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RICHARD JACKSON - QUELQUES OEUVRES


ZURBARAN - QUELQUES OEUVRES

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1627 st ambroise

1627 - Saint Amboise

1628 saint serapion

1628 - Saint Sérapion

11629 app de stp a stp de nolasque

1629 - Apparition de Saint Pierre à Saint Pierre de Nolasque

1629 vision de sp de nolasque

1629 - Vision de Saint Pierre de Nolasque

1630 christ en croix

1630 - Christ en croix

1631 ste marguerite

1631 - Sainte Marguerite

1632 archange gab

1632 - Archange Gabriel

1633 nature morte

1633 - Nature morte

1634 la defense de cadix

1634 - Défense de Cadix

1635 la vierge enfant

1635 - La Vierge enfant

1635 ste casilda

1635 - Sainte Casilda

1635 ste elisabeth

1635 - Sainte Elisabeth

1639 st fra,cpos en extase

1639 - Saint François en extase

1640 st francois d'assise

1640 - Saint François d'Assise

1650 ste dorothee

1650 - Sainte Dorothée

1658 la vierge

1658 - La Vierge

1658 st francois en extase

1658 - Saint François en extase

1661 l'imma concep

1661 - L'immaculée conception

1664 archange michel

1664 - Archange Michel

 

ART EGYPTIEN ANTIQUE : NAGADA

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L'art de Nagada, du nom d'un site de Haute-Egypte, regroupe la production artistique qui a lieu entre -3800 et -3000. Il est principalement connu grâce aux rituels funéraires. À cette époque, la croyance en l'au-delà est importante : bien que les morts ne soient pas momifiés, mais simplement déposés dans des fosses, les tombes recèlent un important matériel funéraire.

On divise généralement cette période ainsi :

  • Nagada I (-3800/-3500), ou amratien ;
  • Nagada II (-3500/-3200), ou gerzéen ;
  • Nagada III (-3300/-3000), ou époque protodynastique.

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Palette à fards - Nagada I

Nagada I

La production de céramique est sans doute le meilleur marqueur pour Nagada I. Il s'agit de vases de formes ouvertes, à fond rouge avec parfois des décors peints de couleur crème. Ces décors sont essentiellement géométriques (lignes droites, hachurages, zig-zags...) même si on connaît, sur la fin de la période, quelques représentations animales extrêmement stylisées.

Une autre production importante qui commence sous Nagada I et se poursuivra ensuite est celle de vases en forme de cornets, rouges à l'extérieur, mais aux bords noircis. Ils étaient en fait cuits retournés, les bords plongés dans la terre, ce qui les faisait noircir.

La pierre est l'un des matériaux les plus utilisés, pour les hommes de cette période. Ils s'en servent pour faire des massues à tête plate, mais aussi des vases et des palettes pour broyer le fard. Les vases de pierre ne sont pas décorés. Obtenus par abrasion, c’est-à-dire en frottant la pierre avec du sable, ils étaient sans doute l'œuvre d'artisans spécialisés. Les palettes sont des objets plats en schiste de forme très simple : losanges étirés ou silhouettes animales (poissons, etc.). Il s'agit alors d'objets utilitaires : on a retrouvé sur certaines des traces de fards.

Comme dans d'autres régions du globe (Palestine, Anatolie, etc.), on assiste à cette période à la naissance des premières représentations humaines, en ivoire ou en terre cuite. Il s'agit toujours de personnages féminins, plus ou moins stylisés, qui pourraient correspondre à un culte de la fertilité. L'une des statuettes les plus célèbres est conservé au musée de Brooklyn, New York. Avec des jambes à peines ébauchées, des hanches marquées et une taille fine, la Danseuse de Brooklyn a parfois été confondue avec une déesse-oiseau en raison de la stylisation de son visage. Cependant, actuellement, les spécialistes penchent plutôt pour un symbole de fécondité.

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Statuette de femme - Nagada I

Nagada II

La période de Nagada II correspond à la fondation de premières cités. Avec sans doute une spécialisation plus avancée, l'art se développe et se diversifie. On a toujours des vases de pierre polie, des éléments en lapis, des gobelets à bords noirs, mais des changements ont lieu, principalement dans les domaines de la céramique, des palettes et des figurines humaines.

La différence la plus flagrante vis-à-vis de Nagada I est une inversion des couleurs : on peint désormais en brun violacé sur une céramique de couleur chamois. Les décors se diversifient : si les éléments non figuratifs se perpétuent, on assiste aussi à la naissance de scènes plus structurées, bien qu'énigmatiques : par exemple, un bateau avec un grand nombre de rames, deux cabines, un étendard et des personnages sur le pont. Cette figure, assez fréquente, a également été interprétée comme un village et ses palissades.

Les palettes changent de forme sous Nagada II : elles sont le plus souvent en forme d'écu ou de croissant. De plus, des décors plus élaborés voient le jour, par exemple un bord dentelé, d'oùémergent deux têtes de serpent.

Les figurines humaines ont une typologie très caractéristique. Il ne s'agit plus de personnages féminins mais d'hommes, debout, barbus, taillés dans des bâtonnets d'ivoire, avec parfois un sexe démesuré. On a généralement rapproché ces figurations de chefs de classes ou de groupes sociaux. Le fait qu'ils portent la barbe est des plus intéressants, puisqu'on retrouvera cet attribut du pouvoir dans tout l'art égyptien.

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Nagada II

Nagada III

Cette dernière phase correspond à un état de plus en plus centralisé, et visiblement à l'émergence d'une élite sociale (tombes plus luxueuses que d'autres).

ÀHiérakonpolis se trouvait un important regroupement de villages dans une enceinte, une nécropole de plusieurs dizaines de tombes et peut-être un temple archaïque en matériaux périssables (bois notamment). La tombe 100, en briques crues contenait des peintures reprenant le thème du bateau des poteries de Nagada II, ainsi que des personnages flottant dans l'espace, un maître des animaux. Ces représentations sont d'une importance capitale pour le développement futur de l'art égyptien, puisqu'elles mettent en œuvre certaines caractéristiques essentielles qui se perpétueront dans les 3000 années à venir : représentation des hommes et des choses sans souci de réalisme, mais en montrant l'aspect le plus caractéristique ; les couleurs symboliques.

Les couteauxà lame de silex et manche d'ivoire sculpté existaient déjàà l'époque précédente, mais ils connaissent un développement extraordinaire à Nagada III. L'un des plus beaux est conservé au musée du Louvre : il s'agit du couteau de Gebel el-Arak, qui représente sur une face une chasse aux animaux sauvages inspirée sans doute de l'art sumérien et sur l'autre un combat entre deux groupes ethniques différents. Ces scènes sont gravées en très bas relief sur un ivoire d'hippopotame, et restent assez difficiles à interpréter : combat contre des Asiatiques ? Réunion de la Haute et de la Basse Égypte ? Combat contre des Libyens ? Des Nubiens ? Maîtrise divine sur le chaos ? Les hypothèses se bousculent. Cet objet, comme la dizaine d'autres conservés de par le monde, n'était pas utilitaire.

Les palettes changent beaucoup entre Nagada II et III. Il ne s'agit plus désormais d'objets utilitaires, mais d'objets historiés c’est-à-dire couvert de bas-reliefs. Cependant, souvent, une cupule centrale est conservée pour rappeler l'origine de la forme, comme on le voit sur la palette aux quadrupèdes du musée du Louvre.

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Manche du couteau Gebel al-Arak - Nagada III

La plus connue est sans doute la palette de Narmer, qui provient de Hierakonpolis, et date de la toute fin de Nagada III, voire de la fameuse "dynastie 0". En effet, on aperçoit sur un côté le roi Narmer portant la couronne blanche de Haute-Egypte et sur l'autre le même pharaon portant la couronne rouge de la Basse-Egypte. Il s'agirait donc d'un objet symbolisant la réunion des Deux Terres, et donc la création du royaume égyptien. Narmer a été identifiéà Ménès, le premier pharaon légendaire indiqué sur les listes connues.

D'après Wikipédia

 

FELIX ZIEM

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Félix Ziem, né le 25 février 1821 à Beaune (Côte-d'Or) et mort le 10 novembre 1911 à Paris, est un peintre français de l'Ecole de Barbizon, renommé pour ses marines et ses paysages de Venise et de Constantinople. Egalement rattaché au mouvement orientaliste, il est considéré comme un des précurseurs de l'impressionnisme.

