idoles, parfois à tête de chouette ; ils marquaient l'emplacement d'une sépulture et incarneraient des hommes et des femmes pétrifiés par les divinités. L'un, signalé en 1987 pour la première fois, fait 65 cm de hauteur : il est gravé, et se trouve à Tarahamt, Tassili de Immidir, entre Tamanrasset et In-Salah, dans le Parc National du Hoggar : il représente une silhouette d'homme debout, les deux bras en l'air, légèrement pliés.
  • On a aussi retrouvé des statuettes (Tisnar, Anou-Oua-Lelioua), des statuettes en ronde bosse et en roche dure de l'erg d'Admer, généralement zoomorphes : béliers, lièvres, antilopes, gazelle ou parfois anthropomorphes.

Plus de 1500 peintures et gravures rupestres datées depuis 6000 ans avant notre ère jusqu'aux aux premiers siècles illustrent la faune du Sahara et la vie de hommes. Ces fresques sont souvent associées à des inscriptions en tifinagh dites « inscriptions lybico-berbères ».

D'après Wikipédia

 

SUBODH GUPTA - QUELQUES OEUVRES

LEONARD DE VINCI

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Léonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da Vinci, dit Leonardo da Vinci), néàVinci le 15 avril1452 et mort àAmboise le 2 mai1519, est un peintre italien, qui était également scientifiqueinventeur, sculpteur, architecte, urbanistemusicien, poète, philosophe et écrivain. Il est souvent décrit comme l’archétype et le symbole de l’homme de la Renaissance, génie universel, philosophehumaniste. Nombre d'auteurs et d'historiens le considèrent comme l'un des plus grands peintres de tous les temps et certains comme la personne la plus talentueuse dans le plus grand nombre de domaines différents ayant jamais vécu.

Léonard de Vinci est né d’une relation amoureuse illégitime entre Messer Piero Fruosino di Antonio da Vinci, notaire, chancelier et ambassadeur de la République florentine et descendant d’une riche famille de notables italiens, et une fille de paysans, Caterina, àAnchiano, situéà deux kilomètres du village de Vinci, sur le territoire de Florence, Toscane. Léonard est baptisé et grandit chez son père à Vinci, où il est traité comme un enfant légitime.

À cette époque, les conventions d’appellation modernes ne se sont pas encore développées en Europe. Seules, les grandes familles font usage du nom de leur appartenance patronymique. L’homme du peuple est désigné par son prénom, auquel on adjoint toute précision utile : le nom du père, le lieu d’origine, un surnom, le nom du maître pour un artisan, etc. Ainsi, l'enfant est appelé Leonardo di ser Piero Da Vinci, ce qui signifie Leonardo, fils de maître Piero de Vinci ; néanmoins le Da porte une majuscule afin de distinguer qu'il s'agit d'un patronyme, utilisé par le père, qui est un notable. Léonard lui-même signe simplement ses travaux Leonardo ou Io, Leonardo (Moi, Léonard). La plupart des autorités rapportent donc ses travaux àLeonardo sans le da Vinci. Vraisemblablement, il n’emploie pas le nom de son père parce qu’il est un enfant illégitime.

En 1457, sa mère se marie avec Antonio di Piero Buti del Vacca da Vinci, un paysan de la ville, avec lequel elle aura cinq enfants.

1480 le baptême du Christ

1480 - Baptême du Christ

Son pèrese marie quatre fois et lui donne dix frères et deux sœurs légitimes. Leonardo est également élevé par son oncle Francesco qui joue un rôle important dans sa formation, et par son grand-père Antonio Da Vinci qui lui apprend le don d'observation de la nature.

Il reçoit une éducation assez libre comme les autres villageois de son âge, apprend les rudiments de lecture, d'écriture et d'arithmétique dans une scuola d’abaco destinée aux fils de commerçants et artisans. Non « lettré », il n'y étudie pas le grec et le latin (il apprendra ces deux langues, que doivent maîtriser les savants et les lettrés, en autodidacte à l'âge de 40 ans), et son orthographe est chaotique ; il ne peut prétendre à des études universitaires.

Sa grand-mère paternelle, Lucia di ser Piero di Zoso, céramiste et proche de Léonard, est peut-être la personne qui l'initia aux arts.

