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EDOUARD MANET

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Édouard Manet (néà Paris le 23 janvier 1832 - mort à Paris le 30 avril 1883) est un peintre français majeur de la fin du XIXe siècle. Initiateur de la peinture moderne qu'il libère de l'académisme, Édouard Manet est à tort considéré comme l'un des pères de l'impressionnisme : il s'en distingue en effet par une facture soucieuse du réel qui n'utilise pas (ou peu) les nouvelles techniques de la couleur et le traitement particulier de la lumière. Il s'en rapproche cependant par certains thèmes récurrents comme les portraits, les paysages marins, la vie parisienne ou encore les natures mortes, tout en peignant de façon personnelle, dans une première période, des scènes de genre.

Il naît dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés dans une famille de la bourgeoisie parisienne. Son père, est un haut fonctionnaire au ministère de la Justice. Sa mère est la fille d’un diplomate affectéà Stockholm et la filleule du Maréchal Bernadotte.

Bien qu’élevé dans une famille austère, le jeune Édouard découvre rapidement le monde artistique grâce à l’influence d’un oncle, le capitaine Édouard Fournier, qui fait apprécier les grands maîtres à ses neveux Édouard et Eugène, dans les galeries du musée du Louvre.

La scolarité de Manet semble avoir été décevante : le jeune garçon se montre régulièrement dissipé, assez peu appliqué et fait parfois preuve d’insolence. Il agrémente à cette époque la plupart de ses cahiers de caricatures.

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Manet obtient cependant des résultats convenables. Mais il refuse de s'inscrire à la faculté de droit malgré les pressions de son père, et il demande à entrer dans la marine. Mais il échoue au concours de l'Ecole Navale.

Le 9 décembre 1848, il s'embarque comme pilotin sur le bateau école Le Havre et Guadeloupe, à destination de Rio de Janeiro. En 1849, Manet se représente au concours de l'Ecole Navale et il échoue de nouveau. Mais il est rentré avec une multitude de dessins dans ses bagages devant lesquels son père se rend à l'évidence : Édouard est un artiste. 

Néanmois, Manet refuse de s'inscrire aux Beaux-Arts, comme le lui conseillent ses parents, et il entre dans l’atelier du peintre Thomas Couture, en 1850, où il reste environ six ans. Thomas Couture est l’une des figures emblématiques de l’art académique de la seconde moitié du XIXe siècle, avec un attrait marqué pour le monde antique, qui lui vaut un immense succès. Il est alors au sommet de sa gloire.

Manet consacre l’essentiel de ces six années à l’apprentissage des techniques de base de la peinture et à la copie de quelques œuvres de grands maîtres exposées au musée du Louvre.

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Manet complète sa formation par une série de voyages à travers l’Europe : on trouve trace de son passage au Rijksmuseum d'Amsterdan en 1852. Il fait aussi deux séjours en Italie : le premier en 1853, le second en 1857. Outre les Pays-Bas et l’Italie, l’artiste a encore visité l'Allemagne et l'Europe centrale, en particulier les musées de Prague, Vienne, Munich ou Dresde.

L’indépendance d’esprit de Manet et son obstination à choisir des sujets simples déroute Couture. Les deux hommes se brouillent. Manet quitte l’atelier en 1856, et il emménage dans son propre local.

Après quelques années employées à copier de grands tableaux, c’est au Salon de 1859 que Manet se décide à dévoiler officiellement sa première œuvre, intitulée Le buveur d'absinthe. La toile, de facture réaliste, dénote l’influence de Gustave Courbet, mais constitue surtout un hommage à celui que Manet a toujours considéré comme « le peintre des peintres » : Diego Vélasquez. Mais Le Buveur d'absinthe, si peu académique, est refusé. Le jeune artiste bénéficie pourtant de plusieurs soutiens remarqués, avec notamment Eugène Delacroix, qui assure sa défense auprès du jury, et surtout Charles Baudelaire, qui vient de faire sa connaissance et s’emploie à le faire connaître dans la société parisienne.

Manet, à ce moment-là, est fasciné par l’art espagnol, qu’il associe au réalisme, par opposition à l’art italianisant des Académiques. Le Chanteur espagnol lui vaut son premier succès. Il est accepté au Salon de Paris en 1861 avec le portrait de ses parents. 

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Édouard Manet est un jeune homme plein d’assurance, volontiers amical et sociable. C’est pourquoi l’époque de ses premiers succès est aussi celle de son entrée remarquée dans les cercles intellectuels et aristocratiques parisiens.

Pour la première fois dans l’histoire du Salon officiel et annuel de Paris, on permet en 1863 aux artistes refusés d’exposer leurs œuvres dans une petite salle annexe à l’exposition principale, où les visiteurs peuvent les découvrir : c’est le fameux Salon des Refusés. Édouard Manet, en y exposant trois œuvres controversées, s’impose comme une figure de l’avant-garde.

1867 est une année riche en événements pour Manet : le peintre profite de l’Exposition universelle qui se tient à Paris, au printemps, pour organiser sa propre exposition rétrospective et présenter une cinquantaine de ses toiles. S’inspirant de l’exemple de Gustave Courbet, qui avait eu recours à la même méthode pour se détourner du Salon officiel, Manet n’hésite pas à puiser fortement dans ses économies pour édifier son pavillon d’exposition, et pour organiser une véritable campagne de publicité avec le soutien d’Emile Zola. Le succès, cependant, n'est pas à la hauteur des espérances de l’artiste : tant les critiques que le public boudent cette manifestation culturelle.

Édouard Manet a cependant atteint la maturité artistique et durant une vingtaine d'années il réalise des œuvres d’une remarquable variété, allant des portraits de son entourage (famille, amis écrivains et artistes) aux marines et aux lieux de divertissement en passant par les sujets historiques. Toutes vont influencer de façon marquée l’école impressionniste et l'histoire de la peinture.

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Suzanne Leenhoff, une jeune Néerlandaise corpulente et placide qui était entrée à 20 ans en 1850 au service de la famille Manet comme professeur de piano d'Édouard et de son frère Eugène, met au monde en 1852 un garçon, que l'on suppose être le fils de Manet. Attachéà Suzanne pour l'équilibre qu'elle lui apportz, il finit par l'épouser en octobre 1863. La silhouette tranquille et apaisante de Suzanne figure à de nombreuses reprises dans l'œuvre de Manet. 

Bien qu’aucune preuve directe de paternité ne puisse être établie, Édouard, est sûrement le père biologique du fils de Suzanne, Léon Leenhoff, qu’il a élevé d’ailleurs comme son fils. Les raisons ayant poussé le peintre à ne jamais reconnaître sa paternité, même après son mariage, restent assez énigmatiques (certains historiens considèrent que ce n'est pas son fils caché mais son demi-frère, Suzanne ayant eu une relation avec Auguste Manet), de même que la nature exacte des relations qu’il entretenait avec le jeune garçon... Ce dernier, jusqu’à un âge avancé, l’appelait « parrain », d’où une certaine ambiguïté accentuée par le fait que jusqu'à la mort de sa mère il ne se pensait pas comme le fils de Suzanne mais comme son frère.

Manet fait la connaissance d’une jeune peintre, Berthe Morisot. Il la persuade de poser pour lui dans différents tableaux. Berthe devient la belle-sœur de Manet en 1874 lorsqu’elle se marie avec le frère de ce dernier, Eugène. Influencée notamment par son beau-frère, elle s’imposera ensuite comme une figure essentielle du mouvement impressionniste.

Le visage de Victorine Meurent, aisément reconnaissable, est celui qui revient le plus régulièrement dans l’œuvre de Manet. Le peintre, subjugué par la beauté fraîche et un peu insolente de la jeune femme, en fait très rapidement son modèle préféré, notamment pour ses peintures de nu. Victorine apparaît ainsi dans les tableaux les plus célèbres de Manet : Le déjeuner sur l'herbe, Olympia, La chanteuse derue, La femme au perroquet.... 

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Manet retrouvera chez un homme de lettres l’amitié profonde et spirituelle qu’il avait ressentie pour Baudelaire (mort en 1867), en la personne de Stéphane Mallarmé. Cette proximité entre l'artiste et l'écrivain amènera Édouard Manet à créer les illustrations qui accompagnent deux textes de Mallarmé. 

Au fur et à mesure que Manet gagne en âge, un nombre grandissant de jeunes artistes se réclament de son esprit en s’opposant à leur tour à l'académisme. Parmi ces jeunes talents, certains vont se rapprocher de Manet et former le groupe dit "des Batignolles", ainsi nommé en référence au quartier des Batignolles où se trouvaient l’atelier de Manet et les principaux cafés que la bande fréquentait. On compte notamment dans ce groupe les peintres Paul Cézanne, Auguste Renoir, Frédéric Bazille ou Claude Monet.

De tous ces jeunes disciples, l’ami le plus intime de Manet est incontestablement Claude Monet, futur chef de file de l’impressionnisme. Les familles des deux peintres, deviennent vite très proches et passent de longues journées ensemble dans la verdure d’Argenteuil, chez les Monet. Ces visites régulières sont l’occasion pour Édouard Manet de réaliser plusieurs portraits intimistes de son ami, et surtout de s’essayer à imiter le style et les thèmes favoris de ce dernier, en particulier l’eau. 

Édouard Manet est également très lié au peintre Edgar Degas, bien que ce dernier n’ait pas fait spécifiquement partie du groupe des Batignolles. Les deux hommes sont inséparables aux heures sombres de la guerre franco-prussienne de 1870. Manet et Degas se trouvent d’autres affinités pendant la Commune de Paris par leur opposition conjointe au parti versaillais. Bien que les deux hommes se soient souvent querellés et affrontés pour obtenir la prééminence dans l’avant-garde artistique, Degas conservera toujours une grande estime pour Manet et contribuera à promouvoir l’œuvre de ce dernier après sa mort.

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À partir de 1868, les Manet ont pris l’habitude de passer leurs étés à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, où ils ont fait l’acquisition d’un appartement. 

Édouard Manet, malade, fait une cure à Meudon Bellevue en 1880. 

Affaibli depuis plusieurs années, il peint les deux dernières années des toiles de petit format qu'il réalise assis (nombreuse petites natures mortes de fruits et de fleurs), mais surtout des portraits de ses visiteuses au pastel, technique moins fatigante que la peinture à l'huile. Il s’éteint finalement le 30 avril 1883 à l’âge de cinquante et un ans, des suites d’une syphillis contractée à Rio. La maladie, outre les nombreuses souffrances et la paralysie partielle des membres qu’elle lui avait causées, a ensuite dégénéré en une gangrène qui a imposé de lui amputer le pied gauche onze jours avant sa mort.

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D'après Wikipédia

 


ALL-OVER

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Le all-over est une pratique apparue en peinture vers 1948, qui consiste à répartir de façon plus ou moins uniforme les éléments picturaux sur toute la surface (en anglais all over) du tableau ; voire en débordant des bords, ce qui élimine le problème du champ. La toile n'a pas vraiment de sens d'accrochage défini.

Chaque coup de pinceau annule le précédent et le rapport de celui-ci avec la surface du fond. Cette technique a été inventée par Janet Sobel (1894–1968), peintre américaine d'origine ukrainienne. Jackson Pollock a vu son travail exposé en 1944, à la galerie Art of this Century, et s'en est inspiré pour créer ses propres drippings, en 1945. Avec sa manière, qui était de peindre une toile étendue sur le sol, il ne pouvait jamais voir la composition de façon globale. Par conséquent, la seule façon de lui redonner une unitéétait pour lui de répandre de la peinture partout, de manière égale. Dans son cas, il utilisait des bâtonnets et de la peinture industrielle, qu'il répartissait par gestes amples, mais contrôlés. Le résultat est une pure abstraction dans l'espace pictural.

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Il existe plusieurs types de all-over :

  • le répétitif - une même forme est répétée 
  • celui dans lequel la partie est autosimilaire à l'ensemble.

Clement Greenberg base le basculement de la peinture de chevalet sur l'introduction de la peinture all-over dans son ouvrage Art et Culture, Essais critiques, paru en 1961 : il définit ainsi la "crise du tableau de chevalet".

D'après Wikipédia

VINCENT VAN GOGH

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Vincent Willem van Gogh (né le 30 mars 1853 à Groot-Zundert aux Pays-Bas - mort le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise, France) est un peintre néerlandais. Son œuvre pleine de naturalisme, inspirée par l'impressionnisme et le pointillisme, annonce le fauvisme et l'expressionnisme.