Son père est un émigré polonais d'origine arménienne travaillant comme tailleur ; sa mère bourguignonne. Son père était arrivé en France comme prisonnier de guerre de l'armée prussienne lors des guerres napoléoniennes. Félix Ziem grandit en Bourgogne où il étudie l'architecture à Dijon. En 1839, un différend avec la direction de l'Ecole des Beaux-Arts de Dijon lui fait quitter la région pour rejoindre son frère installéà Marseille. Il commence alors une carrière d'architecte avec la construction de l'aqueduc de Roquefavour qui doit amener l'eau à Marseille.

Suite à sa rencontre fortuite avec le duc d'Orléans et l'intérêt de ce dernier pour son travail de dessinateur, il change de vocation et ouvre une école de dessin sur le Vieux-Port. Sa réputation est vite faite et les élèves nombreux. En 1840, il découvre Martigues où il revient pour installer un atelier en 1860. En 1841, il quitte Marseille pour se rendre en Italie. Il s'arrête quelque temps à Nice où séjournent de riches Anglais ou Russes qui constituent une partie de sa clientèle. En 1842, il découvre pour la première fois l'Italie, et surtout Venise qui devient la principale source d'inspiration de sa peinture. De 1842 à 1847 il parcourt toute l'Italie et le Midi de la France. En 1849, il s'installe à Paris et partage son temps entre la capitale et la forêt de Fontainebleau où il devient l'ami de Théodore Rousseau et Jean-François Millet. Il peint alors des scènes de vie quotidienne, des portraits, et des paysages champêtres, qui le rattachent à l’Ecole de Barbizon où il peint dès 1853. Il y achète une maison qu'il occupe de 1907 à 1911.

Il expose pour la première fois au Salon de Paris de 1849, et en devient un relatif habitué. En 1859, il déménage pour le quartier de Montmartre mais garde toujours un pied à terre à Barbizon. Solitaire, il ne côtoie guère les autres artistes de sa génération, ne forme aucun élève et ne prodigue guère de leçons. De 1850 à 1880, il parcourt l'Europe de l'Angleterre aux Pays-Bas en passant par l'Orient (Constantinople, l'Algérie), mais surtout Venise où il séjourne au moins deux fois par an.

z02 lever de soleil sur l grand canal

En 1860, il se fait construire un atelier à Martigues où les canaux du petit port de pêche, débouchant sur l’étang de Berre (Bouches-du-Rhône), lui inspirent de nombreux tableaux (c’est en partie grâce à lui que Martigues est surnommée « La Venise provençale »). En 1880, il installe un autre atelier à Nice, où il passe dès lors la majorité de son temps quand il n'est pas à Paris. Il épouse le 16 mai 1904 à Nice mademoiselle Treilles.

Peintre prolixe, sa production est estiméà plus de 10.000 œuvres peintes, un nombre dûà la répétition d'œuvres en plusieurs exemplaires. En novembre 1911 à son décès, il est un peintre admiré et reconnu, premier artiste étant entré au musée du Louvre de son vivant par le legs Chauchard en 1910. 

D'après Wikipédia

 

L'ART OUTSIDER

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L’art outsider désigne l'ensemble des créateurs marginaux, autodidactes, qui ont élaboré leurs œuvres dans la solitude et en dehors de l'influence du milieu artistique.

L’art outsider est, à l'origine, la contrepartie anglo-saxonne de l'art brut, mais l'expression, loin d’être une simple traduction, reflète une réalité historique de créateurs, de marché, de lieux et de réseaux qui sont propres à cet art. Celui-ci possède des spécificités et une histoire propres, développées dans les années 1990 à travers des ouvrages, des expositions, des revues.

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Martin Ramirez

Ainsi ses origines, très liées à l’art brut, remontent au livre de Roger Cardinal, Outsider Art (1972), et à l’exposition Outsiders organisée à Londres, en 1979, à la Hayward Gallery par Roger Cardinal et Victor Musgrave. À partir de 1989, ses développements et ses réseaux, principalement tournés vers les Etats-Unis, sont diffusés à l'échelle internationale par le magazine britannique Raw Vision animé par son rédacteur en chef, John Maizels.

Les origines de l’art outsider aux Etats-Unis sont liées à la découverte de créateurs autodidactes et à la parution d’un livre, They Taught Themselves : American Primitive Painters of the 20th Century de Sidney Janis, paru en 1942. Le Folk Art est issu des couches pauvres et populaires, et notamment de la communauté afro-américaine, ce qui le rapproche souvent du blues en musique, mais est aussi souvent lié aux thèmes religieux, certains créateurs étant eux-mêmes des prêcheurs et se servant de leurs œuvres en tant que message évangélique.

Dès 1937, les sculptures de William Edmonson sont montrées au Museum of Modern Art de New York. En 1939, les dessins d’un sans-abri des rues de Montgomery, Bill Traylor, sont découverts et commencent à susciter l’intérêt. Ces dessins atteindront à la fin du XXe siècle la cote la plus élevée en termes d’art outsider ! Les œuvres de toute une génération de ces autodidactes afro-américains, souvent nés vers 1900, tels que Sam Doyle, Minnie Evans, Sister Gertrude Morgan, etc., sont rentrées dans le marché de l’art outsider. Les créateurs d’origine blanche ne sont pas en reste avec la découverte en 1939 de Grandma Moses qui a commencéà peindre à 70 ans. Une exposition de ses œuvres est organisée l’année suivante dans une galerie new-yorkaise. En 1961, le révérend Howard Finster commence son Jardin évangélique du Paradis et produit de saisissantes peintures visionnaires naïves.

Le sol américain a vu également émerger des créateurs très proches de ce que Dubuffet a défini comme de l’art brut. Trois figures en ressortent nettement.

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Joseph Yoakum

À la mort de Henry Darger (1892-1973), son propriétaire, Nathan Lerner, dessinateur et photographe, trouve sa chambre encombrée d’écrits, de tableaux, de documents. Henry Darger, vivant dans la solitude, avait entrepris la rédaction d’un livre illustré monumental, laissant derrière lui quinze volumes faisant près de 15.000 pages et 87 grandes aquarelles illustrant des épisodes du récit. Ces peintures présentent la particularité de reproduire des personnages de bandes dessinées ou de catalogue ; une salle leur a été consacrée à la Collection de l'art brut de Lausanne.

Ayant perdu l’usage de la parole, errant, Martin Ramirez (1895-1963) fut interné dans un hôpital psychiatrique de Californie de 1930 à la fin de sa vie. Les treize dernières années, il fit quelque 200 dessins, parfois de très grands formats avec des cavaliers, trains ou personnages féminins évoluant dans des entrelacs architecturaux. Son œuvre fut sauvée par un professeur de psychologie, le Dr Pasto.

Bien qu’étant assez intégré socialement, Joseph Yoakum (1886-1972), ancien artiste de cirque de Chicago, a produit à la fin de sa vie un ensemble de dessins fort troublants. Ce sont des paysages imaginaires qu’il disait inspirés de ses nombreux voyages mais ressemblent plus à des coupes biologiques ou géologiques. Découvert en 1968 par des étudiants et professeurs d’art de Chicago, Yoakum devint vite leur coqueluche et influença même leur travail.

À l’instar du facteur Cheval, de la base de la Menegatte d'Arthur Vanabelle ou de Piccassiette en France, le monde anglo-saxon a vu éclore nombre d’environnements autodidactes et visionnaires. Les plus célèbres sont les Watt Towers de Simon Rodia (1875-1965) à Los Angeles ; la Maison des Miroirs de Clarence Schmidt (1897-1978) à Woodstock ; et le Rock Garden de Nek Chand (né en 1924) à Chandigarh (Inde), qui se targue d’être le plus grand environnement d’art populaire au monde.

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Rock Garden

Aux Etats-Unis, plusieurs associations sont dédiées à la préservation de ces environnements, notamment SPACES de Seymour Rosen à Los Angeles ou la fondation Kohler du Wisconsin.

D'après Wikipédia

 

FELIX ZIEM - QUELQUES OEUVRES

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z02 le grand canal venise

Le grand canal, Venise

z02 lever de soleil sur l grand canal

Lever de soleil, Venise

z03 voile jaune dans le grand bassin

Venise

z04 l'artiste dans un psj mdtrn

L'artiste dans un paysage méditerranéen

Lz05 point de la pietra

Venise

z06 vue des calanques

z07 bateau sous l vent

z08 sainte sophie

Sainte-Sophie, Constantinople

z09 quai des esclavons

Venise

z10 vue d'istanbul

Istanbul

 

JEAN-PIERRE RANSONNET

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Jean-Pierre Ransonnet, néà Lierneux le 26 décembre 1944, est un artiste belge. Il vit et travaille à Tilff (Belgique).