Le jeune Léonard est proche de la nature qu’il observe avec une vive curiosité et s’intéresse à tout. Il dessine déjà des caricatures et pratique l'écriture spéculaire (à l'envers, qu'on peut lire dans un miroir). Un jour, le père de Léonard, prend plusieurs de ses dessins et les soumet à son ami peintre Andrea del Verrocchio, le priant de lui dire si Léonard peut se consacrer à l’art du dessin. Andrea s’étonne des débuts extraordinaires de Léonard et exhorte ser Piero à lui permettre de choisir ce métier. C’est ainsi que Léonard est placé comme élève apprenti à partir de 1469 dans un des plus prestigieux ateliers d’art de la Renaissance de Florence, sous le patronage d’Andrea del Verrocchio. Il doit à ce dernier sa formation multidisciplinaire d’excellence et côtoie alors dans d’autres artistes comme Sandro Botticelli, Le Pérugin et Domenico Ghirlandaio. Après un an passé au nettoyage des pinceaux et autres petits travaux d’apprenti, Léonard est initié aux nombreuses techniques pratiquées dans un atelier traditionnel : l’encadrement, les dorures et le travail du bronze. Il a eu l’occasion d’apprendre aussi des bases de chimie, de métallurgie, le travail du cuir et du plâtre, la mécanique et la menuiserie, ainsi que bien sûr le dessin, la peinture et la sculpture sur marbre et sur bronze, à la préparation des couleurs, la gravure et la peinture des fresques. Par la suite, Verrocchio confie à son élève – qu’il trouve exceptionnel – le soin privilégié de terminer ses tableaux. Léonard acquiert aussi la connaissance du calcul algorithmique.

Il n’y a pas d’œuvre de Léonard connue pendant cette période mais, selon Vasari, il aurait collaboréà une peinture nommée Le Baptême du Christ.

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Etude - 1490

En 1472, à l’âge de 20 ans, il est enregistré dans le Livre rouge de la Guilde de Saint Luc, célèbre guilde des artistes peintres et des docteurs en médecine de Florence. Il est toujours mentionné en 1476 comme assistant de Verrocchio, car, même après que son père lui eut mis en place son propre atelier, son attachement à Verrocchio est tel qu’il continue à collaborer avec lui. Léonard s'affirme presque tout de suite comme un ingénieur : en 1478, il offre de soulever, sans en causer la ruine, l'église octogone de Saint-Jean de Florence, le baptistère actuel, pour y ajouter un soubassement.

Les archives judiciaires de 1476 montrent que, avec trois autres hommes, il est accusé de sodomie sur Jacopo Saltarelli, pratique à l’époque illégale à Florence. Tous ont été acquittés des charges retenues, probablement grâce à l'intervention de Laurent de Médicis, mais Léonard a dû passer deux mois en prison pendant l'enquête judiciaire.

Deux années plus tard, à 26 ans, il quitte son maître après l'avoir brillamment dépassé dans toutes les disciplines. Léonard de Vinci devient alors maître-peintre indépendant.

En 1481, le monastère de San Donato lui commande L’Adoration des mages, mais Léonard ne termine jamais ce tableau, probablement déçu ou vexé de ne pas être choisi par le pape Sixte IV pour la décoration de la chapelle Sixtine du VaticanàRome, où il se trouve en concurrence avec plusieurs peintres. 

Laurent de Médicis, impressionné par son travail, l'envoie àMilan pour qu'il travaille pour le mécène et duc de Milan, Ludovic Sforza. Le but de cette manœuvre est de rester en bonnes relations avec ce rival important. Et c'est en tant qu'ingénieur que Léonard va alors vivre et travailler. L’artiste est « ordonnateur de fêtes et spectacles aux décors somptueux » du palais et invente des machines de théâtre qui émerveillent le public. Il peint plusieurs portraits de la cour milanaise.

1516 st jean baptiste

1516 - Saint Jean-Baptiste

En 1490, il participe à un congrès d'architectes et d'ingénieurs, réunis pour l'achèvement du Dôme de Milan. C’est à cette époque que Léonard réfléchit à des projets techniques et militaires. Il améliore les horloges, le métier à tisser, les grues et de nombreux autres outils. Il étudie aussi l’urbanisme et propose des plans de cités idéales. Il s'intéresse à l'aménagement hydraulique et un document de 1498 le cite comme ingénieur et chargé de travaux sur les fleuves et les canaux. Il crée une académie portant son nom où il enseigne pendant quelques années son savoir, tout en notant ses recherches dans de petits traités.