L'œuvre de Van Gogh est composée de plus de deux mille toiles et dessins datant principalement des années 1880. Peu connu dans les années 1890, Van Gogh n'a été remarqué que par un petit nombre d'auteurs et de peintres en France, aux Pays-Bas, en Belgique et au Danemark. Il faudra attendre les années 1930 pour que ses œuvres attirent cent vingt mille personnes à une exposition du Museum of Modern Art à New York.

La famille Van Gogh, d'ancienne bourgeoisie, est déjà notable aux XVIe et XVIIe siècles. L'état de pasteur est une tradition familiale, de même que le commerce de l'art. 

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Lorsque Vincent naît, sa mère avait mis au monde un enfant mort-né le 30 mars 1852 : il portera le même prénom. Son père est pasteur à Groot-Zundert. Ses parents élèveront six enfants : Vincent, Anna Cornelia, Théodore, Elisabetha Huberta, Willemina Jacoba et Cornelis Vincent.

Plusieurs oncles paternels joueront un rôle déterminant dans la vie de Vincent. Hendrik Vincent Van Gogh, « Hein », est marchand d'art à Bruxelles. Johannes Van Gogh, « Jan », est un amiral chez qui Vincent habitera à Amsterdam pendant plus d'un an. Cornelis Marinus Van Gogh, « Cor », est également marchand d'art. Son parrain Vincent Van Gogh, « Cent », s'est associéà la chaîne de galeries de l'éditeur d'art parisien Goupil & Cie.

La famille de Van Gogh mène une vie simple. L'ambiance laborieuse du foyer parental marque profondément le jeune Vincent qui est un enfant sérieux, silencieux et pensif. En 1860, il entre à l'école de Zundert, puis à partir de 1861, lui et sa sœur Anna suivent les enseignements d'une institutrice qui donne des cours à la maison. Le 1er octobre 1864, il part pour l'internat de Jan Provily à Zevenbergen, à trente kilomètres de chez lui. Il y apprend le français, l'anglais et l'allemand. Il y réalise aussi ses premiers essais de dessin. Le 15 septembre 1866, il entre au collège Guillaume II à Tilburg. Vincent vit difficilement l'loignement. En mars 1868, il quitte précipitamment l'établissement et retourne chez ses parents à Zundert.

Le 30 juillet 1869, à l'âge de 16 ans, Van Gogh quitte la maison familiale et devient apprenti chez Goupil & Cie à La Haye, filiale fondée par son oncle Hein. Cette firme internationale vend des tableaux, des dessins et des reproductions. Elle est alors dirigée par Hermanus Tersteeg. Après sa formation en apprentissage, en juin 1873, on l'envoie dans la succursale de Londres. Il réussit et, à 20 ans, il gagne plus que son père. Il tombe amoureux d'Eugénie Loyer, la fille de sa logeuse à Brixton, mais elle le rejette. Il s'isole et développe un fervent intérêt pour la religion. 

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Son père et son oncle envoient Vincent à Paris en mai 1875 au siège principal de Goupil & Cie. Il est choqué de voir l'art traité comme un produit et une marchandise, et le dit devant les clients, ce qui provoque son licenciement en 1876. 

Van Gogh affermit sa vocation spirituelle et religieuse. Il retourne en Angleterre où, pendant quelque temps, il travaille bénévolement, d'abord comme professeur dans un petit internat donnant sur le port de Ramsgate. Il dessine quelques croquis de la ville. Il devient un fervent animateur méthodiste et veut « prêcher l'Évangile partout ». À la fin d'octobre 1876, il prononce son premier sermon à la Wesleyan Methodist Church à Richmond. En novembre, il est engagé comme assistant à la Congregational Church de Turnham Green.

Le soutenant dans son désir de devenir pasteur, sa famille l'envoie en mai 1877 à Amsterdam, où il séjourne chez son oncle Jan, qui est amiral. Vincent se prépare pour l'université et étudie la théologie avec son oncle Johannes Stricker, théologien respecté. Il échoue à ses examens. Il quitte alors le domicile de son oncle Jan, en juillet 1878, pour retourner à la maison familiale, désormais à Etten. Il suit des cours pendant trois mois à l'école protestante de Laeken, près de Bruxelles, mais il échoue à nouveau et abandonne ses études pour devenir prédicateur laïc. Il devient un prédicateur itinérant, pour un Comité d'évangélisation, et il se fait solidaire des luttes contre le patronat.

Parallèlement, il fait son apprentissage pictural en visitant tous les grands musées des villes importantes où il passe, depuis son jeune âge.

Mais ses activités de pasteur ouvrier ne tardent pas àêtre désapprouvées, ce qui le choque. Accusé d'être un meneur, il est contraint d'abandonner la mission. Il revient à Etten où il reste désœuvré, jusqu'en mars 1880, ce qui préoccupe de plus en plus sa famille. Vincent et Theo se disputent au sujet de son avenir.

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De plus, un grave conflit éclate entre Vincent et son père, ce dernier allant jusqu'à se renseigner pour faire admettre son fils à l'asile de Geel. Il s'enfuit de nouveau et se réfugie à Cuesmes, où il loge jusqu'en octobre 1880 chez un mineur. 

Van Gogh atteint sa maturité au moment où il débute sa carrière d'artiste. En octobre 1880, il part à Bruxelles et, le 15 novembre 1880, il s'inscrit à l'Académie royale des beaux-arts. Il a l'opportunité de travailler à l'atelier du peintre Anthon van Rappard. Theo, désormais gérant de la succursale de Goupil & Cie à Paris décide de subvenir aux besoins de son frère. 

Fin avril 1881, Van Gogh revient à la maison familiale et y reste jusqu'à Noël. Il consacre principalement son temps à la lecture et aux études des figures. L'été, il tombe amoureux de Kee Vos, la fille de son oncle Stricker. Malgré le refus clair de Kee, veuve toute récente, Vincent insiste, créant une atmosphère de plus en plus tendue dans sa famille. À la suite d'une violente dispute avec son père, il part pour La Haye, où il s'installe dans un modeste atelier. Il y reçoit des leçons de peinture de son cousin par alliance Anton Mauve, pratique alors essentiellement l’aquarelle et étudie la perspective.

En janvier 1881, Van Gogh rencontre une ancienne prostituée, Sien Hoornik, qui commence à poser pour lui. Au printemps 1882, son oncle Cornelis Marinus, propriétaire d'une galerie d'art renommée à Amsterdam, lui commande des dessins de La Haye. Le travail ne s'avère pas à la hauteur des espérances de son oncle, qui lui passe néanmoins une deuxième commande. Bien qu'il lui ait décrit en détail ce qu'il attend de lui, il est de nouveau déçu.

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En juin 1882, une hospitalisation liée à une maladie vénérienne lui permet de se réconcilier avec ses parents. À sa sortie, il s'installe dans un plus grand atelier avec Sien Hoornik et ses deux enfants. C'est au cours de l'été 1882 qu'il commence la peinture à l'huile. Il se consacre désormais uniquement à son art. Il exécute de nombreux tableaux et dessins selon différentes techniques. Il envoie ses œuvres à Theo et écrit à Anthon van Rappard. À partir du printemps 1883, il s'intéresse à des compositions plus élaborées, basées sur le dessin. Très peu de ces dessins ont survécu car détruits par Vincent.

Les vingt mois qu'il passe à La Haye (entre 1882 et 1883) semblent décisifs pour l’artiste, qui réalise sa volonté de rompre avec les conventions morales de son milieu social, et son impossibilitéà mener une existence normale. De nombreuses lectures, Honoré de Balzac, Victor Hugo, Emile Zola ou encore Charles Dickens, viennent enrichir sa vision du monde, et renforcent ses convictions sociales. En août 1883, il envisage de partir dans la province campagnarde de la Drenthe, dans le nord du pays, pour profiter de ses paysages. Sa relation avec Sien Hoornik se termine alors.

De septembre à décembre 1883, Vincent séjourne en solitaire dans la province de Drenthe, où il s'acharne à sa peinture. C'est l'unique remède qu'il trouve face à un profond sentiment de détresse. Il change assez souvent de logement et la solitude lui pèse. Le temps pluvieux et les difficultés financières de son frère Theo le décident à rejoindre sa famille installée depuis juin 1882 à Nuenen, en Brabant-Septentrional, dans le presbytère paternel.

Van Gogh profite d'un petit atelier aménagéà son intention dans la maison familiale. Il y réalise des séries de tableaux sur différents thèmes, notamment les tisserands. C'est à Nuenen que son talent se révèle définitivement : de cette époque datent de puissantes études à la pierre noire de paysans au travail, mais aussi quelque deux cents tableaux à la palette sombre et aux coups de brosse expressifs, qui confirment alors son talent de dessinateur et de peintre.

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Vincent propose à Theo de ne plus lui verser de pension mais plutôt d'échanger ses versements contre ses tableaux. Theo acquiert ainsi des tableaux qu'il espère vendre. Vincent continue à voir Van Rappard avec qui il peint. À cette période, il donne aussi des cours de peinture à des amateurs. Puis, en mai 1884, il loue un atelier plus vaste.

Van Gogh tombe amoureux de sa voisine Margot Begemann, ce que leurs familles respectives n'apprécient pas. À la mi-septembre, Margot tente de se suicider. Elle passe sa période de convalescence à Utrecht. Le 26 mars 1885, le père Van Gogh meurt d'une crise cardiaque. À cause des relations difficiles qu'il entretient avec son entourage, la sœur de Vincent lui demande de quitter le presbytère. Il habite alors dans son atelier entre avril et mai 1885.

Alors qu'il est encore à Nuenen, il travaille sur une série de peintures qui doivent décorer la salle à manger d'un de ses amis vivant à Eindhoven. Van Gogh s'intéresse alors aux artistes renommés de l'école de La Haye, comme Théophile De Bock et Herman Johannes Van Der Weele. Il s'agit d'un groupe d'artistes qui, entre 1860 et 1890, sont fortement influencés par la peinture réaliste de l'école de Barbizon. 

Passant du réalisme sombre au colorisme, Van Gogh prend un nouvel élan dans sa peinture. Sa palette devient plus claire et plus colorée, alors que ses coups de pinceaux deviennent plus nets.

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À Anvers, en novembre 1885, il est impressionné par les peintures de Rubens et découvre les estampes japonaises, qu'il commence à collectionner. C'est là aussi que l'artiste inaugure sa fameuse série d'autoportraits. Il prend divers cours de dessin et réalise des études de nus. L'idée de repartir à Paris lui vient : il compte étudier dans l'atelier de Fernand Cormon et se loger chez Theo pour des questions d'économie. En février 1886, il débarque donc à Paris.

À l'époque, Theo est gérant de la galerie montmartroise Boussod, Valadon & Cie (les successeurs de Goupil & Cie). Vincent y devient l'amant d'Agostina Segatori, tenancière italienne du cabaret Le Tambourin, boulevard de Clichy. 

Paris se prépare alors à accueillir plusieurs expositions : en plus du Salon, où sont exposées les œuvres de Puvis de Chavanne, Van Gogh visite les salles de la cinquième exposition internationale à la galerieGeorge Petit, qui présente des toiles d'Augustre Renoir et de Claude Monet. Ces derniers n'ont pas souhaité participer à la huitième et dernière exposition des impressionnistes qui offre le spectacle d'un groupe déchiré, entre les défections et les nouvelles arrivées, et ouvre ses portes à la nouveauté du moment, le néo-impressionnisme, avec la toile de Georges Pierre Seurat, Un dimanche après-midi à l'île de la Grande Jatte

À Paris dans les années 1886 - 1887, à l’Académie Cormon, Vincent fait la connaissance de Henri de Toulouse-Lautrec, de Louis Anquetin, d'Emile Bernard ainsi que de John Peter Russell. Il rencontre également, par l’intermédiaire de son frère, presque tous les impressionnistes, en particulier Georges Seurat et Camille Pissarro ainsi que Paul Gauguin. Il devient l'ami de Paul Signac. Sous l’influence des estampes japonaises, ses compositions acquièrent peu à peu davantage de liberté et d’aisance, tandis qu’il s’essaie à la technique de l’aplat coloré. Pissarro l’initie également aux théories nouvelles sur la lumière et au traitement divisionniste des tons. La palette de l'artiste s’enrichit alors de couleurs vives et sa touche s’anime et se fragmente, ceci grâce également à Signac avec qui il travaille en 1887.