Forméà l'Ecole supérieure des arts Saint-Luc de Liège (1962-1968), Jean-Pierre Ransonnet séjourne en Italie en 1970, grâce à une bourse de la fondation Lambert Darchis. Il enseigne le dessin à l'Académie des beaux-arts de Liège de 1986 à 2009.

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JEAN-PIERRE RANSONNET - QUELQUES OEUVRES


ILIA REPINE

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Ilia Iefimovitch Repine, néà Tchougouïev, près de Kharkov, aujourd'hui en Ukraine le 5 août 1844 et décédé le 29 septembre 1930 à Kuokkala (Finlande), est l'un des principaux peintres et sculpteurs russes du mouvement artistique des Ambulants. Une part importante de sa création est consacrée à son Ukraine natale. Ses œuvres réalistes expriment souvent une critique cinglante de l'ordre social. Vers la fin des années 1920 furent publiés en Union soviétique des travaux détaillés sur l'artiste à tel point que se développa dans la décennie suivante un véritable culte pour lui. 

Son père était officier. En 1866, après son apprentissage auprès d'un peintre d'icônes ainsi que des études préliminaires en peinture de portraits, il part pour Saint-Pétersbourg où il étudie à l'Académie impériale des beaux-arts. Il séjourne en Italie et à Paris, grâce à une bourse attribuée par l'Académie, de 1873 à 1876. Au contact des Impressionnistes français qui le marquent durablement dans son usage des lumières et couleurs, il pеint des paysans, des poissonnières et des scènes de la vie marchande.

Il rejoint l'association des peintres ambulants (Société des Expositions artistiques Ambulantes) en 1878. À partir de 1882, il vit à Saint-Pétersbourg mais fait de nombreux voyages à l'étranger. Inspiré par les portraits de Rembrandt représentant des vieillards, il immortalise nombre de ses compatriotes les plus célèbres, tels que Léon Tolstoï, Mendeleïev, Pobedonostsev et Moussorgski. En 1903, il est chargé par le gouvernement russe de réaliser son œuvre la plus grandiose, une toile de 400 × 877 cm représentant la Session protocolaire du Conseil d'État pour marquer son centenaire le 7 mai 1901.

1878 sa femme

Après la Révolution de 1917, son lieu de résidence à Kuokkala, situé au nord de Saint-Pétersbourg, est incorporéà la Finlande. Il est invité par Lénine à revenir en Russie, mais il est trop vieux pour entreprendre le voyage. Il ne reviendra que sur les supplications du ministre de l'éducation de l'Union Soviétique en 1926. Il meurt à Kuokkala en 1930.

En haut à gauche, autoportrait de l'artiste.

D'après Wikipédia

 

 

ART EGYPTIEN ANTIQUE : EPOQUE THINITE

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L'art de l'époque thinite regroupe la production artistique des premières dynasties égyptiennes, entre -3100 et -2700.

L'union des Deux Terres de Haute et Basse Égypte qui s'amorçait progressivement depuis la période de Nagada va aboutir vers -3100 à la création d'un empire unifié. Cette unification ne semble pas s'être faite sans violences, une précieuse palette historiée du musée du Caire rappelle la victoire du roi Narmer, qui porte alors pour la première fois la couronne unique.

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Stèle du roi Djet, première dynastie

Les princes du Sud porteurs d'une idéologie nouvelle vont mettre à profit les possibilités que leur offre le pays. En mettant en place les bases de l'organisation de l'Empire Égyptien les premières dynasties créeront le vocabulaire de l'art égyptien : conventions artistiques, rites funéraires, techniques spécifiques seront posées de manière pérenne. À l'instar des dynasties archaïques mésopotamiennes, les pharaons thinites s'attachent à affirmer leur pouvoir par un art luxueux, le mobilier les suit dans leurs tombes architecturées. Rois guerriers, les pharaons veillent à s'attacher les faveurs des dieux ; suivants d'Horus, ils maintiennent l'ordre temporel et spirituel.

L'architecture des premières dynasties pharaoniques reste majoritairement construite en matériaux périssables : briques de terre crue, végétaux (lin, roseaux, bois). Ce n'est qu'à la fin de la deuxième dynastie que la pierre, matériau d'éternité sera exploitée à des fins monumentales.

La reconstitution des premiers temples est rendue difficile par la rareté des vestiges. Les premiers sites sacrés resteront occupés pendant toute la durée de l'Empire Égyptien, leur fouille associée aux représentations figurées sur les tablettes royales permet de rendre compte des prototypes du temple égyptien classique.

Deux sanctuaires archaïques sont précisément identifiables : celui de Hiérakonpolis consacréà Horus et celui de Bouto pour Horus dans le delta du Nil. Pour les égyptiens classiques, ils constituent des lieux saints par excellence : leur somme équivaut à la totalité des temples égyptiens. Ils portent le nom d'Iteret, celui de Bouto est l'Iteret du Nord, celui de Hiérakonpolis est l'Iteret du Sud. Ces deux temples sont figurées par la suite sous forme de chapelle du Sud et du Nord.

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Pion de jeu

Il est intéressant de remarquer que chaque roi a deux tombes (dont un cénotapphe), l'une à Abydos et l'autre à Saqqarah, sans doute pour marquer sa domination sur les Deux Terres dans un pays à peine unifié.

C'est à Saqqarah qu'apparaissent les premiers mastabas, destinés encore au seul pharaon et entourés de tombes de courtisans. De forme trapézoïdale, ils possèdent un toit plat et un décor de redans. Il s'agit encore d'une architecture de brique crue, bien qu'apparaissent les premiers éléments en pierre (linteaux, jambages de portes).

Chaque tombe, qu'elle soit royale ou non, est marquée par une stèle. Celle du roi Djet, ou roi-serpent, provient d'Abydos. Elle mesurait environ 2,50 mètres de haut, mais ne reste actuellement que la partie supérieure, décorée d'un faucon perché sur une enceinte à redans où se trouve un serpent. Il s'agit en fait du nom d'Horus du roi, une titulature créée à la période thinite et qui apparaît ici pour la première fois ou presque. La fonction de telles stèles est sujette à discussion : s'agit-il d'objets servant à remplacer le défunt inhumé ailleurs, où simplement de marqueurs de propriété, placés à l'entrée de la tombe et indiquant le nom du locataire ? Quoi qu'il en soit, la stèle de Djet est l'un des chef-d'œuvre de l'art de cette période en raison de la qualité du relief. Les stèles de particuliers, comme celle de Nytoua et Nytneb au musée du Louvre, sont beaucoup plus petites et rectangulaires le plus souvent.

Le mobilier funéraire à cette période se diversifie. On connaît des récipients en terre cuite et en albâtre, des jeux, des représentations féminines en ivoire d'hippopotame, etc. Le travail de cette matière prend une grande importance.

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Statue de Khasekhem, deuxième dynastie

Pendant la plus grande partie de la période thinite, la statuaire reste assez archaïque, se limitant à des figurines d'ivoire. Cependant, à la fin de la période, le travail de la pierre se développe, et des statuettes du roi Khasekhem en pierre sont créées pour son grand complexe de Hiérakonpolis. 

Le roi est assis sur un trône à dossier bas portant sur le socle la représentation des 47.209 rebelles abattus par le roi, un thème qui apparaît déjàà l'époque de Nagada sur les palettes à fard. Il porte la couronne blanche de Haute-Egypte, et le manteau de fête-Sed, une cérémonie durant laquelle les rois étaient censés retrouver les forces de la jeunesse ; ses mains tenaient également des emblèmes. C'est un modèle iconographique qui sera repris dans tout l'art classique égyptien. Du point de vue du style, on remarque la maîtrise du poli, la délicatesse et le soin apportés aux détails du visage, des mains et des pieds, qui marquent une rupture avec les statuettes prédynastiques, mais qui démontrent la maîtrise à laquelle les artisans de la pierre sont finalement parvenus.