La fresque La Cène (1494-1498) est peinte pour le couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie. Un peu plus tard, en 1498, il réalise le plafond du château des Sforza.

En 1499, les troupes de Louis XII de France prennent le duché de Milan et destituent Ludovic Sforza. Léonard entre au service du comte de Ligny, Louis de Luxembourg ; celui-ci lui demande de préparer un rapport sur l'état de la défense militaire de la Toscane. Le retour inopiné de Ludovic Sforza modifie ses projets et, avec son assistant Salai, Léonard fuit Milan en février 1499 pour Mantoue puis Venise.

En mars 1499, Léonard de Vinci est employé comme architecte et ingénieur militaire par les Vénitiens, qui cherchent à protéger leur cité. Il élabore des méthodes pour défendre la ville d'une attaque navale des Turcs avec, notamment, l'invention d'un scaphandre à casque rudimentaire. Les Turcs n'attaquant pas, l'invention ne sera jamais utilisée et, fin avril, il est de retour àFlorence.

Il fait un bref séjour àRomeà la villa d'HadrienàTivoli. Il travaille La Madone aux fuseaux pour Florimond Robertet, le secrétaire d’État de Louis XII de FranceEn 1502, il est appelé par le prince César Borgia, duc de Valentinois et fils du pape Alexandre VI, avec le titre de « capitaine et ingénieur général ». Grâce au laissez-passer rédigé par César Borgia, il séjourne dans les Marches et la Romagne pour inspecter les territoires nouvellement conquis, les forteresses, les canaux, pour lever des plans ou dessiner les cartes des villes, remplissant ses carnets de ses multiples observations, cartes, croquis de travail et copies d'ouvrages consultés dans les bibliothèques des villes qu'il traverse.

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1500 - Etude pour un portrait d'Isabelle d'Este

Le 18 octobre1503, il retourne à Florence où il remplit les fonctions d'ingénieur de guerre (il dessine notamment des arquebuses, une bombarde chargée par la culasse, des engins de siège comme la catapulte, le mortier ou la baliste). Il y est aussi architecte et ingénieur hydraulicien. Il se réinscrit à la Guilde de saint Luc et passe deux années à préparer et réaliser La bataille d'Anghiari (1503-1505), une fresque murale imposante de sept mètres sur dix-sept, avec Michel-Ange faisant La bataille de Cascina sur la paroi opposée. Les deux œuvres seront perdues, la peinture de Michel-Ange est connue à partir d'une copie d'Aristotole da Sangallo en 1542 et la peinture de Léonard est connue uniquement à partir de croquis préparatoires et de plusieurs copies de la section centrale, dont la plus connue est probablement celle de Pierre Paul Rubens. Un feu utilisé pour sécher plus rapidement la peinture ou la qualité du matériel semblent être à l'origine de l’altération de l'œuvre, laquelle a par la suite probablement été recouverte par une fresque de Giorgio Vasari.

Léonard est consultéà plusieurs reprises comme expert, notamment pour étudier la stabilité du campanile de San Miniato al Monte et lors du choix de l’emplacement du David de Michel-Ange. C'est à cette période qu'il présente à la cité de Florence son projet de déviation de l'Arno destinéà créer une voie navigable capable de relier Florence à la mer avec la maîtrise des terribles inondations. En 1504, il revient travailler à Milan, qui est désormais sous le contrôle de Maximilien Sforza, grâce au soutien des mercenaires suisses.

Son père meurt le 9 juillet et Léonard est écarté de l’héritage en raison de son illégitimité ; cependant, son oncle fera plus tard de lui son légataire universel. La même année, Léonard réalise des études anatomiques et tente de classer ses innombrables notes. Il commence à travailler La Joconde (1503-1506 puis 1510-1515) qui est habituellement considérée comme un portrait de Mona Lisa del Giocondo, née Lisa Maria Gherardini. Pourtant, de nombreuses interprétations au sujet de ce tableau sont encore discutées.