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Exalté par la ferveur du climat artistique parisien, régénéré par cette modernité, il est prêt à réaliser son rêve méditerranéen, à la recherche de la lumière aveuglante de la Provence, qui fait resplendir les couleurs pures de la nature, étudiées jusque-là dans sa collection d'estampes japonaises. C'est une période très fertile où son art s'oriente vers l'impressionnisme mais l'absinthe et la fatigue aggravent son état mental. Le 19 février 1888, il quitte Paris.

Le 20 février 1888, il s'installe à Arles.

Il envoie toujours ses tableaux à Theo. Trois de ses premiers tableaux sont présentés à la 4e exposition annuelle de la Société des artistes indépendants. À Arles, des idées plus anciennes sur l'art et la peinture réapparaissent, comme faire des séries de tableaux. Au printemps 1888, il réalise ainsi une série sur les vergers fleurissants dans des triptyques, ainsi qu'une série de portraits comme ceux de la famille Roulin. La première série des tournesols date aussi de cette époque. Entre-temps, il continue àéchanger des lettres et des tableaux avec Emile Bernard et Paul Gauguin. Vincent, qui habite la maison Jaune, rêve en effet d'une communauté d'artistes unissant fraternellement leurs expériences et leurs recherches : Paul Gauguin vient le rejoindre dans ce but le 23 octobre 1888 et ils commencent à travailler ensemble. Mais les deux hommes s'entendent mal : la tension et l’exaltation permanentes qu’implique leur démarche créatrice débouchent sur une crise.

Le 23 décembre 1888, à la suite d'une dispute plus violente que les autres avec Gauguin, Van Gogh est retrouvé dans son lit le lobe de l'oreille gauche tranché. Plusieurs théories tentent d'expliquer l'incident. La thèse classique, soutenue par le musée Van Gogh d'Amsterdam d'après le témoignage de Gauguin, explique que Van Gogh a menacé d'un rasoir Gauguin qui s'est enfui, laissant Van Gogh seul. Dans un accès de délire, celui-ci a retourné le rasoir contre lui-même et s'est coupé l'oreille avant d'aller l'offrir à une prostituée. Une autre théorie a été publiée en 2009. Ses auteurs Hans Kaufmann et Rita Wildegans soutiennent que ce serait Gauguin qui, au cours d'une violente dispute, aurait tranché au sabre l'oreille de Vincent avant de s'enfuir d'Arles. La version de l'automutilation aurait pour but de l'innocenter.

Le lendemain de sa crise, Van Gogh est admis à l'hôpital et soigné par le docteur Rey. Theo, inquiet de la santé de son frère, vient le voir. Cependant, une pétition signée par trente personnes demande l'internement ou l'expulsion de Vincent d'Arles : il lui est reproché des troubles à l'ordre public. Le 7 février, le docteur Delon demande son internement pour « hallucinations auditives et visuelles ». Le 27 février, le commissaire de police d'Ornano conclut dans son rapport que Van Gogh pourrait devenir dangereux pour la sécurité publique. En mars 1889, après une période de répit, il se remet à peindre. Cependant, à la suite de nouvelles crises, il est interné d'office sur ordre du maire à l'hôpital d'Arles. 

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Pendant son séjour à Arles, Vincent maintient le lien avec l'univers artistique parisien grâce à l'abondante correspondance qu'il échange avec son frère Theo. Malgré l'échec de son projet d'établir un atelier à Arles, il ne renonce pas au dialogue avec ses amis Emile Bernard et Gauguin. Ce dernier, après son séjour mouvementéà Arles, accompagne à travers ses lettres la vie de Van Gogh jusqu'à la fin.

Le 8 mai 1889, il quitte Arles, ayant décidé d'entrer dans l'asile d'aliénés Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence. Il y reste un an.

Malgré son mauvais état de santé, Van Gogh est très productif. Ce n'est que pendant ses crises de démence qu'il ne peint pas. Dans l'asile, une pièce au rez-de-chaussée lui est laissée en guise d'atelier. Il continue à envoyer ses tableaux à Theo. Deux de ses œuvres font partie de la 5e exposition annuelle de la Société des artistes indépendants de Paris. Un des premiers tableaux de cette époque est l’Iris. Les peintures de cette période sont souvent caractérisées par des remous et des spirales. À diverses périodes de sa vie, Van Gogh a également peint ce qu'il voyait de sa fenêtre, notamment à la fin de sa vie avec une grande série de peintures de champs de blé qu'il pouvait admirer de la chambre qu'il occupait. Il quitte l'asile le 19 mai 1890.

Theo rencontre le docteur Paul Gachet sur les recommandations de Pissarro. Theo encourage Vincent à se rendre à Auvers-sur-Oise, où il pourra consulter le médecin et être près de son frère.

Cette commune rurale est déjà connue dans le milieu des peintres, initialement par les paysagistes de l'école de Barbizon puis par les impressionnistes. Il y passe les 70 derniers jours de sa vie, du 20 mai au 29 juillet 1890. Gachet, ami de Paul Cézanne et des peintres impressionnistes et lui-même peintre amateur, veille sur Van Gogh, qui loue une petite chambre dans l’auberge Ravoux.

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Van Gogh, au sommet de sa maîtrise artistique, va alors décrire dans ses œuvres la vie paysanne et l'architecture de cette commune. Des articles paraissent dans la presse parisienne, bruxelloise et néerlandaise. C'est un signe important de sa reconnaissance dans ce milieu artistique. Grâce aux soins du docteur Gachet, son activité est intense : il peint plus de 70 tableaux. 

L'instabilité mentale de Vincent reprend vers la fin juillet 1890. Le 27 juillet 1890, dans un champ derrière le château où il peint peut-être une ultime toile, car il a emmené son matériel de peinture avec lui, il se tire un coup de revolver dans la poitrine (pour viser le cœur) ou l'abdomen. Revenu boitillant à l'auberge Ravoux, il monte directement dans sa chambre. Ses gémissements attirent l'attention de l'aubergiste Arthur Ravoux qui le découvre blessé : il fait venir le docteur Gachet. Vincent meurt deux jours plus tard, à l'âge de 37 ans, son frère Théo à son chevet.

En 2011, une nouvelle hypothèse sur la mort de Vincent van Gogh a été avancée par deux auteurs, Steven Naifeh et Gregory White Smith, qui reprennent une anecdote douteuse de Victor Doiteau : Vincent Van Gogh aurait été victime par accident d'une balle tirée par les frères Gaston et René Secrétan, deux adolescents qu'il connaissait, ces derniers jouaient « aux cowboys » avec une arme de mauvaise facture à proximité du champ où Van Gogh se promenait. Avant de succomber deux jours plus tard, le peintre aurait alors décidé d'endosser toute la responsabilité de l'acte en déclarant s'être visé lui-même, dans le but de protéger les garçons et par amour pour son frère Théo pour lequel il pensait être devenu un fardeau trop pesant. Cette thèse repose sur trois arguments : Vincent van Gogh aurait été le souffre-douleur des frères Secrétan ; l'historien d'art John Rewald a recueilli dans les années 1930 des rumeurs auversoises dans ce sens, mais ces témoignages sont tardifs et de seconde main ; enfin René Secrétan aurait volé le revolver de l'aubergiste Arthur Ravoux pour tirer sur des oiseaux et petits animaux, revolver à l'origine de l'homicide involontaire ou du tir accidentel sur Vincent.

Van Gogh souffrait d'accès psychotiques et d'instabilité mentale. Plus de cent cinquante psychiatres ont tenté d'identifier sa maladie et quelque trente diagnostics différents ont été proposés : schizophrénie, trouble bipolaire, syphilis, saturnisme, épilepsie... Chacune de ces maladies pourrait être responsable de ses troubles et aurait été aggravée par la malnutrition, le surmenage, l'insomnie et un penchant pour l'alcool, en particulier l'absinthe. 

Certaines théories médicales ont même laissé entendre que le goût de Van Gogh pour l'utilisation de la couleur jaune pourrait être liéà son amour de l'absinthe. En effet, cet alcool contient une neurotoxine, la thuyone, qui à forte dose, peut causer la xanthopsie, un trouble de la vision amenant à voir les objets en jaune. Toutefois, une étude réalisée en 1991 a mis en évidence qu'un consommateur d'absinthe sombrerait dans l'inconscience avant d'avoir pu ingérer suffisamment de thuyone. Une autre théorie suggère que le docteur Gachet aurait prescrit de la digitaline à Van Gogh pour traiter l'épilepsie, substance qui pourrait entraîner une vision teintée de jaune et des changements dans la perception de la couleur d'ensemble. Cependant, il n'existe aucune preuve directe que Van Gogh ait pris de la digitaline. En 2006, King Ross, un écrivain canadien, a prétendu que Van Gogh souffrait de saturnisme et que l'un des symptômes de l'intoxication par le plomb est un gonflement de la rétine qui peut conduire à l'apparition d'un effet de halo, qui apparaît dans plusieurs de ses tableaux.

En haut à gauche : autoportrait.

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D'après Wikipédia

 

PIERRE-PAUL PRUD'HON

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Pierre Prudon, dit Pierre-Paul Prud'hon, né le 4 avril1758àCluny (Saône-et-Loire) et mort àParis le 16février1823, est un peintre et dessinateur classique français.

Il est le septième et dernier enfant de Christophe Prudon, maître tailleur de pierre. À l'âge de 23 ans, il orthographie son nom « Prud'hon » et adopte « Paul » comme second prénom.

Il est apprécié par Stendhal, Balzac,Delacroix, Millet et Baudelaire pour la qualité de son clair-obscur et son réalisme convaincant. Il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1816.

Il a été amant de la peintre Constance Mayer.

Vignette en haut à gauche : autoportrait de l'artiste.

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D'après Wikipédia

 

PEINTURE BAROQUE FLAMANDE

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La peinture baroque flamande est la peinture produite dans les Pays-Bas méridionaux pendant la domination espagnole aux XVIe et XVIIe siècles. La période commence environ quand les Provinces-Unies sont séparées des régions de l'Espagne des Habsbourg lors de la reconquête d'Anvers en 1585 et termine jusqu'aux alentours de l'an 1700, quand la domination habsbourg disparaît avec la mort de Charles II d'Espagne. Anvers, foyer des célèbres artistes Pierre-Paul Rubens, Antoine Van Dyck et Jacob Jordaens, est le centre artistique des Flandres, mais Bruxelles et Gand ont également un rôle artistique important.

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Rubens, en particulier, a eu une très forte influence sur la culture visuelle du XVIIe siècle. Ses innovations ont aidéà forger Anvers comme l'une des places fortes de l'art européen, en particulier pour l'imagerie de la Contre-Réforme. Son étudiant Van Dyck a eu un rôle important dans l'établissement de nouvelles directions dans l'art du portrait britannique. 

Le terme « flamand », dans le contexte des périodes baroque et primitive, inclut souvent les régions qui ne sont pas associées à la région moderne de Flandre (Belgique), comme le duché de Brabant et la principauté de Liège. 

Bien que les peintures produites à la fin du XVIe siècle appartiennent aux approches générales du Maniérisme du Nord et de la Renaissance tardive, communes en Europe, des artistes tels qu'Otto Van Veen, Adam Van Noort, Maarten De Vos et la famille Francken eurent un rôle important dans l'établissement local du baroque. Entre 1585 et le début du XVIIe siècle, ils réalisent de nombreux retables pour remplacer ceux qui furent détruits lors du « Beeldenstorm », les révoltes iconoclastes de 1566.

Par ailleurs, Frans II Francken et Jan Brueghel l'Ancien deviennent importants pour leurs peintures représentant le plus souvent des sujets mythologiques ou historiques. 

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L'art flamand est célèbre pour le grand nombre de collaborations qui eurent lieu entre des maîtres indépendants. Cela était en partie dûà la tendance locale à la spécialisation dans un genre particulier. Ainsi Frans Snyders était un peintre animalier et Jan Brueghel l'Ancien était admiré pour ses paysages et ses peintures de plantes. Les deux artistes travaillèrent avec Rubens, qui réalisait les personnages et les animaux, ainsi que d'autres artistes.