D'après Wikipédia

 

ILIA REPINE - QUELQUES OEUVRES

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1873 les bateliers de la volga

1873 - Les bateliers de la Volga

1876 sadko

1876 - Sadko

1877 zabelin

1877 - Zabelin

1878 autoportrait

1878 - Autoportrait

1878 sa femme

1878 - Son épouse

1882 son épouse

1882 - Son épouse

1883 procession religieuse dans la province de koursk

1883 - Procession religieuse dans la province de Koursk

1883 VLADIMIR VASILIEVICH STASOV

1883 - Vladimir Vasilievitch Stasov

1885 ivan le terrible et son fils

1885 - Ivan le Terrible et son fils

1887 menter anagoria

1887 - Menter Anagoria

1890 cesar antonovich cui

1890 - Cesar Antonovich Cui

1891 reply of the zaporozhian cossacks

1891 - Reply of the Zhaporosian cossaks

1903 autoportrait avec Natalia nordman

1903 - Autoportrait avec Natalia Nordman

1903 la liberté

1903 - Liberté !

1911 17 octobre 1905

1911 - 17 octobre 1905

 

 

ART EGYPTIEN ANTIQUE : ANCIEN EMPIRE

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L'appellation art de l'Ancien Empire désigne la production artistique qui a lieu en Egypte entre la IIIe et la VIe dynasties (-2700 à -2200). Elle se caractérise notamment par des complexes monumentaux et des statues de grande taille.

Architecture funéraire

Aux débuts de la IIIe dynastie, les tombeaux pharaoniques se résument à des mastabas, c’est-à-dire de grandes banquettes de briques. C'est sous Djéser qu'apparaissent deux concepts nouveaux et révolutionnaires pour l'architecture égyptienne : la pyramide, et l'architecture de pierre. Selon les travaux de Jean-Philippe Lauer, l'architecte et premier ministre de Djéser, Imhotep, cherche tout d'abord à construire un mastaba de pierre, qui durerait ainsi beaucoup plus longtemps que ceux de briques, puis il l'agrandit pour en faire une pyramide à quatre, puis à six degrés, sans doute afin que le monument funéraire soit visible derrière le haut mur d'enceinte.

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Pyramide de Djéser à Saqqarah

Car le complexe funéraire de Djéser est loin de ne comporter qu'une pyramide : son enceinte à redans, longue de 560 mètres, comporte quatorze portes factices et une porte réelle qui ouvre sur une grande cour où se trouvent une réplique du tombeau qui se trouve sous la pyramide, un complexe ("cour de fête-Sed") bordé d'une série de chapelles parfois factices, un temple funéraire avec une cave (serdab) contenant une statue de Djéser, etc. Les constructeurs transcrivent les architecture de brique et de bois dans la pierre, ce qui explique la présence de moulures rondes, de corniches à gorges, et de colonnes papyriformes ouvertes.

La IVe dynastie voit se développer le concept de pyramide, les architectes s'attachant à rendre leurs monuments funéraires entièrement lisses. Plusieurs édifices, plus ou moins réussis, jalonnent cette recherche : pyramide effondrée de Meidoum, pyramide rhomboïdale et pyramide rouge de Dahchour, pour enfin arriver à la perfection : pyramide de Khéops.

Khéops est considérée comme la pyramide la plus parfaite, de par ses proportions majestueuses dues à son angle à la base plus important que dans la pyramide rouge. Mais Khéops est aussi intéressante pour son organisation intérieure. Ses trois chambres, dont une est souterraine et les deux autres incluses dans la maçonnerie, montrent l'existence de tâtonnements de la part des architectes, dans le domaine toujours problématique qu'est la résistance des plafonds. Le voûtement en encorbellement utilisé dans la pyramide rouge est abandonné, peut-être en raison de l'étroitesse qui y est liée. Les constructeurs ont donc utilisé une voûte en chevron pour la chambre de la reine, et des chambres de décharge également surmontées d'un toit en chevron pour la chambre du roi, qui fut vraisemblablement utilisée. La grande galerie quant à elle, haute de neuf mètres, est voûtée en encorbellement.

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Pyramides de Gizeh

Khéops est la seule pyramide à utiliser un plan aussi complexe. Dès la construction de Khéphren, les concepteurs reviennent à une chambre unique, et il en sera de même dans la plupart des pyramides postérieures. De celles-ci, on connaît principalement celle de Mykérinos, mais il en existait également une à Abou Roach pour Djédefrê, le frère de Khéops, et les deux dynasties suivantes continueront à utiliser cette forme, standardisée, sur les sites d'Abousir et de Saqqarah. Malheureusement, les techniques utilisées, sans doute moins coûteuses mais aussi plus fragiles, n'ont pas permis une conservation optimale de ces monuments. On remarque néanmoins à partir du règne d'Ounas l'apparition d'un décor dans la pyramide elle-même, avec l'apparition des textes des pyramides, sculptés dans la chambre funéraire.

On considère souvent une pyramide comme une entité autonome, mais c’est une erreur : une pyramide, comme tout monument funéraire royal, fait partie d'un tout, bien plus important. On trouve notamment à ses côtés deux temples, le temple de la vallée et le temple funéraire, reliés par une chaussée funéraire. Le temple de la vallée sert à accueillir le cercueil du pharaon. Celui de la pyramide de Khéphren, qui comprend des colonnes de granit rose et un sol d'albâtre poli, est particulièrement bien conservé. Certaines pyramides d'Abousir ont également conservé leurs temples, comme pour celle de Sahourê : son temple funéraire, dont les murs sont en calcaire, le sol en basalte et les colonnes en granit rose, présente deux nouveaux types de colonnes : les colonnes avec des abaques palmiformes et les colonnes avec des abaques papyriformes fermées.

Il faut bien sûr également parler des monuments funéraires des particuliers, qui prennent toujours la forme de mastaba pour les plus riches, ou d'hypogées (constructions souterraines) pour les moins fortunés. Les nobles, ainsi que certains ouvriers ayant travailléà la pyramide, plaçaient leurs tombeaux dans une cité funéraire qui jouxtait le monument royal, peut-être pour mieux profiter de l'influence divine du pharaon. Le complexe funéraire était entouré d’une enceinte qui séparait monde des vivants et monde des morts.

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Vestiges de la pyramide d'Ounas

Architecture religieuse

L'architecture religieuse qui subsiste est assez restreinte, si l'on omet les temples funéraires. On peut toutefois signaler la construction de temples solaires où le dieu Rê est vénéré sous forme d'un grand obélisque. L'un d'eux, construit par Niouserrêà Abou Ghorab, comportait dix bassins en albâtre destinés aux sacrifices des animaux. Comme dans les complexes funéraires, il se décomposait en un temple haut avec un obélisque en calcaire, reliéà un temple bas par une chaussée.

Décor architectural

Si l'intérieur des pyramides n'est pas décoré, à part chez Djéser, il n'en va pas de même pour les mastabas et les temples funéraires, tous ornés de bas reliefs peints. La chapelle du mastaba d'Akhtetep, remontée au Louvre, en est l'un des exemples les plus frappants. Les thèmes sont variés : porteurs d'offrandes, fausses portes, défunt accueillant le visiteur, navigation dans l'au-delà, préparation du banquet funéraire, scènes de la vie quotidienne, etc. Chacune de ces représentations a un sens symbolique et une place précise. Par exemple, sur le mur sud d'une chapelle, qui communique avec le serdab par une fente, on trouve en général une liste d'offrandes.

À partir du règne d'Ounas, le décor peint sans bas-reliefs se développe, toujours sur les mêmes thèmes, et envahit aussi les chambres funéraires des pyramides. Celle du roi Ounas, décorée d'un ciel étoilé et du livre des pyramides, est particulièrement représentative. La fameuse fresque des oies de Meïdoum est elle aussi un témoin du développement de l'art de la fresque sous la  VIe dynastie.

Statuaire

La grande évolution dans la statuaire est l'augmentation de la taille. Si les statues du roi Khasekhemoui à la IIe dynastie ne dépassaient pas les 70 cm, celle trouvée dans le serdab accoléà la pyramide du roi Djéser, haute de près d'1,50 m, représente le roi en grandeur nature. Elle a pourtant la même attitude, les mêmes objets symboliques que ses prédécesseurs.

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Nesa, calcaire peint, IIIe dynastie

Au début de la période, les statues restent assez massives : les jambes et les bras ne sont pas détachés du bloc, la tête est un peu engoncée, les jambes sont massives, lourdes. Les costumes utilisés pour les particuliers sont un pagne plissé et une perruque boule pour les hommes, une longue robe moulante et une perruque tripartite pour les femmes. Les statues sont peintes, mais la polychromie a le plus souvent disparu. On note en général un grand réalisme anatomique dans le rendu des visages, même si ceux-ci demeurent stéréotypés. La statue de Nésa fut retrouvée avec deux statues de son mari Sépa. Ces représentations, qui datent de la IIIe dynastie, constituent les premiers exemples de statuaire grandeur nature.