En 1505, il étudie le vol des oiseaux et rédige le Codex de Turin connu également sous le nom de Codex sur le vol des oiseaux. Une année plus tard, le gouvernement de Florence lui permet de rejoindre le gouverneur français de MilanCharles d’Amboise qui le retient auprès de lui. Léonard est tiraillé entre Français et Toscans.

En septembre 1513, Léonard de Vinci part pour Rome travailler pour Julien de Médicis, frère du pape Léon X. Au Vatican, Raphaël et Michel-Ange sont tous deux très actifs. Léonard ne se voit confier que de modestes missions. Sa peinture ne semble plus de mise et il se réfugie dans une autre spécialité, peut-être sa préférée, l'hydraulique, avec un projet d’assèchement des marais pontins, appartenant au duc Julien de Médicis. Léonard exécute, en 1514, la série des Déluges.

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La Vierge au Rocher - Deux versions

« Les Médicis m'ont créé, les Médicis m'ont détruit », écrit Léonard, sans doute pour souligner les déceptions de son séjour romain. Sans doute pensait-il que jamais on ne lui laisserait donner sa mesure sur un chantier important. Sans doute connaissait-on aussi son instabilité, son découragement rapide, sa difficultéà terminer ce qu'il avait entrepris...

En septembre 1515, le nouveau roi de France François Ier reconquiert le Milanais lors de la bataille de Marignan. Le 19 décembre, il est présent àBologne pour la réunion entre François Ier et le pape Léon X. Le roi charge Léonard de concevoir un lion mécanique pouvant marcher et dont la poitrine s'ouvre pour révéler des lys. On ne sait pas pour quelle occasion ce lion a été conçu, mais il peut avoir été liéà l'arrivée du roi àLyon ou aux pourparlers de paix entre le roi et le pape.

Léonard part travailler en France en 1516 avec son assistant artiste-peintre Francesco Melzi et Salai, où son nouveau mécène et protecteur, l’installe au manoir du Cloux — actuel château du Clos Lucé— où il a passé son enfance. Léonard se trouve ainsi à proximité du château d'Amboise, la demeure du roi. Le souverain le nomme « premier peintre, premier ingénieur et premier architecte du roi ». Léonard organise pour la Cour des réceptions et fêtes somptueuses. Il inspire autour de lui la pensée et la mode. François Ier est fasciné par lui et le considère comme un père.

Léonard est emporté par la maladie le 2 mai1519 au château du Clos Lucé, à l’âge de 67 ans. Selon ses dernières volontés, soixante mendiants suivent son cortège vers la collégiale Saint-Florentin du château d'Amboise où il est enterré. Sa tombe fut refaite de 1934à1936 par le sculpteur Francis La Monaca.

Léonard de Vinci, toute sa vie célibataire et n’ayant jamais eu ni femme ni enfants, lègue l’ensemble de son œuvre considérable, pour la faire publier, à son disciple préféré et élève depuis ses dix ans, Francesco Melzi. C'est le début de la dispersion et de la perte des deux tiers des cinquante mille documents originaux multidisciplinaires, rédigés en vieux toscan et cryptés... Chaque carnet, manuscrit, page, croquis, dessin, texte et note est considéré comme une œuvre d’art à part entière. Il ne resterait que treize mille documents environ.

Au-delà de l'amitié, Léonard garde sa vie privée secrète. De son vivant, ses capacités extraordinaires d'invention, son « exceptionnelle beauté physique », sa « grâce infinie », sa « grande force et générosité », la « formidable ampleur de son esprit », telles que décrites par Vasari, ont attisé la curiosité. De nombreux auteurs ont spéculé sur les différents aspects de la personnalité de Léonard. Sa sexualité a souvent été l'objet d'études, d'analyses et de spéculations.

Léonard est passionné par la nature et les animaux au point d’acheter des oiseaux en cage pour leur rendre leur liberté. Il est également très bon musicien. Il est admis que Léonard était gaucher et ambidextre, ce qui expliquerait son utilisation de l'écriture spéculaire.

Vignette en haut à gauche : autoportrait de l'artiste.