Les peintures de nature morte de fleurs, qui se sont développées vers 1600 par des artistes tels que Jan Brueghel l'Ancien, sont en partie des innovations flamandes ; elles font écho dans les Provinces-Unies aux œuvres de l'anversois Ambrosius Bosschaerts. À Anvers, cependant, ce nouveau genre s'est développé jusqu'à devenir un type de peinture spécifiquement catholique : la guirlande de fleurs.

D'autres types de peinture sont associées au baroque flamand comme les scènes de chasse monumentales de Rubens et Snyders, les peintures de galerie d'artistes tels que Willem Van Haecht et David Teniers le Jeune.

La peinture d'histoire, qui inclut les thèmes bibliques et mythologiques, est considérée par les théoriciens comme le plus noble des arts. Abraham Janssens est un important peintre d'histoire à Anvers entre 1600 et 1620, bien qu'après 1609, Rubens devient la figure principale du genre. Van Dyck et Jacob Jordaens sont actifs dans la peinture de scènes historiques monumentales. Après la mort de Rubens, Jordaens devient le plus important peintre flamand.

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Dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, les peintres d'histoire combinent l'influence locale de Rubens avec la connaissance du classicisme et des qualités du baroque italien. Les artistes représentatifs de cette veine sont Erasme II Quellin, Jan Van Den Hoecke, Pieter Van Lint, Cornelis Schut et Thomas Willeboirts Bosschaerts. 

Par ailleurs, une variante du caravagisme a été exprimé par Theodore Rombouts et Gerard Seghers.

Quoique pas principalement portraitiste, Rubens en réalise quelques-uns lors de sa jeunesse, des peintures de ses épouses ainsi que d'autres portraits d'amis ou de la noblesse. Il exerça une forte influence sur le portrait baroque au travers de son étudiant Antoine van Dyck. Celui-ci devient peintre à la cour du roi Charles Ier d'Angleterre et ainsi très influent sur la peinture de portrait anglaise.

Bien que la plupart des portraits flamands sont exécutés àéchelle réelle ou monumentale, certains peintres se spécialisent dans les portraits de groupe de petite taille.

La peinture de genre est fréquente au XVIIe siècle. Beaucoup artistes suivirent la tradition de Pieter Brueghel l'Ancien en représentant la couche sociale la plus basse, bien que des sujets de la haute société avec des couples bien vêtus à des bals ou dans des jardins sont également communs. Des images de femmes réalisant des tâches ménagères, popularisées au nord des Pays-Bas par Pieter De Hooch et Johannes Vermeer, le sont moins dans le sud, même si des artistes comme Jan Siberechts l'ont exploré. La peinture de couples galants à la dernière mode, souvent accompagnée de thèmes sous-jacents d'amour ou des cinq sens, est régulièrement exploitée par Hieronymus Francken II, Louis de Caullery, Simon De Vos et d'autres. 

Jacob Jordaens, qui devient le plus important artiste d'Anvers à la mort de Rubens en 1640, est bien connu pour ses scènes de genre monumentales de sujets tels que Le Roi boit et Les jeunes piaillent comme chantent les vieux. Beaucoup de ces peintures utilisent des influences de composition et de lumière similaires à ceux des caravagistes.

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Un autre genre populaire inventé dans les Pays-Bas est les paysages avec des batailles historiques ou de fiction ou même de simples escarmouches ou braquages. 

Suivant une longue tradition, de nombreux artistes du nord voyagent en Italie au XVIIe siècle. Ils se spécialisent dans les scènes quotidiennes rustiques de Rome et de sa campagne. Habituellement, la peinture de genre n'est pas acceptée en Italie, en particulier par les organismes officiels comme l'Accademia di San Luca, alors la plupart des peintres rejoignent la Bentvueghels (la « bande des peintres »). Elle agit plus ou moins comme une guilde, rassemblant les peintres flamands et néerlandais ayant les mêmes intérêts et traditions.

Gillis Van Coninxloo est un peintre de paysage innovateur à Anvers, à la fin du XVIe siècle, qui introduit une vue plus naturelle. Il laisse une forte influence sur la peinture de paysage du Nord en général lors de son séjour à Amsterdam et en tant que membre formateur de l'école Frankenthal. Rubens devient un peintre de paysages dans les années 1630, se concentrant sur la région autour de son château Het Steen

Les petits paysages marins sont un autre thème populaire. Des artistes représentent des épaves et des vues d'atmosphère de bateaux en mer, ainsi que d'imaginaires vues de ports exotiques. 

Les peintures de galerie font leur apparition à Anvers vers 1610, et se développent, de même que les intérieurs architecturaux. Elles reproduisent ce que l'on peut voir des cabinets de curiosités.  

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Les ontijtje (« petit-déjeuners ») sont un type de nature morte populaire aussi bien dans le Nord que dans le Sud des Pays-Bas, montrant la variété des vaisselles, des mets, en particulier le pain et le fromage, et des boissons, sur un arrière-plan neutre. Plus élaborées sont les natures mortes pronk (« somptueuses ») : ce style, développé dans les Provinces-Unies, montre des compositions complexes d'objets chers, de nourritures rares, et de pulpeux fruits épelés. 

Frans Snyders peint de grandes natures mortes consacrées aux animaux et gibiers morts. Les artistes suivants améliorent par la suite ce genre en incluant un remarquable mélange d'animaux vivants et de gibiers morts. Ces peintures sont étroitement liées à l'imagerie cynégétique, qui devient à la mode dans la peinture flamande du XVIIe siècle.

A la mode également, les peintures de cabinet. Il s'agit de petites et complexes peintures représentant en général des sujets historiques ou bibliques. Elles sont produites en grand nombre dans les Pays-Bas méridionaux au cours du XVIIe siècle. Ces petites peintures sont échangées dans toute l'Europe, et, via l'Espagne, en Amérique Latine.

D'après Wikipédia

 

Not VITAL

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Not Vital est né en 1948 à Sent (Suisse). Il a étudiéà Paris, puis à Rome, avant de s'installer aux Etats-Unis en 1974. Il se partage aujourd'hui entre les USA, le Niger, l'Italie, la Chine et bien sûr la Suisse.

L’œuvre de l’artiste se caractérise par le travail plastique de matériaux d’une grande noblesse – bronze, argent, marbre – mais aussi par celui de médiums classiques –dessin, estampe ou peinture.

Les thèmes développés mêlent des réflexions sur sa région natale de Basse Engadine ou sur ses différents pays d’adoption – Niger, Égypte, Chine – à des préoccupations liées à la représentation de l’espace. 

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JOANA VASCONCELOS

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Joana Vasconcelos est une artiste portugaise, née à Paris en 1971. Elle vit et travaille à Oeiras, au Portugal.

Son œuvre a pour thématique la femme et sa place dans le monde : tantôt femme au foyer, tendre aimante, tantôt femme guerrière, à l'image de ses Valkyries... La plupart de ses œuvres balancent entre ces différentes facettes. On peut citer pour exemple l'œuvre Marylin, exposée à Versailles et qui représente une immense paire d'escarpins rutilants. Lorsque l'on s'approche on découvre qu'ils sont constitués de casseroles et de couvercles. On a à la fois la femme glamour, attentive à son image et séduisante, et le symbole de la cuisinière.

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PEINTURE A L'HUILE

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La peinture à l'huile utilise un mélange de pigments et d'huile, permettant d'obtenir une pâte plus ou moins épaisse et grasse. Cette pâte s'applique à l'aide de brosses sur un support en toile apprêtée montée sur un châssis, ou marouflée sur un panneau rigide. D'autres supports sont aussi utilisés comme le carton ou le bois. Plusieurs types de diluants et de médiums à peindre sont employés pour en faciliter l'application, ou modifier sa texture.

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Elle est apparue à la fin du Moyen Âge en Occident et les primitifs flamands en ont généralisé l'usage, supplantant alors la technique de la tempera. Au fil des époques, la technique de la peinture à l'huile a connu des changements liés aux progrès techniques et aux évolutions esthétiques. D'une technique reposant principalement sur la superposition de glacis, telle que la pratiquaient les Flamands et les Florentins, la peinture à l'huile a évolué vers une technique plus en pâte, enrichie à l'aide de médiums résineux et caractéristique des écoles hollandaise (Rembrandt, Hals), flamande (Rubens), et Vénitienne (Titien, Tintoret) et, par après, des impressionnistes qui ont été les premiers à utiliser la peinture en tube apparue avec l'industrialisation.

La peinture à l'huile est considérée en Occident comme la technique reine. De la Renaissance au XXe siècle, ce fut la première technique apprise et utilisée par les artistes. Aujourd'hui, la peinture acrylique est privilégiée par rapport à cette technique ancestrale. Raisons de cette évolution : la nocivité des diluants nécessaires à sa pratique et sa difficulté de mise en œuvre.  

L'huile utilisée est généralement l'huile de lin ou l'huile d'œillette, voire l'huile de carthame ou de l’huile de noix. Ces huiles pouvaient être additionnées de substances (toxiques comme la céruse) visant à accélérer le séchage.

La peinture à l'huile est une technique lente à sécher (on dit siccativer), par opposition à la peinture acrylique ou à l'aquarelle, qui sont des techniques aqueuses (utilisant l'eau). Cette particularité permet à l'artiste de prendre le temps de mélanger ses couleurs, de récupérer une erreur et de retravailler son motif pendant plusieurs jours jusqu'à obtenir le fondu, le modelé de la forme, la touche qu'il désire.

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Norman Rockwell

Ce que l'on appelle « séchage » est en réalité un phénomène de siccativation ou oxydation de l'huile, qui se polymérise et durcit, sans changer l'aspect de l'œuvre, et en quelque sorte, emprisonne les pigments et permet la conservation de la peinture.

Il est également possible d'obtenir des effets de matière ou de reliefs avec une pâte assez consistante. L'utilisation d'une spatule appelée aussi couteau permet d'obtenir du relief et d'augmenter ainsi la matière de l'œuvre. 

Histoire

L’invention de la peinture à l’huile est attribuée au peintre flamand Jan van Eyck (1390-1441), mais le procédé consistant à mélanger les pigments dans l’huile était déjà connu de Theophilus au XIIIe siècle. Mais il semblerait que cette technique soit bien plus ancienne : en 2008, on découvre les plus vieilles peintures à l’huile connues à ce jour dans les grottes afghanes de Bamiyan. Elles sont datées du VIIe siècle.

En réalité, l'avènement de la peinture à l'huile en Occident a été progressif. Il n'y a pas eu de révolution technique au sens strict, mais une longue évolution. En effet les peintres du Moyen Age utilisèrent beaucoup la tempera qu'ils recouvraient parfois d'une ultime couche huileuse en guise de protection. Au fil des générations, cette couche d'huile s'est progressivement chargée en pigment donnant ce que l'on peut qualifier de premier glacis. On retrouve d'ailleurs dans les tableaux des frères Van Eyck, sous d'innombrables couches de glacis cette sous-couche a tempera. Les panneaux destinés àêtre peints étaient imprégnés de plusieurs couches de colle et d’enduit, lorsque le bois était imparfait, ce qui était souvent le cas dans les pays du sud (Italie, Espagne) ; ils étaient préalablement marouflés d’une fine toile afin de limiter les effets de dilatation ou de rétraction du bois.

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Dali

Le passage de la tempera à l'huile voit aussi le passage du bois à la toile. Le bois avait pour inconvénient de limiter les dimensions des tableaux, d'une part à cause de la grandeur maximale qui pouvait être atteinte avec des planches, d'autre part par le poids des œuvres.

C’est à partir du XVe siècle que l’utilisation de la toile montée sur châssis fait son apparition. On en trouve les premières utilisations sur des volets d'orgue àVenise. Ce sont d'ailleurs les Vénitiens qui diffuseront cette pratique en Italie dans le courant du XVIe siècle et en Flandres via Rubens. La toile, généralement de lin, doit être recouverte d’une couche d’enduit qui permet à la peinture de s’accrocher. La peinture à l'huile qui produit un film souple convient parfaitement à ce support souple, qu'il est alors possible de rouler pour son transport.