Les statues royales présentent le souverain dans une attitude déjà classique, qui se poursuivra durant toute l'Égypte antique. Le pharaon peut se trouver en position assise, sur un trône à dossier bas, revêtu alors du manteau de fête-Sed ou d'un pagne long dit pagne archaïque. Il peut également figurer debout : c'est le cas dans les triades de Mykérinos. Ces sculptures en pierre noire (grauwacke), hautes d'un mètre environ, présentent le roi Mykérinos entouré de la reine en Hathor et une personnification d'un district. Plusieurs interprétations ont été proposées, et les spécialistes pensent actuellement qu'elles symbolisaient les différents cultes de la déesse Hathor, et qu'il en existait sans doute huit. 

Une troisième posture pour les représentations royales est le type du sphinx. On pense évidemment au grand sphinx de Gizeh, qui représente soit Khéphren soit Khéops. La représentation d'un pharaon sous la forme d'un lion couchéà tête humaine pourrait correspondre à une symbolique solaire, le roi étant représenté sous son aspect d'Horus. Cette interprétation s'étayerait avec la tête de Djedefrê conservée au musée du Louvre. En effet, des études récentes démontreraient qu'elle proviendrait d'un sphinx, étant donné l'attache du némès (foulard) à l'arrière de la tête. Or cette statue a été taillé dans une quartzite rouge, une pierre à forte symbolique solaire puisque sa couleur proviendrait du sang du serpent Apopis que vainc Rê chaque nuit.

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Sphinx de Gizeh, IV dynastie

Les symboles royaux utilisés sont le némès, rayéà quelques exceptions près, les couronnes (blanche, rouge et pschent), la queue de taureau, les sceptres, la barbe postiche droite. L'uraeus, qui n'arrive qu'après le règne de Djéser, serpente sur le crâne avant de se dresser sur le front.

Les statues de particuliers sont généralement de plus petite taille, à l'exception du groupe de Sépa et Nésa. Si celles de la IVe dynastie possèdent plutôt un visage globulaire et un corps musclé, la tendance sous la Ve dynastie est au réalisme. Le visage quant à lui se doit d'être assez fidèle au modèle, car il contient une réalité magique : enfermées dans un serdab, les statues sont censées recevoir le Bâ, l'âme du défunt. 

Les statues sont peintes, avec des couleurs conventionnelles (brun pour l'homme, ocre clair pour la femme, noir pour les cheveux), mais celles-ci ont souvent disparu. L'incrustation, des yeux naît dès la IIIe dynastie, mais ne se développe qu'à partir de la IVe, donnant un air vivant aux sculptures. Dans le scribe accroupi du musée du Louvre, par exemple, les yeux sont faits en cristal de roche pour la pupille, en pierre blanche pour la cornée et cernés par du cuivre.

Plusieurs modèles sont utilisés par les particuliers. Il existe des personnages seuls, assis sur un siège à dossier bas ou debout. Cependant, le type du couple est également très important : la femme et l'homme sont assis ou debout côte à côte, la première passant la main sur les épaules l'autre, voire enlaçant le mari. Souvent, un descendant est représenté entre leurs jambes, en beaucoup plus petit et avec une unique mèche, caractéristiques de l'enfance. Le type du scribe est également fréquemment usité.

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Le scribe accroupi

À partir du règne d'Ounas, un nouveau style apparaît, dit second style. Il s'agit d'un changement d'esthétique frappant et volontaire. Les statues produites sont en général de plus petite taille, et le bois en est le matériau privilégié. La représentation du corps humain change : les têtes deviennent plus grosses, avec des yeux larges parfois exorbités, en opposition à un corps longiligne avec des mains très effilées et une taille mince. Les bras se détachent du corps, les positions varient (personnage agenouillé présentant des vases nou, personnage assis une jambe repliée devant soi, etc.).

Reliefs

Les stèles funéraires sont très importantes. En général, le défunt est représenté assis sur un siège à pattes animales, face à une table d'offrandes. Celles-ci sont d'ailleurs représentées au-dessus du meuble, et une énumération rituelle des présents (lin, nourriture) est figurée à côté. Le relief est en général très bas, à la limite de la gravure, peint selon les conventions. Les costumes sont les mêmes que ceux des statues.

Mobilier funéraire

À partir de la IVe dynastie apparaissent dans les tombes des modèles, c’est-à-dire de petites statuettes servant de serviteurs funéraires. En calcaire peint, argile, ivoire ou bois, ils mesurent en général une vingtaine de centimètres, et représentent des artisans au travail, des porteurs d'offrandes, des bateaux, des greniers à grains. La barque solaire trouvée dans le complexe funéraire de Khéops pouvait peut-être être considérée comme un modèle de très grande taille.

Le type de sarcophage connu à cette époque est une cuve de pierre au couvercle bombé et décoré de redans, comme une enceinte protectrice. Le sarcophage de Mykérinos en est un exemple.

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Barque solaire de Khéops

Il semble incontestable que les défunts étaient enterrés avec des offrandes, denrées alimentaires et de tissus. Cependant, prévoyant l'arrêt de ces offrandes, on plaçait également des tables avec la représentation hiéroglyphique des aliments et boissons. Par la magie des hiéroglyphes, ces denrées existaient donc, évitant des privations au défunt. Ces tables se trouvaient également représentées sur des stèles.

Le mobilier nous est connu grâce aux stèles et aux diverses représentations, mais la tombe de la reine Hetephérès, mère de Khéops, nous a livré de splendides meubles et objets en bois doré : baldaquin, boîtes, fauteuils à pieds en forme de pattes de lion, chaise à porteurs, etc. Des jarres en terre cuite, un nécessaire de toilette, des bijoux d'or y furent également découverts.

Avec le second style, les tombes se remplirent de menus objets (vases, bijoux) à inscriptions et d'amulettes en forme de divinités, types d'objets qui survécurent à la chute de l'ancien Empire.

D'après Wikipédia

 

VALET DE CARREAU

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Valet de Carreau est un mouvement pictural moscovite des années 1910-1913, dont les buts reposent sur l'interprétation des leçons de Paul Cézanne et du post-impressionnisme français, du fauvisme et l'expressionnisme allemand du Blaue Reiter. Il fut, pendant deux ans, le mouvement phare de l'avant-garde russe. C'est aussi le nom de l'exposition organisée par les aveniristes Bourliouk et Larionov, en 1910, et qui fut à l'origine du mouvement. Elle fut suivie d'autres expositions du même nom jusqu'en 1916.

Le nom de Valet de Carreau est trouvé par Larionov. Il passait l'été de 1909 dans la famille des frères Bourliouk, à Tchernianka en Ukraine, leur séjour campagnard, à l'embouchure du Dniepr. C'est au cours de cet été qu'ils commencent àélaborer un style moins apparentéà l'école française. Ensemble avec Aristarkh Lentoulov, ils préparent aussi une exposition des aveniristes à laquelle ils donnent ce nom de Valet de Carreau. Elle a lieu en décembre 1910-janvier 1911 et a un succès de scandale.

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Piotr Konchalovski - Natasha sur une chaise - 1910

D'abord parce que Ilia Répine, en entrant dans la salle, crache pour exprimer son mépris et sort immédiatement. Les œuvres exposées, au lieu de visions extatiques, montrent le vulgaire et le laid. Ensuite, parce que le choix des 38 artistes présentant 250 œuvres représente une confrontation internationale qui allait encore plus loin que Venok (La Guirlande) dans sa volonté de créer l'art du XXe siècle et de mettre fin à l'ancien.

Des peintres français sont invités : Jean Metzinger, Albert Gleizes, Henri Le Fauconnier, André Lhote ; des Italiens ; et des Russes dont le cœur est constitué par quatre étudiants du Collège de Moscou renvoyés pour « gauchisme » : Piotr Kontchalovski, Aristarkh Lentoulov, Robert Falk, Ilia Machkov. Malevitch expose trois tableaux. Après cette période 1910-1913, et jusqu'en 1917, le Valet de Carreau accepte des peintres de courants cubo-futuristes les plus extrêmes (Malevitch, Morgounov, Lioubov Popova, A. Exter) puis des suprématistes (à l'exposition de 1916, Malevitch expose cinquante-neuf toiles). Le groupe publie également des œuvres concernant la théorie de l'art.