D'après Wikipédia

 

LEONARD DE VINCI - QUELQUES OEUVRES

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1469 madonna dreyfus

1469 - Madonna Dreyfus

1480 l'annonciation

1480 - L'Annonciation

1485 la dame à l'hermine

1485 - La dame à l'hermine

1495 la belle ferronniere

1495 - La belle ferronnière

1498 la cène

1498 - La cène

1501 madonna dei fusi

1501 - Madonna dei Fusi

1506 la joconde

1506 - La Joconde

1513 la vierge l'enfant j et sainte anne

1513 - La Vierge, l'Enfant Jésus et Sainte Anne

1516 st jean baptiste

1516 - Saint Jean-Baptiste

1000 anatomie

Une planche de croquis

 

ERRO

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Erró (né Guðmundur Guðmundsson le 19 juillet1932àÓlafsvík, Islande) est un artistepostmoderne.

Il étudie l'art de 1949 à 1954 àReykjavik, puis àOslo en Norvège et àFlorence en Italie. En 1955, il entre à l'École de Mosaïque de Ravenne. Il s'installe à Paris en 1958 où il rencontre des artistes, des écrivains et des critiques liés au mouvement surréaliste : Breton, mais aussi Matta, Brauner, Masson, Max Ernst, Man Ray, Miro et Duchamp.

En 1962, il publie Mecanismo, mécamanifeste, 100 poèmes mécaniques, et un manuel de mécanique pour le collège Mécascience pour le mécacours moyen. En 1962-1963, il réalise décors et masques pour le film d'Éric Duvivier Concerto mécanique pour la folie ou la folle mécamorphose. Entre 1964 et 1967, il réalise son premier film Grimaces.

De 1963 à 1965 : Erró participe à des interventions artistiques avec son ami Jean-Jacques Lebel. En octobre 1963, il inaugure une exposition personnelle avec le happening Les Critiques d'art. À l'American Center de Paris, en 1964, il réalise le happening Gold Water.

1999 silver surfer saga

Silver surfer saga - 1999

En 1982, il est invitéà réaliser une fresque géante à Angoulême. En 1986, il représente l'Islande à la Biennale de Venise.

En 2010, il a été accusé de plagiat par Brian Bolland. Erro aurait également plagié le travail des artistes de bande dessinée John Byrne, Mark Bagley, Joe Madureira, Ernie Colon, Jim Hill, Tom Artis et Guillem Mars.

Il a été mariéà l'artiste Myriam Bat-Yosef, avec laquelle il eut une fille en 1960.

 

ERRO - QUELQUES OEUVRES

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1959 la méca directrice

1959 - La méca directrice

1966 karaté

1966 - Karaté

1969 alitalia

1969 - Alitalia

1974 la fête pour le départ

1974 - La fête pour le départ

1976 space platform

1976 - Space platform

1978 aaron copland 1900

1978 - Aaron Copland 1900

1979 les diapositives

1979 - Les diapositives

1999 silver surfer saga

1999 - Silver surfer saga

2002 la montagne russe

2002 - La montagne russe

2009 la flûte enchantée

2009 - La flûte enchantée

 

MICHEL-FRANCOIS DANDRE BARDON

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Michel-François Dandré-Bardon, dit aussi André Bardon, né le 22 mai1700àAix-en-Provence et mort le 13avril1783 est un artiste-peintre, dessinateur et graveurfrançais.

Son père est un ancien consul d'Aix-en-Provence et procureur du pays. Sa mère, née Bardon, nièce du commandeur de ce nom, lui demande par testament de porter ses armes et son nom qu'il ajoute à celui de Dandré. Il écrira par la suite son nom sous la graphie Dandré-Bardon. Ses parents le destinant à la magistrature l'envoient à Paris pour étudier le droit. La peste qui sévit à Marseille et dans la région en 1720, l'oblige à rester à Paris plus longtemps que prévu, ce qui lui permet de s'orienter vers l'art de la peinture : il se forme auprès de Jean-Baptiste van Loo et de Jean-François de Troy. Plus tard, en 1765, il écrira la vie de son maître Jean-Baptiste Van Loo. Il pousuit également sa formation à Rome et à Venise. Il entre à l'Académie Royale de Peinture en 1735 où il siège aux côtés des plus grands peintres de son temps : Jean Siméon Chardin, Nicolas de Largillière et Alexandre-François Desportes. Il est nommé professeur à l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture de Paris en 1752 et à l'Ecole Royale des élèves protégés afin de permettre aux élèves les plus doués de se présenter pour le prix de Rome.