Jusqu'au XIXe siècle, les peintres, ou leurs élèves, broyaient eux-mêmes les pigments en poudre avec le liant et ils employaient aussitôt. Chacun développait sa technique, à base de différentes huiles, plus ou moins jaunissantes, utilisées crues ou cuites. Ainsi l'huile de lin, siccative et peu jaunissante, fut adoptée devant l'huile d'œillette et l'huile de noix, plus claires, mais moins siccatives.

Au XIXe siècle sont apparues les premières couleurs industrielles, présentées dans des vessies de porc puis dans des tubes de peinture souples à partir de 1841. Aujourd'hui, la fabrication des couleurs à l'huile est principalement industrielle.

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Toulouse-Lautrec

La technique est restée longtemps immuable : le peintre dessinait sa composition sur la toile ou sur le panneau de cuivre ou de bois préparé puis, après une éventuelle grisaille, montait son sujet avec les couleurs à l'huile, en couches minces. Puis, une fois ces premières couches bien sèches, il les recouvrait de glacis teintés, transparents, qui harmonisaient la coloration générale. Le tout formait une surface bien unie, comme une toile cirée.

La technique a ensuite évolué, dès la fin de la Renaissance, les peintres commençant à expérimenter la pâte afin d'accentuer les lumières en leur donnant par exemple plus d'épaisseur. Ce procédé devint général et de nouvelles techniques sont nées : peinture en pleine pâte, à la touche, par touches séparées, avec ou sans ébauche préparatoire. Les peintres baroques (Rubens, Van Dyck) puis rococo (Boucher, Fragonard) et les Romantiques (Delacroix, Géricault) ont su exploiter avec brio cette écriture enlevée qui s'oppose à une manière plus lisse et « léchée » de traiter le sujet (peinture néoclassique, style pompier). La peinture à l'huile a la particularité de permettre les deux approches, entre autres. 

Les découvertes des physiciens du XIXe siècle, en particulier les théories de Eugène Chevreul, influencèrent des peintres comme Delacroix, puis, plus tard, les Impressionnistes. Elle donnèrent même naissance à un mouvement, le pointillisme ou néo-impressionnisme (Signac, Seurat) qui décompose chaque ton en tons primaires, comme celle de la lumière solaire par le prisme en spectre coloré. Le traditionnel procédé par couches superposées allait alors être remplacé par une technique plus spontanée et directe, dite alla prima - autrement dit, peindre en une seule séance, sans séchage entre les couches. Ces courants et d'autres qui suivirent (fauvisme, expressionnisme) n'ont cessé d'explorer les limites de la peinture à l'huile.

Auxiliaires

Les couleurs à l'huile sont composées de pigments qui forment la matière colorée et d'un liant (huile de lin purifiée ou d'œillette) qui les lie et les agglomère. Le diluant ou solvant de la peinture à l'huile est l'essence de térébenthine ou l'essence de pétrole (ou des équivalents modernes non allergènes).

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Frida Kahlo

On peut améliorer la consistance de la pâte par l'ajout de médiums à peindre, eux-mêmes fabriqués à partir du liant (huile) et de solvant (essence) auxquels on rajoute, éventuellement, pour améliorer la souplesse du film, une résine. Le médium rend la matière plus malléable et donc plus facile àétaler.

Les médiums à peindre permettent aussi de respecter la règle du « gras sur maigre » (propre à la peinture à l'huile) qui veut que chaque couche de couleur soit plus grasse que la précédente afin que l'accroche soit solide et durable. En effet, les couches maigres, qui mettent peu de temps à sécher, entrent en conflit avec les précédentes plus grasses et toujours en train de sécher, provoquant un phénomène variant entre la peau d'orange et celle du reptile au cours de la mue... Àéviter, selon les traditions. Dans les premières étapes, la pâte sera donc maigre, par adjonction d'essence et progressivement deviendra plus grasse, par ajout d'huile ou de médium. L'œuvre sera finalement vernie grâce à un vernisà retoucher puis un vernis définitif.

Supports

La peinture à l'huile a une action corrosive ou interagit chimiquement avec la plupart des supports (toile, bois, papier). C'est pourquoi une préparation de la surface est indispensable avant de peindre.

Il existe deux grands types de préparation pour la peinture à l'huile :

  • la préparation grasse ou traditionnelle, à base d'huile de lin et de céruse de plomb (composé toxique, aujourd'hui interdit dans la plupart des pays), complexe et longue à mettre en œuvre
  • la préparation maigre ou universelle à base de colle de peau et de craie, plâtre, calcium ou gesso (qui convient aussi pour l'acrylique)

Aujourd'hui, les supports du commerce sont déjà enduits (préparation universelle ou synthétique) : on peut donc peindre directement.

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Techniques

La peinture en plein air date du début du XIXe siècle ; elle est adoptée par les peintres de l'école de Barbizon sous l'influence des aquarellistes anglais du début du siècle comme Constable et se généralise avec l'invention du tube de peinture. Dès le début du XIXe siècle apparurent des vessies de porc destinées à contenir et à conserver les couleurs à l'huile. Les tubes d'étain ont été inventés en 1841. Ces nouveaux récipients étaient beaucoup plus pratiques que les vessies de porc et permettaient de conserver les couleurs intactes plus longtemps. Les tubes d'étain ont permis aux peintres impressionnistes de sortir de leur atelier pour aller peindre des paysages « sur le motif », c'est-à-dire dans la nature. La conséquence directe sur la révolution impressionniste est cependant à nuancer : le brevet d'invention date de 1841 tandis que la première exposition impressionniste date de 1874.

D'après Wikipédia

 


LUCIEN LE GUERN

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Lucien Le Guern, également dit Louis-Gabriel Le Guern, né en 1914 au Mans (Sarthe) et décédé en 1981 au Couvent de la Tourette près de Lyon (Rhône), était un religieux et un peintre français représentatif des peintres naïfs, dont les thèmes privilégiés furent notamment les Saintes Ecritures et l'Occupation.

A la suite d'une méningite, il devient sourd et muet très jeune et entre à l'institution des jeunes sourds-muets de St-Jean-de-la-Ruelle, près d'Orléans (Loiret). À sa sortie, il s'oriente vers la peinture comme moyen d'expression privilégié.

C'est en autodidacte qu'il construit son style au travers de paysages et de portraits. Dans les années 1930, il travaille chez un maître potier de Malicorne (Sarthe) où il décore des faïences, puis il suit des cours de peinture à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts du Mans. Dans les années 1940, il consacre une série de tableaux remarquables à la vie quotidienne sous la Seconde Guerre mondiale. Il fera d'ailleurs forte impression avec son tableau L'Exode au Salon d'automne de Paris en 1941, alors qu'il n'est âgé que de vingt-six ans.

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En 1953, il entre dans les ordres comme frère convers et intègre le couvent dominicain de la Tourette, à Eveux près de Lyon. Il prend alors le nom religieux de frère Louis-Gabriel. Il réalisera désormais de spectaculaires fresques monumentales (jusqu'à dix mètres de long) d'une grande expressivité et représentant les Saintes Ecritures, en particulier le Jugement dernier, l'Apocalypse et la Résurrection (notamment La Résurrection et Le Christ-Roi exposés au musée d'art naïf de Laval, Mayenne).

Il peindra jusqu'à sa mort en 1981, et repose au cimetière du couvent.

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D'après Wikipédia

PIET MONDRIAN

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Pieter Cornelis Mondriaan, appelé Piet Mondrian à partir de 1912, né le 7 mars 1872 à Amersfoort aux Pays-Bas et mort le 1er février 1944 à New York, est un peintre néerlandais reconnu comme un des pionniers de l’abstraction.

Piet Mondrian est, avec les Russes Vassily Kandinsky et Kasimir Malevitch, parmi les premiers peintres à s'être exprimé en utilisant un langage abstrait. Mondrian est une des figures majeures de l'art du XXe siècle, dans le monde de l'art moderne et aussi par son implication auprès d'architectes et de designers, dans des productions modernes, du mobilier jusqu'aux objets industriels de consommation courante, ou dans de nouveaux espaces, privés et publics.

Le père de Mondrian, instituteur, est aussi un pasteur calviniste, un homme exalté et qui dessine souvent. Mondrian est initié par son oncle à la peinture de plein air, une innovation dans les années 1880. En octobre 1892, il s'inscrit à l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam.

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Après 1900, les tableaux de Mondrian cherchent à faire voir des idées, et semblent proche du mouvement symboliste. Son nouveau style se manifeste d'autant plus vigoureusement qu'il rencontre en juin 1908 le peintre Jan Toorop, personnage central du Symbolisme hollandais connu par ses curieuses compositions de figures curvilinéaires. Vers 1907, il développe un style d'esquisse où la structure graphique se porte sur quelques rares formes, le tableau se vide et les couleurs se font plus acides. C'est à ce moment qu'il aurait découvert l'emploi arbitraire de la couleur et les dessins du Van Dongen d'alors, relevant du Fauvisme le plus intense.

Les œuvres de Van Gogh auront eu un effet amplificateur. Le tableau Devotie (Dévotion), 1908, semble en découler.

Depuis 1904, il s'intéresse à la théosophie, aux mathématiques et à la géométrie. En 1909, il s'inscrit à la société théosophique, développée dans la seconde moitié du XIXe siècle par Helena Blavatsky, qui met en avant l'idée d'un ordre cosmique du monde, au-delà des apparences et du visible. Mondrian est sensible à cette recherche d'une peinture plus spirituelle. La transcendance du traitement de la lumière, décomposée sur des formes simples en contrastes de couleurs saturées, le conduit vers une abstraction croissante. Le monumental Duinlandschap (Paysage de dunes), 1910/11, réduit le sujet du tableau à n'être plus que l'oblique d'une ligne où l'horizon bascule dans une mosaïque de losanges hachurés.

En octobre 1911, Mondrian voit à Amsterdam des œuvres de Georges Braque, radicales dans leur cubisme analytique affirmé. À la fin de l'année, Mondrian est à Paris. Il décide de se faire dorénavant appeler Piet Mondrian. Tout de suite, il prend le chemin du cubisme, et abandonne en conséquence les couleurs vives, réduisant sa palette à des gammes de gris et d'ocres. Et rapidement, il amplifie la tendance à l'abstraction. La structure se réduit à des variations formelles sur quelques signes : courbes tendues des branches et leurs tension dans l'espace, verticalement, mais rabattue vers l'horizontale avec le temps. 

En 1915, de retour au pays en raison de la mort de son père, il s'emploie à dépasser le cubisme et évolue  vers une abstraction plus pure. Mondrian est un contributeur très important de la revue hollandaise De Stijl fondée par Theo Van Doesburg en 1917.

1909

Il travaille à partir de 1940 avec les couleurs pures : rouge, jaune et bleu, qu’il associe au blanc, qui lui sert de fond, et au noir, qui délimite les couleurs entre elles. Il structure ses œuvres de manière géométrique en utilisant essentiellement des formes rectangulaires et des lignes d’épaisseur variable. Les croyances théosophiques de Mondrian lui font accorder à l’angle droit une signification universelle. Plus que tout compte le rapport entre couleurs, entre dimensions, entre positions. Pour lui, « le rapport [de la verticale à l'horizontale] est à l’image de la dualité et des oppositions qui régissent d’une façon générale la vie et l’univers - le masculin et le féminin, l’extérieur et l’intérieur, le matériel et le spirituel. » Mondrian définit dès lors son système de représentation qu’il nomme peinture néo-plastique et qu’il développera pendant plus de 20 ans jusqu’à son séjour à New York.

En 1940, suite aux bombardements de Londres où il s'est réfugié, il part pour New York. Il y trouve une ville en correspondance avec ses tableaux, ne serait-ce que par son plan, mais aussi par son rythme. Rapidement intégré au monde de l'art avec l’appui de Peggy Guggenheim, il devient l'ami de Max Ernst. 

Il meurt à New York en 1945.

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D'après Wikipédia

 

ARTS PREMIERS : IFE - NIGERIA

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Ife une vieille citéyoruba située au sud-ouest du Nigeria. Célèbre pour ses têtes en terre cuite et en bronze, alliant la perfection classique à un étonnant réalisme, Ife a donné naissance entre les XIIe et XVe siècles à l'une des civilisations les plus originales d'Afrique noire.

Des recherches archéologiques attestent la présence de population dès le VIe siècle av. JC mais la période la plus remarquable se situe plus tardivement (XIIe au XVe siècle).