Braque et Picasso ont participé plusieurs fois aux expositions du Valet de Carreau en Russie qui suivirent la première de 1909 et qui se poursuivent jusqu'en 1916. 

Dès le début de l'organisation du mouvement du Valet de Carreau, il y a une lutte de pouvoir entre Larionov et les « maîtres du cézanisme russe » qu'étaient Ilia Machkov, Aristarkh Lentoulov, Piotr Kontchalovski. Ces derniers se sont vite laissés dominer par la « peinture civilisée » des ateliers et des académies devenant petit à petit un « académisme d'avant garde » comme le nomme Jean-Claude Marcadé. Larionov et Gontcharova considèrent rapidement que les artistes du groupe Valet de Carreau piétinent et copient aveuglément Cézanne sans apporter d'idée nouvelle dans l'art. 

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Piotr Konchalovski - Cassis - 1913

Caractéristiques : Ce sont des natures mortes ou des portraits, des sujets extrêmement simples et insignifiant de manière àéviter l'anecdotique et le pittoresque. Ce sont des recherches pour leurs expériences abstraites dans la composition formelle et la couleur.

D'après Wikipédia

 

ECOLE DE BARBIZON

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L'École de Barbizon désigne le centre géographique et spirituel d'un groupe de peintre paysagistes désirant travailler « d’après nature  ». L'appellation tient son nom du village de Barbizon, situé en lisière de la forêt de Fontaineblau (Seine-et-Marne), autour duquel certains artistes peintres affluèrent pendant près de cinquante ans entre 1825 et 1875.

Ses membres fondateurs furent Jean-Baptiste Camille Corot, Charles-François Daubigny, Jean-François Millet et Théodore Rousseau. Théodore Caruelle d'Aligny, Alexandre Desgoffe, qui lui est allé peindre à Barbizon avant 1830, et Lazare Bruandet sont considérés comme des précurseurs.

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Théodore Rousseau

Au début du XIXe siècle, les critères artistiques se sont fixés autour de la tradition néoclassique, dans la suite du peintre Jacques-Louis David. En marge de cet académisme, le romantisme formalisé par Géricault, Bonington et Delacroix prend de l'ampleur. Dans la tradition académique, l’observation sensible de la nature est considérée comme inférieure à l’expérience intellectuelle, et le paysage reste un genre mineur. Des artistes comme Rousseau ou Daubigny s'inscrivent en réaction à l'industrialisation naissante et à la pollution urbaine. Facilité par la production industrielle des couleurs favorisant une plus grande mobilité, le retour à la nature apparaît évident, la tranquillité de la contemplation prenant le dessus sur l'agitation de la cité.

En 1824, le Salon de Paris expose quelques-unes des œuvres de Constable. Ses scènes rurales ont une influence décisive sur des artistes plus jeunes, les menant à abandonner le formalisme de l'époque et à tirer leur propre inspiration de la nature : ils produisent des toiles souvent rurales, s'éloignant d'un retour aux drames mythologiques et s'inspirent de la peinture paysagiste hollandaise du XVIIe siècle et du paysage anglais contemporain.

Au cours de la révolution de 1848, les peintres que l'on rassemblera bientôt sous l'école de Barbizon ou l'Ecole de Crozant se réunissent et choisissent de suivre délibérément les préceptes de John Constable, afin de rendre la nature elle-même sujet de leurs peintures. Parmi eux, Millet étend sa vision des paysages aux personnages, peignant la paysannerie et les travaux des champs. Des glaneuses (1857) en est un parfait exemple, montrant trois paysannes occupées à glaner après la récolte, sans mise en scène dramatique ni démonstration, mais simplement une évocation de la vie simple.

En 1849, le développement des transports avec l'aménagement de la ligne de chemin de fer qui relie Paris à Melun, favorise la venue des artistes et des touristes.

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Jean-Baptiste Camille Corot

La peinture de Barbizon a été l'une des sources d'inspiration des peintres impressionnistes.

Il faut attendre 1890 pour voir le terme d'« école de Barbizon » apparaître, dans l'ouvrage du critique d'art écossais David Croal Thomson intitulé : The Barbizon School of Painters. Depuis, ce terme est remis en cause par les historiens de l'art qui contestent l'idée qu'il y aurait eu une « école »à Barbizon. On aurait plus affaire à un ensemble de peintres aux styles très différents, qui, à des époques très diverses, ont trouvé une source d'inspiration dans la forêt de Fontainebleau.

Lieu de séjour de la plupart des peintres passés à Barbizon entre 1830 et 1870, l’Auberge Ganne a été rachetée par la commune et renferme depuis 1995 le musée de l'Ecole de Barbizon.

D'après Wikipédia

 

ART ABSTRAIT

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L'art abstrait est l'une des principales tendances qui se sont affirmées dans la peinture et la sculpture du XXe siècle. Contrairement à l'art figuratif, il n'évoque pas la réalité : pas d'objet, pas de silhouette humaine ou animale ou végétale. Seuls s'expriment la couleur et/ou les formes géométriques ou courbes.

Ce sont les fauves qui ont donné le ton, avec le triomphe de la couleur pure, et qui ont laissé entrevoir comment les objets perdent leur apparence réelle, ce qui allait conduire ensuite au cubisme. Entre 1905 et 1912, « l'abstraction jaillit presque au même moment en plusieurs endroits, sans que les artistes en aient eu connaissance », dit le critique Karl Ruhrberg.

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1913 - Kandinsky

L’influence du développement de la science et de la technique sur l’évolution de l’art plastique est également bien établie. Ainsi par exemple, l'invention puis l'évolution de la photographie au XIXe siècle libère la peinture de la représentation de la réalité. De même, l’optique physiologique fait d’importants progrès et distingue deux étapes dans la vision : au niveau de l’œil, les rayons lumineux produisent une « impression » et ensuite les nerfs de la rétine les transmettent au cerveau où ils apparaissent sous forme de « sensations ».

Les impressionnistes avaient, eux, déjà tenté de rendre l’« impression » que leur faisait la nature. D’autres peintres vont déclarer qu’il est vain d’essayer de restituer la nature sur une toile avec une objectivité totale. Car les « sensations » viennent « perturber » le processus de création et elles apparaissent fort complexes. Elles ne sont pas un simple enregistrement passif d’informations de formes et de couleurs, mais impliquent des mécanismes neurologiques apportant d’autres résultats. Il va plus s’agir de rendre les résultats de l’introspection que de copier plus ou moins fidèlement les effets de la nature.

L'art abstrait peut se passer de modèle et s'affranchit de la fidélitéà la réalité visuelle. Le peintre Vassily Kandinsky est considéré comme le fondateur de l'art abstrait. Il a peint sa première aquarelle abstraite Sans titre en 1910.

Jean-Louis Ferrier, critique d'art, voit quant à lui trois fondateurs à parts égales :

  • Vassily Kandinsky, donc ;
  • Piet Mondrian, qui a obtenu ses structures géométriques abstraites par dérivation progressive d’une de ses peintures d’un parc à huîtres en contre-jour de la mer ;
  • Kasimir Malevitch, qui a recherché la simplification extrême aboutissant au fameux Carré noir sur fond blanc.

Parmi les différentes évolutions de l'art, aujourd'hui encore, l’abstraction reste la plus mal acceptée par le public, choqué dans ses goûts, ses habitudes, sa formation.

Merci Wiki

 


MARCUS STONE

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Marcus Stone (4 juillet 1840 – 24 mars 1921), est un peintre britannique de renom, qui bénéficia des cours de son père Frank Stone, ancien élève de l'Académie royale, où il commença à exposer avant l'âge de dix-huit ans.

A partir de 1842, il devient l'illustrateur préféré de Charles Dickens qui le considère comme un fils, et d'Anthony Trollope.

Il est élu associé de l'Académie en 1877, puis académicien en 1887. Si ses premières œuvres se caractérisent par nombre de détails historiques, il préférera plus tard un style délicat, unissant, avec une parfaite maîtrise technique, le charme au sentiment.

Tout au long de sa carrière, Marcus Stone a reçu de nombreuses médailles.