Sa réputation s'étant répandue dans sa ville natale ainsi qu'à Marseille, il est nommé peintre des galères et est élu le 25 novembre1750à l'Académie de Marseille. Son titre de recteur de l'Académie Royale de Peinture lui donne l'autorité nécessaire pour fonder, avec Jean-Joseph Kapeller, l'Académie de Peinture et de Sculpture de Marseille qu'il dirige de 1752 à 1780.

Personnage cultivé, peintre brillant, il est également poète et musicien. Il est l'un des plus grands théoriciens du XVIIIe siècle et écrit plusieurs ouvrages. Il meurt à Paris en 1783.

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L'adoration des crânes

 

D'après Wikipédia

 


CUBISME ANALYTIQUE

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Le cubisme analytique, première période du cubisme, est un courant artistique  exploré notamment par Braque et Picasso au début du XXe siècle.

Pour engendrer des œuvres autonomes, Braque et Picasso opèrent durant le cubisme analytique la fusion tant recherchée par Cézanne de l'espace et de l'objet. Élargissant la fragmentation à la totalité de la composition, puis délaissant la question des volumes pour celles de plans, les artistes détruisent la notion d'espace contenant, régie par le point de vue unique. Dans cette logique, Picasso procède à l'éclatement de l'homogénéité de la forme en 1910 (Le Guitariste). Juan Gris fait de même dans Cruche, bouteille et verre (1911). Désormais, les pionniers représentent l'essence de l'objet plus conciliable avec la platitude de l'espace.

Or, cette abolition de l'espace classique pose un problème de lisibilité des toiles. Le motif n'est plus identifiable, la composition souffre d'un certain flottement spatial : le cubisme sombre dans l'abstraction.

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Juan Gris - Cruche, bouteille et verre

Attaché au réalisme, Braque introduit un clou illusionniste dans Broc et Violon (1909), afin d'ancrer la composition dans l'espace. Picasso étend cette technique à d'autres objets (clefs, embrase de rideau…) qui acquièrent la valeur de signes en permettant l'identification des toiles (La Table de toilette, 1910). Insatisfaits, Braque et Picasso insèrent régulièrement entre 1910 et 1911, des lettres, parfois peintes au pochoir. En 1911, Picasso intègre une structure pyramidale qui met un terme au flottement spatial, puis tente de réintroduire la couleur avec du Ripolin (peinture de bâtiment). Ces innovations révèlent aux artistes la capacité de l'espace cubiste à intégrer des éléments étrangers. Fort de cette découverte, Picasso en 1912, introduit un morceau de toile cirée dans la Nature morte à la chaise cannée et invente le collage.

Désormais, l'illusion picturale est détruite, Braque à son tour, invente les papiers collés, par lequel l'espace, l'objet et la couleur deviennent autonomes. Autonomie qui permet la réintroduction de cette dernière. Parallèlement dans les assemblages et constructions ; l'objet existe désormais pleinement en trois dimensions, et selon le souhait de Braque, est à la portée du spectateur sorti de la surface plane. C'est le début du cubisme synthétique.

D'après Wikipédia

 

MICHEL-FRANCOIS DANDRE BARDON - QUELQUES OEUVRES

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0000 academie d'homme

Académie d'homme

0000 Anthiochos IV Epiphane ordonne le massacre des Macchabées

Anthiochos IV Epiphane donnant l'ordre du massacre des Macchabées

0000 Les bonnes oeuvres des filles de Saint thomas de villeneuve

Les bonnes oeuvres des filles de Saint Thomas de Villeneuve

0000 Sophonisbe

Sophonisbe

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Sans titre

1733 l'adoration des crânes

1733 - L'adoration des crânes

1735 Tullie faisant passer son char sur le corps de son père

1735 Tullie faisant passer son char sur le corps de son père

1743

1743

1744

1744

 

ART INUIT CONTEMPORAIN

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L'art inuit contemporain est essentiellement caractérisé par sa production de sculptures, de dessins et d'estampes, techniques particulièrement développées dans la seconde moitié du XXe siècle.