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D'après la légende yoruba, Ife est le lieu où les divinités créatrices Odùduwà et Obàtálá commencèrent la création du monde, dirigées par le dieu suprême Olódùmarè. Obàtálá créa les premiers humains avec de la terre, alors qu'Odùduwà devint le premier roi des Yorubas. Le Òòni (roi) d'Ife se prétend descendant direct du dieu Odùduwà, et il est le plus important des rois yorubas.

Aux VIIIe et IXe siècles, Ife devient un centre artistique majeur, et reste une ville importante jusqu'au XIIe siècle. La ville demeure mondialement célèbre pour ses sculptures antiques et naturalistes en bronze, pierre ou terre cuite, dont l'expression artistique atteint son apogée entre le XIIe et XIVe siècle. Après cette période, la production décline alors que le pouvoir politique et économique passe au royaume du Benin voisin.

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Ife est aujourd'hui le centre économique d'une région agricole où se cultivent principalement l'igname, le manioc, le maïs, le tabac et le coton. Ce dernier étant aussi à la source d'une importante industrie de tissage de vêtements.

Ife reste un centre spirituel important du peuple Yoruba.

D'après Wikipédia

 

PIERRE-PAUL RUBENS

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Pierre Paul Rubens (ou Peter Paul Rubens en néerlandais), né le 28 juin 1577 à Siegen (Westphalie) et mort le 30 mai 1640 à Anvers est un peintre baroque flamand. 

Aidé par un atelier important, Rubens produit une œuvre considérable dans des genres divers. Il accepte de peindre un grand nombre de portraits mais, « d'instinct plus porté aux grand travaux qu'aux petites curiosités » comme il l'écrivait lui-même, il réalise surtout de grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques. Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il joue également un rôle diplomatique important à son époque et jouit d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps.

Il naît en Westphalie, dans le Saint Empire romain germanique, à 300 km d'Anvers. Il est le sixième enfant de Jan Rubens, avocat protestant prospère nommééchevin de la ville d'Anvers en 1562, et de Maria Pypelinckx, fille d'un marchand de tapisseries. Ses parents ont quitté Anvers (Pays-Bas espagnols) en 1568 pour échapper à la persécution des protestants dans les Pays-Bas espagnols par le duc d'Albe durant la révolte des Gueux, Jan Rubens étant soupçonné de sympathie calviniste. Jan Rubens devient le conseiller légal de Guillaume d'Orange et s'installe ainsi à la cour de Siegen (Westphalie) en 1570. Du fait de sa relation avec Anne de Saxe, seconde épouse de Guillaume d'Orange avec qui il a une fille, Christine von Diez (que Guillaume ne reconnaîtra pas), née le 22 août 1571, Jan Rubens est emprisonné jusqu'en 1573, sa libération étant due à l'intervention de sa femme.

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Rubens passe ses dix premières années à Siegen. Ayant abjuré le protestantisme pour le catholicisme, Jan Rubens a probablement fait baptiser son fils dans la foi catholique avant sa mort en 1587. Maria et ses trois enfants Pierre Paul, Blandine et Philippe s'installent alors à Cologne, puis rentrent à Anvers. Sa marraine est Christine d'Epinoy, comtesse de Lallaing et épouse du gouverneur de Tournai, où il entre comme page après ses études dans l'École Latine de Rumoldus Verdonck où il a appris le latin et le grec. C'est chez sa marraine que Rubens commence à copier les tableaux présents chez elle notamment des Véronèse, en abandonnant ses espoirs de robe d'avocat et d'armes.

À l'âge de 14 ans, il est placé en apprentissage de 1589 à 1598, d'abord chez le peintre Tobias Verhaecht, puis chez quelques peintres éminents de son époque. Une grande partie de sa formation initiale est consacrée à copier les œuvres d'artistes anciens. Lorsqu'il a achevé sa formation, il entre en 1598 à la guilde de Saint-Luc comme maître indépendant.

Sur les conseils de ces peintres, Rubens part pour l'Italie de 1600 à 1608 pour étudier les œuvres de la Renaissance. Il séjourne notamment à Gênes, Mantoue, Venise et Rome où il assimile les styles et copie les œuvres de Raphaël, du Caravage, et surtout du Titien dont il retient la fougue du coloris. Il s'installe ensuite dans la ville de Mantoue, sous la protection du cardinal Montalto au service du duc Vincent de Gonzague chez qui il devient peintre de cour. Là, il étudie l'art classique grec et romain et il continue de réaliser des copies de grands maîtres italiens. Il est particulièrement influencé par les œuvres d'art de Michel-Ange et Léonard de Vinci. Durant son premier séjour à Rome, Rubens réalise son premier chef-d'œuvre, Sainte Hélène à la Vraie Croix pour la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem.

En 1603, Rubens voyage en Espagne pour une mission diplomatique, à la Cour du roi Philippe III. Durant son séjour, il étudie l'impressionnante collection d'œuvres de Raphël et du Titien que Philippe II avait rassemblée. Ce déplacement est le premier des nombreux voyages qu'il effectuera durant sa carrière et pendant lesquels il mêle l'art et la diplomatie.

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Il retourne en Italie en 1604, où il reste pendant les quatre années suivantes. De 1606 à 1608, il demeure principalement à Rome et, pendant cette période, il obtient sa plus importante commande à l'époque pour le maître-autel de la nouvelle église en vogue, la Chiesa Nuova également appelée Santa Maria in Vallicella.

L'expérience italienne de Rubens continue à influencer son travail et il écrit de nombreuses lettres en italien. À son retour à Anvers en décembre 1608 où sa mère agonise, le souvenir de l'Italie se perpétue également dans sa signature, qui ne changera plus : « Pietro Paolo Rubens ».

Son retour à Anvers coïncide avec une période de prospérité dans la ville, grâce à la signature du traité d'Anvers en avril 1609 qui met fin à la guerre entre l'Espagne et les Provinces-Unies et ouvre une période de trêve de douze ans. En septembre 1609, Rubens est nommé peintre officiel de la Cour d'Albert et Isabelle, souverains des Pays-Bas de 1609 à 1621. Il reçoit la permission spéciale d'installer son atelier à Anvers plutôt qu'à la Cour de Bruxelles, mais aussi de travailler pour d'autres clients que les seuls souverains. Cette période de prospérité et l'ouverture de son grand atelier ainsi que celui de Jacob Jordaens lancent ce que l'on appellera l'Ecole d'Anvers. Il reste proche de l'archiduchesse Isabelle jusqu'à sa mort en 1633, et on fait appel à lui comme peintre, mais aussi comme ambassadeur et diplomate. Rubens cimente encore plus ses liens avec la ville lorsque, le 3 octobre 1609, il épouse Isabella Brant, fille de Jan Brant, citoyen d'Anvers influent et humaniste. De cette union naissent trois enfants : Serena, Albert et Nicolas.

En 1610, Rubens déménage dans une nouvelle demeure, un palais qu'il a fait construire et où il vivra une grande partie de sa vie, la Rubenshuis, actuellement devenue musée. La villa, d'influence italienne, abrite son atelier où lui et ses apprentis réalisent la plupart des peintures de l'artiste, sa collection d'art personnelle ainsi qu'une des bibliothèques les plus vastes d'Anvers. Son élève le plus connu est alors Antoine Van Dyck, qui devient rapidement le principal portraitiste flamand et qui collabore fréquemment avec Rubens. Il travaille également avec plusieurs autres artistes actifs dans la ville, notamment le peintre animalier Frans Snyders qui contribue à réaliser l'aigle dans le tableau Prométhée supplicié, mais aussi son excellent ami, le peintre de fleurs Jan Brueghel l'Ancien.

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Rubens fait également bâtir une autre maison au nord d'Anvers dans le village de Doel. Cette demeure constitue sans doute un investissement.

C'est à cette période que Rubens compose des chefs-d'œuvre tels que L'érection de la croix (1610) et La descente de croix (1611-1614) pour la cathédrale Notre-Dame d'Anvers, peintures qui contribuent à faire de Rubens un peintre flamand de premier ordre. L'Érection de la croix est considérée comme un des premiers exemples de l'art religieux baroque.

À ce moment de sa carrière, Rubens fait réaliser des estampes et des couvertures de livres, surtout par l'imprimerie plantinienne de Balthasar Moretus le Jeune, afin d'étendre sa renommée dans toute l'Europe. À l'exception de quelques eaux-fortes remarquables, il fait seulement les dessins en laissant la réalisation des estampes à des spécialistes, tel que le graveur flamand Lucas Vorsterman. Il conçoit également la dernière méthode de gravure sur bois avant que cette technique ne se renouvelle au XIXe siècle. Rubens instaure aussi un droit d'auteur pour ses copies, notamment en Hollande où son travail est alors largement reproduit, mais aussi en Angleterre, en France et en Espagne.

Après la mort du roi Albert d'Autriche, Rubens continue àêtre le peintre officiel de la Cour de l'Infante Isabelle d'Autriche de 1621 à 1633. En 1623, Rubens perd sa fille Serena et trois ans plus tard, en 1626, son épouse, qui meurt de la peste à l'âge de 34 ans.

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En 1621, la reine de France Marie de Médicis lui demande de réaliser deux grands cycles allégoriques célébrant sa vie et celle de son défunt mari, le roi Henri IV, pour décorer la Galerie Médicis du Palais du Luxembourg à Paris. 

Parallèlement, après la fin de la trêve de douze ans, en 1621, l'empereur et archiduc d'Autriche Ferdinand II de la maison de Habsbourg confie à Rubens un certain nombre de missions diplomatiques. Entre 1627 et 1630, la carrière diplomatique de Rubens est particulièrement active. Il voyage entre les cours d'Espagne et d'Angleterre, essayant de ramener la paix entre les Pays-Bas espagnols et les Provinces-Unies.

En 1624, Rubens est d'ailleurs anobli en tant que « noble de la maison de la sérénissime infante » par Philippe IV d'Espagne et plus tard, en 1630, fait chevalier par le roi Charles Ier d'Angleterre pour le récompenser de ses efforts diplomatiques à faire aboutir un traité de paix entre l'Espagne et l'Angleterre.

Pendant que la réputation internationale de Rubens auprès des collectionneurs et de la noblesse étrangère continue à croître au cours de cette décennie, l'artiste et son atelier ont continuéà réaliser des peintures monumentales pour des clients locaux d'Anvers. 

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Rubens passe les dix dernières années de sa vie à Anvers. Sur un plan artistique, il obtient de nouvelles commandes des Habsbourg et il continue à travailler pour des clients étrangers, en réalisant par exemple les peintures des plafonds de la Maison des Banquets du Palais de Whitehall, mais il a aussi exploré d'autres voies artistiques plus personnelles, composant des paysages, et des œuvres plus intimes ainsi que des portraits de sa femme, de ses enfants et de la famille des Moretus-Plantin.

En 1630, il se marie à Hélène Fourment. De cette seconde union, il aura quatre enfants : Clara Johanna, François, Hélène et Pierre Paul. La famille s'installe en 1635 dans le Château Het Steen à Elewijt dans l'actuelle Belgique. Hélène Fourment est une source d'inspiration pour Rubens dans sa représentation de personnages voluptueux que l'on retrouve dans plusieurs de ses peintures.

En 1636, il devint peintre officiel de la cour des Pays-Bas espagnols gouvernée par le cardinal Ferdinand, infant d'Espagne. 

Par ailleurs, lorsque Marie de Médicis connaît son ultime exil, c'est Rubens qui la recueille et la protége jusqu'à sa mort. Elle finit d'ailleurs sa vie, deux ans après la mort du peintre, dans la maison natale de celui-ci.

De son coté, Rubens tombe malade du fait sa goutte chronique, son état s’aggrave et il finit par s'éteindre le 30 mai 1640. Il est enterréà l'église Saint-Jacques d'Anvers.

En haut à gauche : autoportrait.

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D'après Wikipédia

 

MICHEL JOUENNE

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Michel Jouenne, né 25 janvier 1933 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un peintre, illustrateur, lithographe et sculpteur français de l'Ecole de Paris.

Fils d'un ingénieur et d'une décoratrice sur porcelaine à la Manufacture de Sèvres, Michel Jouenne réalise ses premières gouaches dès 1947, et deux ans plus tard débute au Salon de Versailles en présentant trois gouaches, dont une reçoit une récompense.