1900 the soldier's return

 

MARCUS STONE - QUELQUES OEUVRES

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0000 in love

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1880 daydram end

 

1880 - Daydream end

1880 thoughts

 

1880 - Thoughts

1882 the awakening

 

1882 - The awakening

1883

 

1883

1888 ophelia

 

1888 - Ophelia

1900 the end of the story

 

1900 - End of the story

1900 the soldier's return

 

1900 - Le retour du soldat

1907 in love

 

1907 - In love

1911 Sir Luke Fildes

 

1911 - Sir Luke Fildes

1921 married for love

 

1921 - Married for love

 

NOUVELLE OBJECTIVITE

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La Nouvelle Objectivité (en allemand : Neue Sachlichkeit) est un courant artistique apparu en Allemagne dans les années 1920 et qui succède à l'Expressionnisme, dont il découle par bien des aspects.

L'objectivité se développe dans plusieurs grandes villes de l'Allemagne et réunit alors beaucoup de grands artistes et intellectuels qui, provenant souvent du mouvement Dadaïste, ont fortement pris conscience de leur responsabilité politique et de leur « devoir contestataire ».

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Otto Dix

Cette appellation a été inventée en 1925, à la suite d'une exposition très médiatisée et qualifiée de post-expressionniste, qui s'est tenue à la Kunsthalle de Mannheim.

La Nouvelle Objectivité n'a ni programme ni manifeste, contrairement au Surréalisme qui se développe à la même époque en France. Elle se divise toutefois en deux branches bien distinctes qui, chacune à sa manière, affichent une même volonté, après certains débordements expressionnistes, de revenir au réel et au quotidien. Le clivage s'inscrit d'abord sur le plan politique : la branche dite « de droite », raccordée àKarlsruhe et Munich, retourne ainsi à un classicisme harmonieux et intemporel alors que, la branche de gauche, centrée sur « Berlin la rouge », s'engage radicalement dans une vision froide et cynique de la société.

Cependant, outre ce clivage politique, trois courants formels peuvent également être distingués. Ils peuvent être qualifiés de :

  • vériste : ancré dans le politique et le social, donnant des représentations entre cynisme et cruauté ;
  • "classique" : le peintre Giorgio de Chirico, rattaché au surréalisme, en est quasiment l'archétype quant au style ;
  • magico-réaliste : introduit par Franz Roh, ce troisième courant interne constitue parfois un pont avec le surréalisme (veine fantastique, sciences parallèles, l'irrationnel, etc.).

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Max Beckmann

D'un point de vue global, la Nouvelle Objectivité se caractérise par une volonté de représenter le réel sans fard. « Entre jugement et constat », elle tend à la société malsaine et corrompue de l'après-guerre un miroir froid. L'art lui sert d'arme.

Les oeuvres sont parfois à la limite de la caricature.

D'autres domaines comme le cinéma, la littérature, la musique, le graphisme et l'art décoratif s’entrouvrent à la Nouvelle Objectivité.

Liés à la République de Weimar, les artistes de la Nouvelle Objectivité seront nombreux àêtre pointés du doigt comme « artistes dégénérés » par le régime nazi. C'est pourquoi le mouvement s'éteint en 1933, avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir. De nombreux artistes choisissent alors l'exil.

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ART EGYPTIEN ANTIQUE : MOYEN EMPIRE

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L'art du Moyen empire est la production artistique datant de la période de l'histoire de l'Egypte antique qui dure entre -2033 et -1710, ce qui correspond aux règnes situés entre celui de Nebhepetrê Montouhotep II (XIe dynastie) et celui de Sekhemrê Khoutaoui (XIIIe dynastie).

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Sarcophage

Architecture

On connaît plusieurs exemples de temples divins, construits à la XIIe dynastie.

Le temple de Tôd, où fut découvert un important trésor d'argenterie, est établi par Sésostris Ier en l'honneur du dieu Montou. Il n'en reste actuellement que le plan au sol, qui est constitué de deux grandes salles : la première est une sorte de vestibule à quatre piliers, la seconde contient un naos au centre, entouré d'un couloir sur lequel ouvrent des pièces annexes. Le trésor, composé de lingots et de vaisselle d'argent, ainsi que de lapis-lazuli, se trouvait dans une de ces salles, qui devaient donc servir à des dépôts d'offrandes ou à la conservation de tributs.

C'est encore pour Sésostris Ier, à l'occasion de sa première fête-Sed qu'est élevée la chapelle blanche, retrouvée entièrement démontée dans les fondations d'un pylône du temple d'Amon à Karnak, et actuellement remontée dans le musée en plein air à côté du temple. Cette chapelle est en fait un bâtiment cubique auquel on accède par deux rampes opposées. Elle présente des éléments tout à fait caractéristiques de l'architecture égyptienne, comme le tore et la corniche à gorge. Seize piliers extérieurs et quatre intérieurs soutiennent le toit plat. On peut comparer cette architecture à celle des chapelles situées à côté des temples pour recevoir la barque du dieu, et dont on a retrouvé un exemple aussi dans les fondations d'un pilier du temple d'Amon à Karnak.

Le décor de la chapelle blanche est en bas relief très marqué, une caractéristique du style thébain. Il marque la liaison entre le dieu Amon, représenté sous la forme ithyphalliqu (sexe en érection) d'Amon-Min et le pharaon. La fonction d'un tel bâtiment est discutée : non seulement, il servait dans les fêtes sed, mais aussi dans des processions, accueillant la statue du dieu Amon de Karnak.

À Médamoud, Sésostris III édifie un temple consacréà Montou. Les vestiges de ce temple remanié plusieurs fois aux périodes qui suivirent le Moyen Empire, ont été dispersés dans différents musées du monde. Stylistiquement proche de la chapelle blanche de Sésostris Ier, on y a également retrouvé de nombreuses statues du roi sous différents aspects.

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Table d'offrandes

Sésostris III édifie également en Abydos un temple cénotaphe consacréà Osiris, dont le plan et la structure annonce déjà ceux des temples divins du Nouvel Empire.

Le Fayoum est une région particulièrement favorisée par les pharaons de la XIIe dynastie qui outre les complexes funéraires édifiés à proximité de la nouvelle résidence fondée à Itj-Taouy (Licht), fondent plusieurs temples autour du lac Karoun qui occupe le centre de la dépression du Fayoum.

Celui de Qasr el-Sagah est de loin le plus énigmatique de par son architecture qui rappelle ceux de la IVe dynastie et son aspect inachevé. Il reste cependant rattachéà la XIIe dynastie au vu des découvertes épigraphiques qui y ont été faites.

Celui de Médinet Mâdi, actuellement englobé dans des bâtiments d'époque ptolémaïque, est dédié au dieu Sobek ainsi qu'à sa parèdre Renenoutet, et est réalisé par Amenemhat III et Amenemhat IV. Il contient lui aussi toutes les caractéristiques de l'architecture égyptienne (murs droits, corniche à gorge, tore, etc.), et un exemple intéressant de colonnes papyriformes fasciculées.

C'est encore Amenemhat III qui fait ériger deux colosses à son image au bord du lac sur le site actuel de Bihamou. Ces deux statues représentant le roi assis sur son trône, auxquelles on rend un culte en tant que manifestation du Nil, font face au lac. Seuls les vestiges des deux socles massifs qui les supportaient restent aujourd'hui encore visibles.

Les premiers pharaons du Moyen Empire sont enterrés dans la région de Thèbes, dans des hypogées creusées à même la roche. Le pharaon Nebhepetrê Montouhotep II fait construire la sienne à Deir-el-Bahari, à côté du futur temple d'Hatchepsout (XVIIIe dynastie). 

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Stèle

Consacré en partie à Amon, ce complexe funéraire se compose d'un temple d'accueil, d'une grande cour avec en son centre une plateforme sur colonnes, sur laquelle se trouvait un mastaba. Deux tombeaux sont creusés pour le roi, dans la falaise à partir d'un temple qui comporte également une cour à portiques et une salle hypostyle. Des statues royales longent les rampes d'accès à ce complexe remarquable par son immensité et le fait qu'il est à moitié construit et moitié creusé dans la falaise. Des bas reliefs très marqués et anguleux sont à rapprocher de ceux de la première période intermédiaire.

La pyramide revient à la mode sous Sésostris Ier, qui fait édifier la sienne à Licht. Elle marque l'apparition des textes des sarcophages en remplacement des textes des pyramides. Le complexe est entouré d'une première grande enceinte, derrière laquelle se trouve la cour du temple funéraire. Une seconde enceinte enserre la partie privée, où des barques en bois et dix statues du roi ont été retrouvées.