Sculpture sur pierre

Le terme sanannguagaq désigne des productions tridimensionnelles. La sculpture traditionnelle inuit estcaractérisées par son caractère composite qui utilise essentiellement des matériaux naturels issus du monde animal et végétal tel que :

  • l'ivoire de morse ou de narval ;
  • le bois de caribou
  • le bois de flottage constituent surtout des éléments dans les sculptures composites ;
  • l'os de baleine fossilisée afin de jouer sur la texture et les formes anatomiques ;
  • des peaux peuvent aussi être utilisées comme élément dans la sculpture. 

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Abraham Anghik Ruben

Toutefois, depuis l'application de la convention de Washington (CITES), l'exportation et la commercialisation d'ivoire et d'os de mammifères marins est très réglementée.

Sous la forte demande des occidentaux d'œuvres et la diminution des matériaux naturels, les inuit se sont peu à peu concentrés sur la pierre.

La pierre est directement extraite des gisements proches des localisations, d'où l'utilisation prépondérante de certaines pierres selon celles-ci. Puis elle est dégrossie à la hachette avant de passer au travail plus minutieux par l'utilisation de limes et de râpes, suivie d'un polissage au papier de verre et d'émeri. Enfin la finition consiste à passer de la graisse animale afin de donner un aspect brillant.

La pierre la plus usitée est la stéatite, mais il y a aussi la serpentine, la péridotite, et l'on peut noter que se développe ces derniers temps la sculpture sur le marbre, l'albâtre et certains métaux.

Dessin et estampe

Contrairement à notre société, pour les Inuits celui-ci constitue une œuvre à part entière dont les techniques sont surtout les crayons de couleurs, la mine de plomb et le feutre. Ici l'aspect narratif est prédominant qu'il concerne les mythes où la description du quotidien et intègre le plus souvent du texte écrit en syllabaires correspondant à ce qui est montré. Les formes sont très simplifiées et montrent l'affirmation d'une position opposée à celle du figuratif.

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Kenojuak Ashevak

C'est la forme d'art graphique la plus développée dans le monde inuit car elle est envisagée comme un travail communautaire s'adaptant totalement au système culturel inuit contrairement à la sculpture ou au dessin demandant une certaine solitude.

Les thèmes comme pour les autres productions sont : les animaux, plus particulièrement les oiseaux, les êtres imaginaires, la vie en campement.

La composition des productions est basée essentiellement par une réflexion sur la couleur, expliquant son asymétrie caractéristique suggérant un mouvement, peu de plans différents et un certain rejet de la perspective. Les plans sont faits par une juxtaposition des personnages les uns par dessus les autres et une réduction de l'échelle augmentant l'impression d'immensité de la nature environnante.

D'après Wikipédia

 

MATTHIAS BITZER

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Dans son travail, l’artiste berlinois (né en 1975) combine dessin, peinture et sculpture convertissant le tout en un espace sensible sur l’histoire et l’identité.

La source d’inspiration de ses œuvres, qui est aussi leur espace de projection, repose sur des personnalités historiques souvent tombées dans la marginalité. Dans ses installations, composées avec une grande précision dramaturgique, Bitzer crée des portraits hétérogènes qui reflètent la complexité et le caractère insaisissable de l’identité humaine. L’artiste s’intéresse non pas à une représentation objective globale, mais à une approche profondément personnelle. Bitzer choisit certains fragments et différentes facettes qu’il densifie en les insérant dans un espace expérimental sensuel et suggestif. 

Bitzer consacre son dernier cycle d’œuvres à l’un des hommes de lettres les plus fascinants de la première moitié du XXe siècle, le Portugais Fernando Pessoa.

2012 one of those who dance

One of those who dance while world falls apart (2012)

 

MATTHIAS BITZER - QUELQUES OEUVRES

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2010 follow me into absurdity

2010 - Follow me into absurdity

2010 Pessoa

2010 - Pessoa

2012 about a shorter duration of love

2012 - About a shorter duration of love

2012 blood memory (satellites collidng)

2012 - Blood memory (satellites colliding)

2012 one of those who dance

2012 - One of those who dance while the world falls apart

2012 queca

2012 - Queca

2012 the ambiguous diaz grey

2012 - The ambiguous Diaz Grey

2012 the cartographer of the parallel

2012 - The cartographer of the parallel

2012 the echo keeper

2012 - The echo keeper

2012 this world overwhelms me

2012 - This world overwhelms me

 

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