En 1955, il passe le concours pour devenir professeur de dessin à la ville de Paris. En 1956, il réalise ses premières huiles. En septembre 1957, il épouse Simone, qui lui donnera trois garçons : Christian, François et Bernard. Cette année-là, il réalise de nombreuses natures mortes avec des gibiers et des volailles. En 1958, il est appelé sous les drapeaux, et effectue quatorze mois de service militaire en Algérie (Kabylie) où il réalise des pochades.

Il participe en 1969 pour la première fois au Salon des peintres témoins de leur temps dont le thème cette année là est Recherche et découverte de la science moderne.

Jouenne est nommé peintre de la Marine en 1991. 

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D'après Wikipédia

 

LES AVENIRISTES

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Les Aveniristes, ou Aveniriens, ou encore Futuraslaves, étaient des peintres, poètes et musiciens russes, qui formaient, au début du XXe siècle, le premier groupe futuriste, devenu par la suite les cubo-futuristes. Pour la plupart d'entr'eux, il s'agissait d'une tendance, d'un courant, plutôt qu'un véritable mouvement. Il existe durant les années 1910 à 1914. Il s'agissait de s'ouvrir vers l'avenir, vers le monde nouveau, vers le futur, plutôt que de rester tourné vers le passé.

Les frères Bourliouk (David et Vladimir) sont à l'origine de ce mouvement, en rébellion contre tout ce qui est excès de raffinement, de sentimentalité, de romantisme. Selon eux, il n'y a jamais eu de progrès en art, et chaque époque est en droit de faire sa Renaissance. Ils renversent toutes les bases existantes de l'art pour établir leur propre « moi » dans le futur et uniquement en lui. Le mot Aveniriste, interprétation russe du Futuriste, tend à signifier que les Russes ne suivent pas toutes les conclusions de Filippo Tommaso Marinetti, le poète et théoricien italien du futurisme. Le mot « futuriste » existe, en effet, en langue russe également et traduit littéralement le même concept qu'en français.

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Vladimir Bourliouk

De 1910 à 1914, les « Aveniristes » tentent les expériences les plus inattendues, tout en se disputant, se séparant, se regroupant de manière telle qu'il est difficile de donner un aperçu cohérent du bouillonnement qui résulte de ces tendances. 

Pendant l'été 1909, les frères Bourliouk et Larionov travaillent ensemble pour organiser la première exposition du Valet de Carreau qui a lieu de fin décembre 1910 à janvier 1911où 250 œuvres sont présentées, dont des tableaux de Malevitch, Ilia Machkov, Robert Falk, Alexandra Exter, des frères Bourliouk, de Larionov et Gontcharoff ; des peintres français sont également présents : Henri Le Fauconnier, Albert Gleizes.

Cette exposition est à peine close que les frères Bourliouk et Larionov se querellent. Le mot d'ordre de Larianov est : « L'avenir est à nous ! » ; pour se distinguer des « Aveniristes », il donne à son mouvement le nom d'« Aveniriens ». Larionov et Gontcharoff créent alors le groupe « Queue d'Ane »...

En réalité, les deux groupes rivaux ont plus de points communs que de raisons de discorde. Peut-être est-ce l'amour-propre de Larionov qui désire être à la tête de tous qui provoque cette discorde. En 1910, David Bourliouk crée également, au sein des « Aveniristes », un groupe appelé« Gileia ».

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David Bourliouk

À partir de 1912, seuls Vélimir Khlebnikov et Alexeï Kroutchenykh utilisent encore ce terme d'« Aveniriste ». En 1914, Maïakovski utilise cette désignation, non plus pour désigner les participants au mouvement initial, mais pour les gens du futur en général.

D'après Wikipédia

 

RAPHAEL

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Raffaello Sanzio, plus connu sous le nom de Raphaël (Raffaello), né le 6 avril 1483 à Urbino (Marches) et mort le 6 avril 1520 à Rome est un architecte et peintre de la Renaissance. Il porte aussi les noms de Raffaello SantiRaffaello da UrbinoRaffaello Sanzio da Urbino.

Il est le fils de Giovanni Santi, peintre et poète officiel de la cour du duc d'Urbino, Frédéric III de Montefeltro, l'un des princes les plus célèbres et protecteur des arts de la Renaissance en Italie. Urbino est alors un foyer artistique réputé.

Raphaël aurait été initié dans l'atelier de son père où il apprend les bases techniques de ce qui va devenir son art. Sa mère meurt le 7 octobre 1491 et son père en 1494. Raphaël, âgé alors de onze ans, se retrouve orphelin. Commence alors une longue période de litiges entre les héritiers, son oncle paternel, Dom Bartolomeo Santi, prêtre lettré devenu son tuteur et son oncle maternel Simone Battista di Ciarla dont Raffaello est plus proche. Des incertitudes subsistent quant au lieu où Raphaël termine sa formation. Des sources attestent qu'il séjourne à Urbino jusqu'en 1499 et qu'il poursuit son apprentissage probablement auprès du peintre Timoteo Viti.

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En 1500, à dix-sept ans, ses oncles l'envoient à Pérouse en Ombrie, peut-être auprès du Pérugin, chez qui il n'est sans doute plus considéré comme un apprenti et dont le style l'influence profondément au point que les historiens de l'art hésitent sur l'attribution de certains tableaux. Aux termes d'un contrat signé le 10 décembre 1500, il est cité en qualité de « magister » (maître peintre) pour la réalisation du retable Le Couronnement du bienheureux Nicolas de Tolentino pour l'église Sant'Agostino de Città di Castello. Raphaël n’est plus disciple d’un autre maître, mais maître lui-même. Cela lui confère le droit d'avoir un atelier, des aides et des élèves. 

Agé de vingt-et-un ans, il quitte Pérouse pour Florence. C’est ainsi que débute la deuxième partie de sa vie, la période florentine, qui durera quatre ans. Giovanna Feltria della Rovere, soeur du duc d'Urbino, adresse à Pier Soderini, gonfalonnier de la République florentine, une lettre de recommandation pour que Raphaël reçoive à Florence les commandes que son talent mérite.

La République florentine vient de rappeler Michel-Ange et Léonard de Vinci. Raphaël va bénéficier de l’influence de ces deux grands maîtres qui vont achever sa formation. Léonard de Vinci le reçoit dans son atelier. Il y découvre les chefs-d'oeuvre de la Renaissance florentine. Il réalise une série de Vierges et de Madones. 

Appeléà Rome par le pape Jules II sur la recommandation de l'architecte Bramante, il quitte Florence en 1508. C’est ainsi que débute la troisième partie de sa vie, la période romaine.

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Au Vatican, Raphaël est chargé de la décoration des salles du palais de Jules II — dites Chambres de Raphaël — que celui-ci projette d’habiter pour ne pas subir la néfaste influence de la puissante famille Borgia.

C’est également à cette époque que Raphaël rencontre Margherita Luti qui sera le grand amour de sa vie, surnommée laFornarina « la boulangère » parce qu’elle est la fille d’un boulanger, elle restera son amante durant toute sa vie. Femme d’une grande beauté, elle est très courtisée, ce qui inquiète Raphaël qui, d’un naturel jaloux, n’hésite pas à interrompre son travail pour la rejoindre.

En 1513 Jules II meurt. Sous son successeur Léon X, un Médicis, Raphaël voit croître ses responsabilités et son influence. En 1514, le nouveau pape lui confie le chantier de la basilique Saint-Pierre après la mort de Bramante. Cette dernière période de sa vie est caractérisée par une intense activité, mais la malaria et ses multiples crises de fièvre auront raison de sa santé déjà fragile. Il meurt à Rome en 1520 à l’âge de trente-sept ans seulement. 

En son honneur, sont organisées de fastueuses funérailles. Raphaël repose au Panthéon de Rome. 

Raphaël a longtemps été considéré comme le plus grand peintre qui ait jamais existé, et on le tient toujours pour l'artiste en qui la peinture aura trouvé son expression achevée. Ce mythe de Raphaël apparaît du vivant de l'artiste, et sa mort prématurée, mettant fin brutalement à une activité marquée par la précocité, lui donne une singulière ampleur. 

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Son art, fait de mesure, de grâce et d'harmonie, a profondément influencé la peinture occidentale jusqu'au XIXe siècle.

Casanova disait qu'« aucun peintre n'a surpassé Raphaël dans la beauté des figures ». Delacroix affirmait que le simple nom de Raphaël « rappelle à l'esprit tout ce qu'il y a de plus élevé dans la peinture ». De même, Ingres vouait un véritable culte à Raphaël, tant dans son style dominé par un graphisme proche du maître de la Renaissance que d'hommages récurrents à son œuvre.

Après trois siècles, la gloire de Raphaël s'estompe avec l'émergence de nouvelles tendances critiques et artistiques, représentées notamment par les préraphaëlites, impressionnistes et les fauves.

Le peintre a toujours travaillé avec des assistants. Ses premières œuvres sont essentiellement de sa seule main, ce qui n'est plus le cas après 1513 où son atelier s'enrichit considérablement, comportant jusqu'à une cinquantaine d'assistants. Les deux plus connus furent Giulio Romano et Giovan Francesco Penni. Cette pratique fut critiquée par des contemporains, jugeant certaines œuvres imparfaites du fait de l'intervention des assistants. Ce fut le cas en particulier pour L'incendie du bourg au palais du Vatican, dont la qualité est contestée par Girogio Vasari.

Le style de Raphaël se caractérise par une utilisation presque égale du dessin et de la couleur car, contrairement à un grand nombre de peintres, il ne laisse pas l'un dominer l'autre ; il est aussi précis dans le trait que dans la répartition des teintes que dans le point de fuite. 

On oppose volontiers la « grazia » (grâce) et la « dolce maniera » (manière douce, style élégant) de Raphaël à la « terribilità » (style puissant et torturé) de Michel-Ange.

En haut à gauche : autoportrait

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D'après Wikipédia

 


HAYV KAHRAMAN

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Hayv Kahraman (née en 1981) est une artiste irakienne. Son travail reflète des thèmes controversés comme la féminité, les crimes d'honneur, la guerre, des sujets qui pèsent lourd sur son pays natal. Elle travaille et vit aujourd'hui à San Francisco (USA).

Elle est née à Bagdad, puis part avec sa famille en Suède alors qu'elle a onze ans. Elle y débute la peinture et commence rapidement à exposer. 

Son style s'inspire des calligraphies arabes et japonaises, de l'Art nouveau, des miniatures persanes et de l'iconographie grecque. 

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JOYEUX NOEL !

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JOYEUX NOËL A TOUS !

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Carl Larsson

 

 

 

NEO-PLASTICISME

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Le terme néoplasticisme fut employé par les peintres néerlandais Piet Mondrian et Theo Van Doesburg pour décrire leur art, abstrait, austère et géométrique.

Mondrian explique le néoplasticisme comme un principe esthétique défini par deux lois:

  1. il n'y a ni courbes ni obliques mais que des traits verticaux ou horizontaux
  2. les couleurs sont des couleurs pures uniquement : bleu, rouge et jaune, et les non-couleurs : le gris, le noir et le blanc.

Pour Mondrian, le noir, le gris et le blanc sont l'immuable, le "spirituel", et les couleurs pures sont le variable. La première œuvre vraiment néo-plastique est la Composition avec jaune, rouge, noir, bleu et gris (1920), signée par Mondrian. 

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Ces deux peintres sous-entendent que leurs tableaux sont constitués d'éléments purement formels, ou plastiques, tels que couleurs, formes, lignes et plans. Toute référence au monde matériel est bannie de leurs toiles. 

Mondrian déclarera à plusieurs reprises qu'il recherche un art équilibré et harmonieux. Ce n'est pas seulement une préoccupation picturale, puisqu'il considère l'équilibre dans ses œuvres comme équivalents d'une harmonie cosmique. Mondrian est influencé par le mathématicien néerlandais Matthieu Schoenmaekers qui en 1915 écrivait :"Les deux contraires absolus fondamentaux qui façonnent notre terre sont : la ligne horizontale de pouvoir, c'est-à-dire la course de la terre autour du soleil, et le mouvement vertical, profondément spatial des rayons originaires du centre du soleil."