La pyramide de Sésostris II se trouve à el-Lahoum : on peut encore y voir un beau sarcophage de granit rouge. À Daschour est élevée celle de Sésostris III, et à Hawara (dans l'oasis du Fayoum, celle d'Amenemhat III. Ce dernier édifice se compose d'un dédale de couloir, et contient une cuve monolithique en granit. Son temple funéraire, situé sur sa face sud, était gigantesque ; englobé dans une muraille, il comprend douze cours parfois à colonnade, sur deux étages.

Les riches particuliers au Moyen Empire sont inhumés principalement dans les nécropoles de Beni Hassan et d'Assouan. Dans la première se trouvent ainsi creusées dans la falaise près de trente tombes datant de la XIe et surtout de la XIIe dynastie. Sous la XIIe dynastie, les tombes se présentent de cette manière : une cour, menant à une chapelle creusée dans le massif rocheux d'où partent un ou plusieurs puits funéraires vers les caveaux. Les stèles sont placées vers l'entrée, et non plus dans la chambre funéraire, tandis que la chapelle enferme une niche avec une statue. Les décors de peinture et de bas-reliefs sont souvent somptueux, avec des scènes de pêche, de chasse ou d'agriculture et un grand sens du réalisme.

De nouveaux thèmes apparaissent, comme les scènes de lutte, les guerriers, les fabrications d'armes et les thèmes exotiques. Chez Khnoumhotep II, à Beni Hassan, on observe ainsi une caravane d'Asiatiques, une récolte de figues et une chasse aux canards. À Assouan, dans la tombe d'Amenemhat II, on peut voir des scènes de lutte où le mouvement est minutieusement décomposé.  

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Sphinx d'Amenemhat II

Au Moyen Empire se développe un type de sarcophage rectangulaire et emboitable, le plus souvent en bois stuqué et peint, mais parfois en pierre. Le sarcophage de Sopi, conservé au Louvre, comporte à l'extérieur une fausse porte surmontée d'yeux Oudjat, et à l'intérieur, la frise des sarcophages, représentant les objets dont le défunt aura besoin dans l'au-delà, les textes des sarcophages, un recueil magico-religieux, et le texte des deux chemins, une sorte de carte du monde souterrain. Sur celui du chancelier Nakhti, également conservé au Louvre, on aperçoit aussi les yeux Oudjat surmontant la fausse porte, au niveau de la tête.

Les stèles sont tout d'abord de forme rectangulaire, puis cintrées, représentant comme auparavant les défunts, le plus souvent devant leur tables d'offrandes. Elles sont à la fois sculptées, en bas relief ou en relief en creux, et peintes.

Hérités de l'Ancien Empire, les modèles deviennent plus sophistiqués et plus nombreux. Ils sont généralement en bois stuqués et peint, et remplacent parfois les bas-reliefs. Leur taille est souvent également plus importante, comme chez certaines porteuses d'offrandes. D'autres combinent de nombreux personnages, comme les modèles de greniers ou de bateaux.

L'utilisation de faïence, ce matériau siliceux de couleur bleu turquoise, typique de l'Égypte antique, se développe notamment au Moyen Empire, et ce sous deux formes : les hippopotames et les « concubines ».

Animal du fleuve, l'hippopotame représente un grand danger pour les pêcheurs et les chasseurs, dont il risque de faire chavirer les embarcations : pour cette raison, il est associé au mal. On peint donc sur les statuettes de faïence des plantes des marais pour qu'il reste dans son élément.

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Femme aux pouces coupés

Les concubines, quant à elles, sont des statuettes féminines, souvent couvertes de points et de traits noirs qui pourraient symboliser des vêtements, des bijoux ou des tatouages. En général, elles ne possèdent pas de jambes mais ont des caractères sexuels bien marqués. Leur symbolique et leur utilisation restent cependant assez mystérieuses.

Plusieurs styles se succèdent dans la statuaire : l'un, un peu rude, se caractérise par des visages ronds, de grands yeux ouverts et une position assez raide. Il est principalement employéà la XIe dynastie, et se retrouve notamment dans une statue de Montouhotep II conservée au musée égyptien du Caire. En grès peint, cette effigie plus grande que nature (1,83 m de haut) représente le roi assis, portant la couronne rouge, sur un trône cubique et sans dossier. Il porte la barbe postiche et le manteau de fête-Sed, mais ce qui frappe le plus, ce sont les chairs noires du personnage. Elles ne correspondent nullement à une réalité physique, mais seraient plutôt à mettre en relation avec le dieu Osiris, parfois représenté de la même manière.  

Le style classique, présent principalement à la XIIe dynastie, montre plus d'élégance, avec des visages plus personnalisés, moins stéréotypés, et un modelé du corps plus souple, comme dans le sphinx d'Amenemhat II du musée du Louvre, ou encore les statues de Sésostris Ier.

Il faut évoquer, pour les statues royales, le cas de celles de Sésosis III, qui montrent le roi à différentes âges de la vie, tantôt jeune et vigoureux, tantôt plus vieux, le visage émacié et les traits affaissés. La signification de ces différences est assez mystérieuse : il semblerait que ce ne soit pas des représentations de la réalité (les deux types ont pu être réalisés au même moment), mais plutôt le résultat de la volonté de montrer le roi humanisé, ou sous ses facettes diurne et nocturne, ou encore siège de la force (jeunesse) et de la sagesse (vieillesse).

Dans le domaine privé, des changements aussi ont lieu dans les perruques, les vêtements et les attitudes : on note en particulier l'apparition de la statue cube. Le bois est également de plus en plus utilisé. La statuette de la femme aux pouces coupés est représentative du premier style, ave sa raideur, ses yeux grand ouverts et ses longs doigts.  

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Le groupe de Senpou, en calcaire mais avec une table d'offrande en albâtre, est l'un des nombreux ex-voto retrouvés à Abydos. Cette mode semble avoir été particulièrement importante à la fin de la XIIe dynastie et au début de la XIIIe dynastie. Le défunt, entouré de ses parents est adosséà un fond cintré tandis que devant lui s'étale une table d'offrande avec le signe hetep, qui signifie offrande, des vases et une gouttière pour les libations.

Joaillerie et orfèvrerie sont des arts particulièrement importants au Moyen Empire, et assez bien connus grâce à la découverte au XIXe siècle de tombes de princesses inviolées à Daschour.

Le lapis-lazuli, la cornaline, et la faïence sont incrustés sur l'or par la technique du cloisonné, pour créer diadèmes et pectoraux. Celui de la princesse Mereret, la fille de Sésostis III, est particulièrement remarquable : il se compose de manière symétrique, autour du cartouche du pharaon que tient dans ses serres un vautour. Deux sphinx lèvent la patte en direction du cartouche et dominent les neuf arcs, les ennemis traditionnels de l'Égypte. Si la scène est incrustée de pierres précieuses au recto, elle est également gravée dans l'or au verso. Ce type de bijoux avait évidemment une valeur protectrice.

D'après Wikipédia

 

 

CHARLES-AMABLE LE NOIR

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Charles Amable Lenoir, né le 22 octobre 1860 à Châtellaion (Charente-Maritime) est un peintre français. Elève de William Bouguereau après avoir été instituteur, il concourt quatre fois au Prix de Rome. Fidèle à la tradition académique, il peint des portraits et des scènes mythologiques et religieuses.

Il naît dans une famille très modeste. Son père est douanier et sa mère couturière. La famille déménage à Fouras lorsque son père y est affecté. Sachant que sa famille ne l'aiderait pas à devenir artiste peintre, il décide de devenir enseignant et suit des études à l'école normale d'instituteurs de Lagord. Il devient maître d'études au Lycée de Rochefort en 1879. Il n'abandonne pas pour autant ses projets ; après avoir économisé, il part en 1883 à Paris avec une lettre de recommandation pour William Bouguereau, originaire de la même région. Il intègre l'Ecole des Beaux-Arts, devenant élève de Bouguereau et de Tony Robert-Fleury.

Il fait ses débuts au Salon de Paris en 1887. Il concourt pour le Prix de Rome, concours dont il atteint à quatre reprises la phase finale et dont il finit par remporter le Second Grand Prix en 1889 pour son œuvre Jésus guérit le paralytique, avant de remporter le premier Second Grand Prix en 1890 pour Le reniement de saint Pierre. En 1900, Le Calme, portrait de sa nouvelle épouse Eugénie Lucchesi, est récompensé par la médaille de bronze au Salon de Paris.

1900la joueuse de flûte

Il reçoit des mains de son maître William Bourguereau la Légion d'Honneur, sur décret du Ministère de l'Instruction Publique de juillet 1903.

Il meurt à Paris le 1er août 1926.

 

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