Si l'art néoplastique est un art idéaliste qui ne vise jamais àêtre "intemporel", ses formes utopiques n'en demeurent pas moins le produit d'une époque particulière. L'ordre et la stabilité avaient une grande importance après le traumatisme de la Première Guerre mondiale, et pour Mondrian et Van Doesburg l'art a un rôle fondamental à jouer pour reconstruire la civilisation occidentale. Les œuvres de ces deux artistes peuvent en conséquence être considérés comme des exemples, ouvrant la voie moralement et esthétiquement tandis que l'Europe entre dans une nouvelle phase de son histoire.

D'après Wikipédia

 

ANTON VAN DYCK

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Antoine Van Dyck, né le 22 mas 1599 à Anvers et mort le 9 décembre 1641 à Blackfriars, près de Londres, est un peintre et graveur baroque, surtout portraitiste, qui a été le principal peintre de cours en Angleterre, après avoir connu un grand succès en Italie et en Flandre. Il est notamment réputé pour les portraits qu'il réalisa du roi Charles Ier d'Angleterre, de sa famille et de la cour, qui influenceront notablement les portraitistes anglais pendant près d'un siècle et demi. Il peignait également des sujets religieux et mythologiques, et était aussi un maître de la gravure à l'eau-forte.

Septième enfant d'un marchand de soieries dévot, Antoine Van Dyck montre très tôt son talent et, dès 1609, alors qu'il n'est encore âgé que de dix ans, il étudie la peinture avec Hendrick Van Balen avant de devenir un peintre indépendant vers 1615. Il crée alors son propre atelier avec son ami Jan Brueghel qui est encore plus jeune que lui. 

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En février 1618, Van Dyck est admis comme peintre à la Guilde de Saint-Luc. En quelques années, il devient le principal assistant de Pierre Paul Rubens, peintre majeur réputé tant à Anvers que dans l'ensemble de l'Europe du Nord, et qui fait appel à de nombreux artistes pour leur confier la réalisation de certaines partie de ses toiles. L'influence de Rubens sur le jeune artiste est immense, Rubens disant de Van Dyck qu'il est « le meilleur de mes élèves », même s'il est de fait plus un assistant qu'un élève... 

En 1620, à l'instigation de l'ambassadeur Gorge Villiers, Van Dyck part en Angleterre pour la première fois. Il travaille pour le roi Jacques Ier, mais ne réussit pas à se faire présenter au monarque. C'est à Londres, dans la collection du comte d'Arundel qu'il voit pour la première fois les œuvres du Titien dont la subtile utilisation de la couleur et des formes lui offre un nouveau langage stylistique venant enrichir les leçons apprises des compositions de Rubens.

Toutefois, après quatre mois de séjour à Londres, il retourne en Flandres avant de partir, fin 1621, pour l'Italie où il s'installe pendant six ans, étudiant les maîtres italiens tels que Titien et Véronèse, tout en commençant sa carrière de portraitiste à succès. Bien qu'il se soit rendu à Palerme en Sicile, et dans d'autres villes italiennes, il est surtout restéà Gênes où il a décoré les palais somptueux des nobles génois de tableaux religieux et de portraits. Il développe un style de portrait de plain-pied, en s'appuyant sur le style de Paul Véronèse, du Titien et de Rubens.

En 1627, il retourne à Anvers pendant cinq ans où il peint une grande quantité de chefs-d’œuvre. Personnage charmant, Van Dyck sait charmer ses commanditaires et il est capable de se mêler aux milieux aristocratiques ce qui lui facilite l'obtention de nouvelles commandes. Il réalise entre autres le portrait taille réelle d'un groupe de vingt-quatre conseillers municipaux de Bruxelles qui orna la chambre du conseil mais fut détruit en 1695. En outre, au cours de cette période, il commence également à produire de nombreuses œuvres religieuses, notamment de grands retables, et il se lance aussi dans la gravure. 

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Sa réputation parvient aux oreilles de Charles Ier d'Angleterre qui le rappelle à Londres.

Le roi est sans doute le plus passionné et généreux collectionneur d'art de la monarchie britannique. En 1628, il a acheté la fabuleuse collection de Charles Ier de Gonzague de Mantoue, et depuis son accession au trône en 1625, il n'a eu de cesse de faire venir en Angleterre les plus grands peintres étrangers de l'époque. Le portraitiste flamand Daniel Mytens l'Ancien est déjàà Londres depuis 1618, mais Charles parvient à faire venir des artistes italiens comme Orazio Gentileschi puis en 1638, sa fille, Artemisia Gentileschi. Il aurait voulu que Rubens puisse rester à la Cour, lui qui venait en Angleterre tant pour des missions diplomatiques que pour peindre.

De son coté, Van Dyck est resté en contact avec la Cour d'Angleterre depuis son premier séjour et il a aidé les agents du roi Charles dans leur recherche d'œuvres. Il a également envoyé certaines de ses toiles. Il a aussi réalisé en 1632 une peinture de la sœur du roi Elisabeth Stuart. Sa réputation parvient donc aux oreilles du roi.

Son succès en Angleterre est rapide. Il est fait chevalier le 5 juillet 1632, et nommé« peintre principal en ordinaire de sa Majesté ». Ce titre est créé pour lui. Cela lui permet de percevoir une forte pension, en plus des commandes qu'il réalise. Une maison lui est fournie dans le quartier de Blackfriars, non loin de la cité de Londres, échappant ainsi au monopole de la Vénérable Compagnie des Peintres et Teinturiers (Worshipful Company of Painter-Stainers). Plusieurs pièces du palais Eltham, qui n'est plus utilisées par la famille royale, sont également mises à sa disposition comme maison de campagne. Le roi et la reine vienent fréquemment lui rendre visite dans son atelier de Blackfriars.

Il réalise des portraits du roi, de son épouse la reine Henriette de France, ainsi que leurs enfants et d’innombrables personnages de la cour en plus de ses autoportraits et de ceux de sa maîtresse, Margaret Lemon. Nombre de ces portraits sont réalisés en plusieurs versions afin de pouvoir être envoyés comme cadeaux diplomatiques ou donnés aux partisans du roi de plus en plus en difficulté. Au total, Van Dyck a peint quarante portraits du roi Charles, et environ trente de la reine.

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Van Dyck aura une grande influence sur les portraitistes anglais et, par suite, on le considère souvent comme le créateur de l’Ecole anglaise de peinture. Lorsque la guerre civile éclate en Angleterre, il passe plusieurs mois dans les Flandres et en France.
En 1638, Van Dyck devient un citoyen effectif de la couronne d'Angleterre et il épouse Marie, la fille de Patrick Ruthven.


Lors d'un séjour à Paris en 1641, il tombe gravement malade et doit rentrer de toute urgence à Londres où il décède peu de temps après dans sa maison de Blackfriars.

Antoine Van Dyck est inhuméà la cathédrale Saint-Paul de Londres où le roi fait ériger un monument à sa mémoire. Mais en 1666, le grand incendie de Londres détruit l'ancienne cathédrale et, avec elle, le tombeau de Van Dyck. Van Dyck laissa derrière lui deux filles, l'une de sa maîtresse, la seconde de sa femme, dont il avait veilléà prévenir l'avenir et qui finissent par s'installer en Flandres.

Vignette en haut à gauche : autoportrait de l'artiste.

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D'après Wikipédia

 

FRANZ XAVER MESSERSCHMIDT

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Franz Xaver Messerschmidt est un sculpteur allemand né le 6 février 1736 à Wiesensteig (Bavière) et mort le 19 août 1783. Professeur-adjoint à l’Académie royale de Vienne, il fut le portraitiste des familles régnantes, des cercles aristocratiques et intellectuels vivant dans la capitale autrichienne et en Bavière. Il est principalement connu pour sa série, les « têtes de caractère ».

Il grandit au sein d'une famille d'artistes et d’artisans. Après la mort de son père, il se rend à Munich, chez son oncle, Johann Baptist Straub, sculpteur à la cour. Celui-ci prend son neveu, âgé de dix ans, en apprentissage dans son atelier de sculpture, alors le plus important de Bavière. C'est là que Messerschmidt commence à apprendre son métier.

Devenu compagnon à l'âge de seize ans, l'artiste quitte Munich. Il s'arrête d'abord à Graz (Autriche), chez un autre frère de sa mère, le sculpteur Philipp Jakob Straub, chez qui il poursuit sa formation. En 1755, il se rend à Vienne et s'inscrit à l'Académie des beaux-arts. Son talent lui vaut les bonnes grâces du directeur de l'académie, le peintre de la cour, Martin Van Meytens.

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Première période - portrait de Joseph II

À l'issue de sa formation, Messerschmidt, reste à Vienne. C’est par le portrait que Messerschmidt commence sa carrière. Il reçoit très rapidement sa première commande en 1760, à savoir celle des portraits de la famille régnante (deux bustes en bronze doré représentant l’empereur François Ier et l’impératrice Marie-Thérèse). Marie-Thérèse lui commande ensuite une statue en métal la représentant en reine de Hongrie. En 1765, après l’achèvement de cette statue, Messerschmidt part à Rome pour y effectuer un séjour d'étude de plusieurs mois.

À son retour de Rome, il conçoit les portraits de personnalités des Lumières viennoises en s’appuyant sur une riche tradition et une grande virtuosité technique. Il réalise ainsi une série de portraits, caractérisés par une approche singulière et unique du modèle : une tête disposée frontalement, le cou se terminant en pointe, l’absence des épaules, les yeux non incisés, la base constituée d’un bloc quadrangulaire de même matériau que la sculpture. La composition très resserrée et parfaitement géométrique. On ne trouve nulle trace en Europe de portraits semblables.

Au cours de l'année 1771, se produit une rupture dans la vie de Messerschmidt. Le 19 mai 1774 meurt Jakob Landstrasse, le professeur de sculpture de l'Académie. Messerschmidt doit normalement prendre sa succession mais des troubles psychiques affectent son comportement et vont amener le collège professoral à ne pas confirmer son accession à ce poste. Son ami Friedrich Nicolai, écrivain et philosophe, écrit que l'artiste se dit persécuté par des esprits qui le font souffrir moralement et physiquement, notamment dans le bas-ventre et les cuisses. Il se regarde dans un miroir, se pince le corps en faisant diverses grimaces. Il pense, en changeant les expressions de son visage, devenir maître de l'esprit qui le tourmente. Et il sculpte ses premières "têtes de caractère". Après des délibérations, la porte de l'Académie est fermée à l'artiste...

Profondément blessé, Messerschmidt essaie malgré tout de continuer à vivre à Vienne. Il se résigne à quitter la cité le 8 mai 1775 et retourne à Wiesensteig, sa ville natale. Il n’y a cependant plus de place pour lui dans la maison parentale, il s’achète donc une cabane dans les environs, dans laquelle il continue sa série de portraits. À la fin de l’année, il part pour Munich où on lui promet des commandes et une situation.

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Première période - sculpture pour une tombe

En 1777 l'artiste prend conscience que sa tentative d'implantation à Munich est un échec, il décide alors de s'installer non loin de Vienne, à Presbourg, (actuelle Bratislava, Slovaquie), dans la maison de son frère cadet, le sculpteur Johann Adam Messerschmidt. En 1780, il s'achète une maison, continue de travailler à ses têtes et reçoit aussi des commandes. On lui doit notamment plusieurs portraits du gouverneur de Hongrie, le duc Albert de Saxe-Teschen.

L’artiste meurt le 19 août 1783 d’une brève maladie, vraisemblablement une pneumonie. 

La série des 69 « têtes de caractère », en métal (alliage d’étain et de plomb) et en albâtre, est récupérée après le décès de Messerschmidt en 1783 par le frère de l'artiste. Celui-ci se sépare de plusieurs œuvres et vend à un cuisinier un ensemble de quarante-neuf têtes. Elles sont montrées à Vienne en 1793 pour une exposition publique. La série, acquises par un certain Joseph Jüttner est à nouveau exposées à Vienne en 1835. 

Avec ces têtes sculptées d'une émotivité exacerbée, au sourire grimaçant, Messerschmidt rompt avec le néo-classicisme. L’appellation « têtes de caractère » (Charakterköpfe) a été donnée par l'auteur anonyme du livret de la première exposition publique de l'artiste, en 1793, soit dix ans après sa mort. C'est ce même auteur qui inventa en 1793 les titres des œuvres : L’Homme qui pleure comme un enfant, L’Homme souffrant de constipation, ou encore Le Bassoniste incapable… 

Têtes de caractère

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D'après Wikipédia

 

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